juger cet épisode par rapport à mes propres attentes dans la représentation de cette diaspora humaine
J'ai lu qu'apparemment le personnage de Vira - essentiellement la future dirigeante de l'humanité - devait être noire selon le script, et que c'est le réalisateur qui engagea une femme blanche.
C'est vrai qu'autant sur certains points écolo ou féminisme, la série était bien en avance notamment avec cette ère de Tom Baker, autant niveau représentation, c'est vraiment abyssal (j'ai un peu peur de revoir The Talons of Weng-Chiang et son white washing extrême à cause de ça...).
Difficile d'apporter un avis plus constructif que Galax sur chaque partie de ce serial, tant il parvient à chaque foi sà synthétiser les qualités et (rares) défauts de cet Ark in Space. L'épisode impressionne par sa modernité (4 ans avant Alien, rappelons-le), sa noirceur (le body horror, la vision d'une humanité en pleine errance) et l'écriture des personnages (le trio central, très attachant, mais aussi Vira et Noah tous deux bien caractérisés et développés au fil des 4 épisodes). Vraiment un petit classique instantané, avec ce petit charme propre à Dr Who qui prend ici toute son ampleur : comment faire de la science-fiction de qualité quand on est fauchés.
<3