Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 26.02 - Champ de bataille - Partie 2

Battlefield (2)

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Diffusion originale : 13 septembre 1989

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Diffusion française : 13 septembre 1989
Réalisat.eur.rice.s : Michael Kerrigan
Scénariste.s : Ben Aaronovitch
Guest.s : Angela Bruce , Christopher Bowen , Dorota Rae , James Ellis , Ling Tai , Marcus Gilbert , Noel Collins , Stefan Schwartz , Angela Douglas , Nicholas Courtney , June Bland , Jean Marsh

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis neutre Déposé le 15 mai 2022 à 18:03

C’est un épisode assez particulier, parce que c’est vraiment bien dialogué et avec des idées scénaristiques, mais le rythme est off, la réalisation est abyssale (ce qui est courant), et les jeux d’acteur vraiment médiocres (ce qui n’est pas courant du tout).

DOCTOR: Brigadier Bambera, if we're going to work together, you've got to stop shooting at everything that moves.

Le Docteur pour commencer, surjoue pas mal. Dans ses confrontations avec les soldats ou surtout dans sa gesticulation insupportable à la fin où il doit se faire “bousculer” par une lumière en forme de serpent, pendant que Ace s’enferme toute seule dans un caisson qui se remplit d’eau… je me suis demandé un peu mais qu’est-ce que j’étais en train de regarder.

Il y a surtout un sens des timings off dans le montage et les dialogues. Les personnages crient parfois de façon trop synchro (les hurlements quand le noir arrive dans la pièce, ouch), s’arrêtent de parler trop tôt avant que quelqu’un ne leur coupe la parole, arrivent dans le champ pour dire une phrase comme au théâtre… ça sonne faux, il y a pas mal de mauvaises delivery. Je ne parle même pas du méchant chevalier et son faux-rire de méchant exagéré, ultra insupportable, qui est volontairement agaçant j’espère (sinon c’est encore pire). Même volontairement, ça a du mal à passer dans un épisode qui n’est pas irréprochable sur ce qu’il veut parodier, je trouve.

Il y a aussi une vraie forme de répétition, dans les plans, les dialogues et les scènes (on voit un plan sur et dans l’hélico du Brig au moins 5 fois), qui veut peut-être évoquer le comique de répétition, mais ça a juste pour résultat de m’ennuyer profondément.

A côté de ça, il y a une certaine forme d’humour qui marche parfois du tonnerre. Quand l’archéologue explique ne pas parvenir à traduire l’inscription d’une plaque ancienne, le Docteur le lui fait en deux secondes. C’est amusant, mais attendu. Ce qui est moins attendu, c’est que l’archéologue demande de quelle langue s’agit-il, et le Docteur répond juste que c’est “son écriture”. Et puis ensuite Ace fait tout péter avec sa dynamite.

WARMSLY: No one's been able to decipher the carving.
DOCTOR: It says, Dig Hole Here.
WARMSLY: Extraordinary. What does it say that in?
DOCTOR: My handwriting.

DOCTOR: Ace? One of these days we're going to have a nice long talk about acceptable safety standards.

Idem, le chevalier Ancelyn et la Brigadier Bambera qui se battent à coups de roulés-boulés dans le sol, comme dans un Looney Toons, c’est un peu too much pour moi. Mais j’avoue que les voir ensuite marcher côte à côte, le chevalier au service des ordres de sa dame, ça a causé un effet décalé qui m’a fait bien sourire.

L’humour aide parfois à tenir pour ajouter du second degré à un ensemble globalement assez faiblard. Par exemple avec le Brigadier. Sa présence n’a toujours aucun intérêt. On lui fait faire un détour (en hors-champ) par Londres, il a un étourdissement quand la méchante sorcière Morgaine débarque dans notre dimension, étourdissement qui ne sera pas expliqué, et il rencontre cette fameuse sorcière. Enfin, il prend plus part à l’action ! Leur dynamique de respect mutuel inattendu, crédible car la sorcière vient d’être établie plus tôt comme respectant l’honneur et l’art de la guerre, donne un peu de panache aux personnages. Morgaine étant d’ailleurs une méchante assez charismatique à ce stade vu le peu de temps qu’elle a, et l'actrice (qui a joué Sara Kingdom, une pseudo-compagne de One) est assez marquante.

MORGAINE: I wish you to know that I bear you no malice.
BRIGADIER: I understand.
MORGAINE: But when we meet again, I shall kill you.

(j'aime aussi beaucoup cette private joke où en effet, le personnage incarné par l'actrice de Morgaine tue le personnage incarné par Nicholas Courtney dans le futur de la Terre dans The Daleks' Master Plan).

Il y a quand même quelques éléments salvateurs. Tout d’abord, le thème de la sorcellerie est assez sympa, ce n’est pas très courant dans l’ère classique. Même si l'exécution est très kitsch (rires maléfiques, objets qui bougent, château qui tremble à avec des éclairs en mauvais effets visuels), ça reste un contexte assez engageant et cela donne une petite identité à l’histoire. Car comme je l’ai dit, ça reste un épisode bien dialogué avec quelques idées, ce qui se ressent tout particulièrement vers la fin, quand le Docteur explique que tous les événements semblent issus d’une autre dimension dans laquelle les légendes du roi Arthur sont plus vraies que chez nous, et surtout dans laquelle la magie joue le rôle de la technologie.

DOCTOR: What is Clarke's law?
ACE: Any advanced form of technology is indistinguishable from magic.
DOCTOR: Well, the reverse is true.
ACE: Any advanced form of magic is indistinguishable… from technology?

L’idée du vaisseau-passerelle entre les dimensions est sympa (même s’il consiste en une guirlande électrique autour d’un escalier en colimaçons, youhou). Le budget et la réal sont vraiment fauchées purée…

Enfin, il y a quand même une ou deux idées toujours un peu avant-gardiste et en phase avec l’arc de Seven, à savoir : du lore hors-champ et du timey-wimey. Le Doc semble en effet être destiné par la suite à devenir Merlin aux yeux des chevaliers et de la sorcière, une théorie qui fait joujou avec le concept du temps de la série, c’est rare dans les classiques. Et puis la sorcière mentionne même le fait qu’il a des visages différents.

Le cliffhanger d’action est bien nullos : même le jeu de Sophie Aldred assez convaincant n'y change rien. Il paraîtrait que l'actrice aurait pu être blessée gravement par la vitre qui se fissurait, et c'est McCoy qui a alerté la production en jurant pour qu'ils stoppent l'eau. Un peu glauque tout ça ^^ En tout cas, ce cliff vient vite nous rappeler qu’on regarde quand même une histoire où ils ne se sont pas trop foulés sur tous les détails, mais j’espère que la partie 3 fera enfin décoller ce serial…


12.67

3 notes

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Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 11
15 mai 2022
Avatar de Gizmo
Gizmo a noté cet épisode - 13
29 déc. 2020
Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 14
14 oct. 2019

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