Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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12.02 - Robot - Partie 2
Robot (2)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 04 janvier 1975
Diffusion française :
04 janvier 1975
Réalisat.eur.rice.s :
Christopher Barry
Scénariste.s :
Terrance Dicks
Guest.s :
Patricia Maynard
,
Timothy Craven
,
John Levene
,
Michael Kilgarriff
,
Edward Burnham
,
Alec Linstead
,
Nicholas Courtney
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 19 juillet 2014 à 01:00 |
Bon ... La première moitié de l'épisode est bien longuette. J'aime beaucoup Sarah Jane, et son côté débrouillard. Mais les 2 scientifiques ricanants sont vraiment trop clichés. Et puis on assiste au fameux "Sarah Jane dit à tout le monde ce qu'elle sait, mais personne ne l'écoute, alors que cela résoudrait l'intrigue en 30 secondes". Mais passons outre ces défauts. L'humour est encore une fois présent, l'intrigue avance plutôt vite dans la seconde moitié (contrairement au robot ...) Ah ! Rapide caméo de Bessie à la fin de l'épisode ! |
On continue de découvrir avec plaisir et joie le Docteur tandis que l'intrigue prend vraiment des airs classiques. Certes, elle s'embrouille avec des choses qui paraissent être un peu des détours du côté de la base de Think Tank ou de l'association de politique alternative. Et oui, tout l'épisode est basé sur un robot intelligent qui apparaît sur Terre.
Pourtant, même si l'idée ne casse pas trois pattes à un canard, en quelques minutes l'épisode brasse toutes les questions et les thèmes qui émergent avec l'intelligence artificielle : dans cette scène d'interrogatoire assez imposante et très bien jouée par toutes celles et ceux impliquées, on évoque notamment les trois lois de la robotique :
C’est simple mais c’est juste.
Sarah évoque également le fait que le robot peut très bien finir par développer des ressentis et une conscience propre.
Enfin, toute cette affaire est liée à une sorte de réecriture de Frankestein avec le professeur Kettlewell, personnage attachant et figure de père pour le robot perdu. C'est plutôt bien fait, si on oublie le cliff qu'on a eu avec le Docteur VS le Robot, une parodie insipide des cliffs nuls de l'ère classique où le Doc est en faux-danger face à un ennemi qui avance à 2 mètres à l'heure.
Tout cela n'est pas aidé par le design du robot qui laisse globalement à désirer, même si l'intention était de créer un robot qui puisse avoir été conçu par un scientifique de 1975. Là-dessus c'est plutôt crédible même si cela a mal vieilli. L'épisode reste globalement bien réalisé.
Winters est une très bonne antagoniste, Harry le paumé toujours un bon personnage (et on cite même qu'on lui donne exprès la chance d'être "un James Bond"), et bien sûr le Docteur Doctorise à fond dans cet épisode.
Mais surtout, Sarah Jane est encore plus mise en avant pour mon plus grand plaisir, elle va ici rencontrer cette société de politique alternative qui pense que le monde devrait être gouverné par des (mecs) scientifiques et éprouve un fort déplaisir à la voir porter un pantalon. Oh boy. Comme quoi, il n'a pas fallu attendre 2018 pour que Doctor Who soit politique. Sarah Jane est parfaite pour combattre tous ces préjugés. Hâte de voir la suite de Sarah Jane VS le patriarcat dans la prochaine partie.
D'ailleurs même si le cliff est nul, il a le mérite de renverser la balance concernant la "demoiselle en détresse" puisqu'il apparaît clair que le Docteur est en danger face au robot et que cette fois c'est Sarah qui ira le sauver.
Dans la même veine, on a encore quelques mentions du sous-texte écolo :
Le tout est aussi bourré d'humour ce qui est un gros plus. Le montage est dynamique, les transitions assez drôles ou pertinentes. J’adore notamment la petite lettre du Docteur :
C’est du solide !