Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Liste des épisodes
Episode 26.01 | Champ de bataille - Partie 1 | 06 septembre 1989 | 12.67 | 1 |
Episode 26.02 | Champ de bataille - Partie 2 | 13 septembre 1989 | 12.67 | 1 |
Episode 26.03 | Champ de bataille - Partie 3 | 20 septembre 1989 | 13 | 1 |
Episode 26.04 | Champ de bataille - Partie 4 | 27 septembre 1989 | 14.33 | 3 |
Episode 26.05 | Lumière fantôme - Partie 1 | 04 octobre 1989 | 14.33 | 1 |
Episode 26.06 | Lumière fantôme - Partie 2 | 11 octobre 1989 | 13 | 1 |
Episode 26.07 | Lumière fantôme - Partie 3 | 18 octobre 1989 | 14.67 | 2 |
Episode 26.08 | La malédiction de Fenric - Partie 1 | 25 octobre 1989 | 13 | 3 1 |
Episode 26.09 | La malédiction de Fenric - Partie 2 | 01 novembre 1989 | 13 | 2 1 |
Episode 26.10 | La malédiction de Fenric - Partie 3 | 08 novembre 1989 | 15 | 4 |
Episode 26.11 | La malédiction de Fenric - Partie 4 | 15 novembre 1989 | 15 | 2 1 |
Episode 26.12 | Survie - Partie 1 | 22 novembre 1989 | 14 | 2 |
Episode 26.13 | Survie - Partie 2 | 29 novembre 1989 | 12.67 | 2 |
Episode 26.14 | Survie - Partie 3 | 06 décembre 1989 | 14.67 | 2 |
Episode spécial | More than 30 Years in the TARDIS | 07 novembre 1994 |
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Tous les avis
13.71
45 notes
Clap de fin pour la série classique, pas au moment espéré, mais qu’à cela ne tienne : comme toujours, Doctor Who fonctionne avec ce qu'elle a !
La production a dû ainsi composer avec l’idée de donner suite aux aventures d’Ace et de Seven, suite qui ne verra jamais le jour, nous laissant heureusement plus que des miettes et du teasing en guise de dernière proposition, mais pas vraiment de conclusion digne de ce nom non plus. Cette 26ème saison reste toutefois, non seulement très intéressante et riche, mais aussi très réussie et l’une des meilleures des classics.
Sans atteindre le niveau inouï de la saison 25 à mes yeux, car la saison 26 est peut-être un peu plus inégale et évidemment frustrante sur certains point, elle est forte d’une superbe cohérence entre ses épisodes et ses arcs. Plus que jamais, le Docteur de Sylvester McCoy est caractérisé de façon unique comme étant un joueur aussi bien stratège que rieur, qui comprend tout mieux que tout le monde et fait face à de vrais concepts et entités impressionnantes en guise d’antagoniste. Que ce soit la magie d’une autre dimension, les notions abstraites d’une autre époque ou le Mal personnifié qui a rongé la série : cette saison est vraiment originale sur ce point et se détache des habituels monstres en carton. Même s’il y en a, avec Anthony Ainley et des canines en plastique ou des chats en costume, aussi.
Si le superbe développement de Seven n’est pas nouveau et n’est que la prolongation de ce que la saison 25 avait entamé, celui d’Ace est déjà plus inattendu. Ace est en effet le dénominateur commun à trois histoires sur quatre de la saison, avec une trajectoire vraiment intéressante sur son passé, son présent et son futur, représentées respectivement par la trilogie Ghostlight (qui explore ses peurs d’enfance), Curse of Fenric (qui appuie son évolution depuis ses débuts et l’aident à traverser ses peurs pour de bon) et Survival (qui souligne physiquement le changement et tease sur ce à quoi elle pourrait ressembler par la suite, plus forte que jamais). C’est excellent, surtout porté par l’incroyable épisode final de Fenric qui est la pierre angulaire de la saison, de l’ère McCoy et peut-être même de la série, vu comment ses twists ont pu inspirer les futurs showrunners de la série de 2005 dans leurs compagnes, que ce soit les voyages extraordinaires des compagnes de RTD ou les explications interconnectées de Moffat.
