Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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12.10 - L'expérience sontarienne - Partie 2
The Sontaran Experiment (2)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 01 mars 1975
Diffusion française :
01 mars 1975
Réalisat.eur.rice.s :
Rodney Bennett
Scénariste.s :
Dave Martin, Bob Baker
,
Dave Martin
,
Bob Baker
Guest.s :
Brian Ellis
,
Donald Douglas
,
Glyn Jones
,
Peter Rutherford
,
Peter Walshe
,
Kevin Lindsay
Tous les avis
Avis défavorable | Déposé le 18 février 2019 à 13:30 |
Avec 2x25 minutes, et pas de budget, David Whittaker fait de la magie. Les “Bristol Boys” eux ne se contentent que de remplir un trou avec du bondage, un guerrier patate et Tom Baker qui fait le rigolo. 7/20 |
Avis favorable | Déposé le 16 mars 2014 à 18:32 |
On pourrait croire qu'une histoire sur 40 minutes dans l'ère classic ça permettrait de faire quelque chose de frénétique comme la nouvelle série. Pas du tout. Ici c'est tout le contraire, c'est toujours rempli de longueurs dans la première partie (cet épisode en souffre un peu moins) et donc en fait on a un potentiel totalement inexploité. On a tout de suite plus de dialogues un peu intéressants, et on découvre aussi les expériences du Sontarien qui sont plutôt bien foutues pour étudier les humains. Créer des visions pour tester la résistance à la peur de Sarah, faire porter une "altère de gravité" en augmentant le poids artificiellement, le tout dans le but d'étudier la race humaine en tant qu'éclaireur pour une flotte Sontarienne : ce sont des idées convenables. On passe sur le fait que la planète est censée être déserte et que le général Styre n'avait aucun moyen de s'assurer de la présence d'humains... Malheureusement c'est vraiment trop faible niveau histoire et contenu. Les personnages secondaires sont peu intéressants, notamment le coup du traître qui n'apporte rien. Le fait de ne voir la flotte qu'à travers un écran et de résoudre l'affaire aussi vite, c'est franchement un peu honteux. Il y avait moyen de faire quelque chose de beaucoup plus intéressant si la première partie n'avait pas passé 25 minutes à introduire le Sontarien. Les Sontariens, je ne les aime pas. Le problème est de les faire revenir si vite et si faiblement. Le fait de reprendre exactement le même design est un peu décevant sachant que le modèle en plastique est assez horrible, ceci ayant été fait pour des raisons budgétaires... Le combat final est assez ridicule, même si le Docteur prend le soin d'expliquer que le Sontarien a du mal avec la gravité terrestre, ce qui justifie au moins l'issue attendue de la victoire du Docteur. Tom Baker s'étant cassé la clavicule durant ce passage, et l'acteur jouant le Sontarien étant cardiaque, deux doublures assurent le duel final et ce n'est donc pas cela qui va sauver l'épisode... Globalement ces ennemis ne sont globalement pas une réussite et à part leurs quelques expériences gimmick, n'apportent aucune plus-value à un épisode. On a un peu d'humour dans l'épisode quand le Sontarien entend Sarah crier et qu'il dit "Pourquoi ce bruit si désagréable ?", une critique un peu méta du rôle de la compagne criarde (qu'on impose malheureusement à Sarah Jane dans cette partie...). Mais le décalage avec les humains ne dure qu'un temps, puisque vers la fin de l'épisode, le général Styre fait une phrase ironique en mode "trop touchant", ce qui n'a pas de sens. Un autre gros problème est que les personnages ne font ici que gambader dans la clairière. Normal me direz-vous, l'épisode étant entièrement tourné à l'extérieur (ce qui est unique dans la série toute entière d'ailleurs ! et il est vrai, cela fonctionne bien par opposition au claustrophobique Ark in Space). Mais les personnages se retrouvent tous entre eux sans problèmes. Le souci c'est que la partie 1 basait 80% de son action sur le fait qu'un personnage tombait dans un "trou" trop profond, ou que des rochers bloquaient le chemin... Clairement juste des artifices pour retarder l'histoire. Qui se termine en eau de boudin par un tournevis magique qui désactive la sentinelle du sontarien et sa hutte. Rien de palpitant dans cet épisode qui est clairement le ventre mou de la saison. L'avantage au moins, c'est que c'est si court, qu'on a même pas le temps d'être déçu. On reste juste sur notre faim, d'où la note pas catastrophique, car on est au fond un peu content d'enchaîner vite sur la suite. Mais les histoires en deux parties ne sont généralement pas une bonne idée dans la série classique, qui ne brille jamais par son rythme et qui a besoin "d'amortir" les décors/les personnages/le contexte à travers plusieurs parties, trois au moins. Heureusement, ces épisodes courts seront désormais très rares. Cet épisode reste malgré tout porté par sa très bonne saison, puisque clairement tout l'aspect "découverte de ce qu'il se passe sur Terre depuis que l'arche Nevra est partie" constitue le seul background intéressant de l'épisode et constitue une excuse plutôt crédible à l'apparition des Sontariens. C'est une bonne contrepartie à The Ark in Space, mais ça s'arrête là. |
Effectivement, on pourra reconnaître à The Sontaran Experiment une énorme qualité : il est court !
Sinon, le concept de Sontariens expérimentant sur la douleur que peuvent supporter les humains est amusante, mais le serial ne tire pas vraiment profit de la nature des Sontariens, n'importe quel autre alien générique aurait pu servir. Allez, si, je relèverai tout de même le fait que le Docteur fasse appel au code de l'honneur des Sontariens, ainsi que cette réplique amusante où le Sontarien ne comprend pas ce qu'est le cri de Sarah Jane.
Mais au-delà de ces quelques idées, rien ne surnage vraiment, et on s'ennuie poliment en attendant la fin.