Ainsi voila Vicki, la prochaine compagne du Docteur et la première d'une longue liste à intégrer la team en cours de route. Elle est pas mal, une sorte de Susan en blonde et en moins hystérique qui porte la robe courte à merveille.

Sinon, l'épisode est très classique et c'est vraiment la foire aux craignos monsters.

The Rescue est l'épisode de la saison qui assure la phase de transition pour introduire la nouvelle compagne, Vicki.

Ce qu'il y a d'original, alors qu'il s'agit du tout premier changement de compagnon dans le show, c'est que Vicki pourrait être n'importe quelle guest de n'importe quel autre sérial. Rien n'indique qu'elle est destinée à aller rejoindre le TARDIS. Du coup, c'est vraiment parfait, car l'on a vraiment la sensation qu'elle s'insère naturellement dans l'histoire. One est toujours en "deuil" et n'a pas encore rencontré Vicki dans cette partie. Dans les NuWho, les contraintes saisonnières font que dès qu'une compagne partait, une autre arrivait vite derrière.

Quel plaisir, alors, de voir qu'elle semble déjà toute prête pour l'aventure, possède un background intrigant (le moment où elle parle de son père, le fait qu'elle ait été dans une navette qui s'est crashée) et que l'actrice soit bonne (bien meilleure que Carol Ann Ford...).

J'aime aussi la continuité avec la précédente histoire tiens, car entre Susan ou les Daleks, voire même l'état du Docteur, on n'oublie rien. Ce moment où le Docteur demande machinalement à Susan d'ouvrir les portes avant de réaliser qu'elle n'est plus là, et où Barbara se propose d'apprendre à les ouvrir... c'est très touchant et très bien écrit.

William Hartnell a de plus en plus de mal avec ses lignes par contre, et c'est flagrant. Le reste du cast est en revanche en très bonne forme.

L'intrigue est minimaliste, n'est que sur 2 épisodes (on est vraiment sur de la transition) mais dans l'ensemble fonctionne bien. Tout n'est tourné qu'en décors de studio à nouveau mais les localisations sont plutôt sympas. Le design du Koquillon est assez original et le design de la bête du puits de la fin de l'épisode est très convaincant et rend le cliff, où Ian se fait pousser de la falaise, très crédible et haletant.

On sent bien, par le comportement très étrange du Koquillon et la remarque du Doc sur le fait qu'il fut un temps où cette planète était pacifique, qu'il y a un gros mystère dont on n'a pas encore connaissance. Il semble clair que c'est le genre d'histoires qui repose sur un gros twist que l'on aura en épisode 2.