Pour faire un bref tour d’horizon des épisodes : Survival est une introduction parfois peu représentative de la saison, non seulement par son humour et sa légèreté, mais aussi par son focus presque entièrement dédié à une histoire du jour assez simple. D’un autre côté, les traits de McCoy, le scénario fantaisiste entièrement basé sur du hors-champ, le cheap côtoyant l’atmosphérique, sont d’autant d’éléments qui intègrent très bien le reste de la saison. Et puis, le retour du Brigadier assure une certaine continuité et forme de conclusion nostalgique, encore un hasard bienheureux.
Il reste un petit peu à part précédent ce que les fans appellent parfois la trilogie d’Ace. Ghostlight est probablement l’épisode le plus space de la série toute entière depuis Warrior’s Gate, à mi-chemin entre le génial et le funambulesque, difficile à cerner tout d’abord, avant d’être presque désagréable, pour finalement m’avoir saisi avant son générique de fin. Je pense tout de même que les contraintes liées à l’emploi du temps/le format, et l’influence du radin JNT sur le lore (à savoir ici, l'absence de lore) concernant le Docteur alors qu’il affrontait des ennemis intemporels, endommagent l’épisode. Episode qui aurait autrement pu gratter le rang du chef d’oeuvre sans problème. Reste tout de même une histoire extrêmement originale et un centrage inattendu sur Ace…
… que The Curse of Fenric poursuit, et sublime. Si les débuts sont classiques et apportent leur lot de bons ou mauvais présages, la fin est possiblement la meilleure partie d’épisode de toute la série à ce jour. J’ai été absolument ébouriffé par ce que la série pouvait faire en 1989, que ce soit sur le plan narratif, politique ou meta, avec un climax plus ou moins parfait. De quoi solidifier définitivement Ace et son ère comme une des meilleures périodes de la série.
Survival ne démérite pas en guise de finish, mais c’est possiblement l’histoire qui bénéficie le plus de l’effet “fin de série involontaire", représentant la série sous tous ses aspects (y compris les mauvais), et laissant entrevoir ce qu’elle pourrait devenir si elle survivait… ce qu’elle fera sans trop de mal au final.
Les épisodes partagent aussi malheureusement quelques problèmes : je trouve le rythme plus chancelant que les précédentes saisons, avec un montage en général totalement à la rue. Battlefield est sans doute bien trop long, Ghostlight bien trop court. Mais ce sont des défauts qu’on peut aisément oublier face à la cohérence du reste. Rappelons aussi tout de même que les scripts sont dans l'ensemble d'une qualité assez raffinée, et que Sylvester McCoy et Sophie Aldred sont fabuleux et aussi bons dans le conflit que dans la complicité.
Une saison innovante, expérimentale dans tous ses épisodes, parfois avec quelques loupés, mais parfois atteignant de véritables sommets. Et surtout, une saison importante dans l’histoire de la série, car elle est à la fois la fin de quelque chose, et le début de plusieurs idées qui seront reprises à différents stades dans le futur canon de la série, que ce soit dans un premier temps par les audios, puis par le film, en passant par la nouvelle série sur la place de la compagne, sans oublier la bombe mythologique presque sous-entendue par la saison que Chris Chibnall a tout récemment fait exploser en 2020 - l'ère de Chibnall qui, ironiquement, se conclura en 2022 par un hommage évident à l’ère d’Ace...
La boucle est ainsi bouclée pour une saison qui semble intemporelle, aussi bien dans ses histoires, ses ennemis et ses personnages, que dans sa place pour la série !
Classement de la saison :
Moyenne de saison (par histoires / par épisodes) : 13.85 / 13.86 - moyennes très proches comme les deux histoires les plus longues sont aux deux extrêmités et se compensent parfaitement, ou pour reformuler : The Curse of Fenric est tellement bon qu'il porte encore une fois tout le reste !
Et pour la dernière fois, je fais également mon bilan de Docteur :
Classement des saisons de Seven (avec une moyenne très arrondie juste pour se donner une idée du gap ahurissant entre la première et les deux autres) :
Et enfin, un rapide classement des épisodes de Seven à la louche :