Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 12.16 - La genèse des Daleks - Partie 6

Genesis of the Daleks (6)

Voir partie 1...

Diffusion originale : 12 avril 1975

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Diffusion française : 12 avril 1975
Réalisat.eur.rice.s : David Maloney
Scénariste.s : Terry Nation
Guest.s : Andrew Johns , Harriet Philpin , John Gleeson , Michael Wisher , Dennis Chinnery , Stephen Yardley , Keith Ashley , Roy Skelton , John Scott Martin , Cy Town , Peter Miles

Tous les avis

Avatar Gizmo Gizmo
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 05 février 2021 à 09:31

Une fin un peu étrange, le Docteur réussit sa mission sans la réussir, le dilemme est un peu rapidement esquivé et la fin est bien trop expéditive à mon goût. La morale de l'épisode tenue par le Docteur (les Daleks sont un mal nécessaire qui permettent au bien d'exister) me semble assez maladroite dans un épisode aussi nihiliste.


Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 23 juillet 2020 à 16:23

C'est dommage car il y avait une vraie possibilité ici. Celle de transformer la réunion de consensus voulue par Davros en plébiciste politique. La démocratie conduisant à la dictature, ce qui aura achevé le parrallèle avec l'Allemagne nazie. Mais non, c'est un simple piège ici, avec les Daleks cachées derrière une porte qui sortent pour tuer tout le monde. Et tout se termine comme dans Frankenstein où le monstre vient tuer son créateur. Cette fin est malheureusement un peu entaché par ce que nous savons de Davros : loin de renier leur maitre, les Daleks le serviront plusieurs fois à l'avenir. L'impact de la fin perd ici face à un futur pas encore écrit. 

2 réponses
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Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 18 février 2019 à 13:44

Au crépuscule d’une guerre millénaire une dictature fasciste s’effondre pour qu’en naisse une encore plus terrifiante, mais c’est là aussi peut-être que le Docteur fixe ses limites. Il n’est pas les Daleks. Mais il n’est pas Dieu non plus. 

L’Histoire suit son cours. Mais l’espoir fait encore la différence. 

15/20


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 16 mars 2014 à 18:40

DOCTOR: Listen, if someone who knew the future pointed out a child to you and told you that that child would grow up totally evil, to be a ruthless dictator who would destroy millions of lives, could you then kill that child?

Genesis of the Daleks se clôt merveilleusement bien et restera définitivement dans les annales de la série classique et même de Doctor Who tout entier. Il n'y avait pas de meilleure conclusion possible : la créature surpasse son créateur qui s'aperçoit trop tard de ce qu'il a créé et la dictature finit par s'effondrer... au même moment où elle ne fait que commencer.

La question du prétexte au génocide est extrêmement bien traitée. La scène des deux câbles où le Docteur se demande s'il a vraiment le droit de changer le futur, de commettre un génocide alors que des tas de peuples se sont rassemblés contre les Daleks, à commencer par le sort de sa petite-fille Susan… pouah, c’est un moment culte et charnière dans la série, qui sera ouvertement la base de futures histoires. Tom Baker y est fabuleux et on ressent toute son interrogation et tout le poids de sa décision, avec le sort de millions de galaxies entre ses doigts...

DOCTOR: Have I that right? SARAH: To destroy the Daleks? You can't doubt it. DOCTOR: Well, I do. You see, some things could be better with the Daleks. Many future worlds will become allies just because of their fear of the Daleks.

A ce stade je crois avoir tout dit. Le sérial est juste très bien écrit de bout en bout, avec des dialogues cultes, des réflexions amenées assez finement et de façon logique dans l'histoire. Davros est toujours un antagoniste de folie qui reste dans sa vision jusqu'au bout... ou presque.

DAVROS: History will show that cooperation between different species is impossible. One race must survive all others, and to do this it must dominate. Ruthlessly.

Il est très courant d'user la trope de la "chose créée" qui devient indépendante et se retourne contre son créateur. Mais c'est une ficelle qui est on-ne-peut-plus logique pour l'origine des Daleks. C'est assez tragique de voir que Davros a apporté sa propre destruction, pourtant il ne pouvait en être autrement.

DAVROS: You must obey me! I created you! I am the master, not you. I! I! I! DALEK: Our programming does not permit to acknowledge that any creature is superior to the Daleks.

Joli métaphore également quand le Docteur détruit le savoir des futures défaites des Daleks avec un bras d'un Dalek, justement.

DALEK: All inferior creatures are to be considered the enemy of the Daleks and destroyed. DAVROS: No, wait! Those men are scientists. They can help you. Let them live. Have pity! DALEK: Pity? I have no understanding of the word. It is not registered in my vocabulary bank. Exterminate!

Les Daleks, restés discrets tout au long du sérial, sont ici plus imposants que jamais. Leur speech final est glaçant, leur design réussi et la réalisation s'améliore grandement dès qu'ils sont là, avec des plans et une musique assez bonne pour l'époque.

DAVROS: For the last time, I am your creator! You must, you will obey me! DALEK: We obey no one. We are the superior beings. Exterminate!

Le truc le plus beau de cette fin, je trouve, c'est de savoir que dans son dernier souffle de vie, Davros voulait finalement lui aussi détruire sa création, réalisant trop tard ce qu'il avait entrepris. C'est une belle forme d'ironie pour le personnage. Presque de rédemption, si on ne connaissait pas la suite. Ce qui permet au Docteur de tirer la morale suivante :

SARAH: You don't seem too disappointed. We've failed, haven't we? DOCTOR: Failed? No, not really. You see, I know that although the Daleks will create havoc and destruction for millions of years, I know also that out of their evil must come something good.

Et au terme de toute cette aventure, conclure par un message d'espoir, c'est assez beau et inattendu.

Tout de même, une seule chose nous traverse l'esprit... on vient de voir la génèse des Daleks, quoi !

Note moyenne : 16.17/20 pour Genesis of the Daleks dans sa globalité, une note amplement méritée pour un épisode culte à juste titre. Malgré les quelques intrigues de remplissage des premières parties qui semblent presque inévitables sur un sérial en six épisodes, cela reste à ce jour l'un des meilleurs classics que j'ai pu voir, avec ses idées excellentes, ses dialogues très soignés (vous l'aurez compris en voyant mes avis innondés de citations depuis le début), ses personnages remarquables, son rythme malgré tout très constant et les thèmes qui le traversent.


15.5

4 notes

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Avatar de Gizmo
Gizmo a noté cet épisode - 15
05 févr. 2021
Avatar de Koss
Koss a noté cet épisode - 15
23 juil. 2020
Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 15
18 févr. 2019
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 17
29 sept. 2014

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