Euphoria
À 17 ans, Rue Bennett, fraîchement sortie de désintox, cherche à donner un sens à son existence. Elle se lie très vite à Jules Vaughn, une fille trans récemment arrivée en ville après le divorce de ses parents. Dans leur sillage gravitent Nate Jacobs, un sportif dont les problèmes de colère masquent des ...
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En cours | Américaine, US, IL | Pas de durée |
Drama, Drame, Crime | HBO | 2019 |
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1.00 - Le malheur n'est pas éternel
Trouble Don't Last Always
Rue célèbre Noël et les fêtes de fin d'années avec ses proches. Durant cette période festive, elle revient sur les derniers événements marquants : le fait que Jules l'ait laissée à la gare mais également sa rechute. Cette période trouble a été difficile à traverser, mais Rue semble être sur la bonne voie…
Diffusion originale : 06 décembre 2020
Diffusion française :
06 décembre 2020
Réalisat.eur.rice.s :
Sam Levinson
Scénariste.s :
Sam Levinson
Guest.s :
Colman Domingo
,
Marsha Gambles
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 07 décembre 2020 à 22:16 |
A voir, à écouter, à ressentir. C'est d'une troublante simplicité mais ça dévoile absolument toute la complexité de la vie, la société, l'être humain. C'est profond à souhait et ça ne s'approche à aucun moment d'une quelconque masturbation intellectuelle. Ça pose énormément de questions (peut-être toutes) et ça ne donne pourtant aucune réponse, ou bien peut-être que si après tout. C'est puissant, juste, sombre et lumineux. Euphoria sans les lumières, les artifices, la musique bruyante, la surexcitation, la superficialité. Alors, le virus n'a pas apporté beaucoup de bonnes choses, mais cet épisode est un véritable cadeau. Ce n'est ni enchanté, ni désenchanté. Ça prouve que l'on peut comprendre beaucoup de choses et ne rien changer parce qu'on ne ressent pas. Le scénario est admirable, il nous laisse un siège à côté de Rue et d'Ali mais ne nous demande rien : à part écouter. En période de fêtes ou non, spectateur de la série ou non, c'est un épisode absolument universel, passionnant, admirable et formidablement fait, à tous points de vue. La délicatesse, la sensibilité, la dureté et la douleur à fois. |
C’est à reculons que je me suis lancé dans cet épisode spécial. Car d’une telle série qui m’a autant fait vibrer et terriblement marqué, qui a engendré chez moi des sentiments divers (tristesse, joie, horreur, mélancolie, larmes, etc, etc), j’avais peur du vide, que ce retour me laisse sur ma faim, pire que je m’y ennuie, que sa vision me laisse de marbre. Car au final, l’ouragan Euphoria a-t-il existé ou n’est ce qu’un rêve/cauchemar/trip sous acide ?
Puis enfin, après moults indécisions, j’ai sauté le pas.
Euphoria revient donc avec son premier épisode spécial, un épisode de Noël, spécial confinement. Car c’est exactement cela, on a réduit toute la team à Rue et Ali qui discutant une heure durant dans un bar. Des discussions existentielles notamment qui soulèvent la question tout en se gardant bien d’y répondre : comment faire pour tenir debout ou juste avancer dans ce Monde qui s’écroule ? Et pourquoi ?
L’exercice n’est pas évident, mais il est réussi, je n’ai pas décroché une seconde, il faut que dire que les 2 comédiens/comédiens sont top, Rue est vraiment touchante et les dialogues ciselés.
En conclusion, pas de vague d’émotions, mais un ouf de soulagement. Même hyper loin des fastes d’autant, même en réduisant la série à son os, la fascination et la magie sont intacts. Vivement fin janvier pour le 2ème spécial, consacré à Jules