Euphoria
À 17 ans, Rue Bennett, fraîchement sortie de désintox, cherche à donner un sens à son existence. Elle se lie très vite à Jules Vaughn, une fille trans récemment arrivée en ville après le divorce de ses parents. Dans leur sillage gravitent Nate Jacobs, un sportif dont les problèmes de colère masquent des ...
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En cours | Américaine, US, IL | Pas de durée |
Drama, Drame, Crime | HBO | 2019 |
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1.08 - Répands du sel derrière toi
And Salt the Earth Behind You
La grossesse pousse Cassie à se rapprocher de sa mère. Tout comme ses camarades, elle doit à présent faire des choix.
Diffusion originale : 04 août 2019
Diffusion française :
04 août 2019
Réalisat.eur.rice.s :
Sam Levinson
Scénariste.s :
Sam Levinson
Guest.s :
Alanna Ubach
,
Allie Marie Evans
,
Austin Abrams
,
Elpidia Carrillo
,
John Ales
,
Mercedes Colon
,
Paula Marshall
,
Tyler Chase
,
Javon 'Wanna' Walton
,
Javon Walton
,
Janice LeAnn Brown
,
Brynda Mattox
,
Caleb Coffee
,
Evans Forde
,
Anthony S. Johnson
,
Chuck McCollum
,
Evan Michael Pinsonnault
,
Mel Fair
,
Jarrett Austin Brown
,
Roy Lee Jones
,
Rebecca Lee
,
Stevvi Alexander
,
Kamilah Barrett
,
Ryan Bertroche
,
Meeko
,
Bruce Wexler
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 24 mai 2020 à 22:14 |
Un dernier épisode en forme de tourbillon d’émotions et de bourrasque sensorielle, un vrai trip avec ses up et ses down, sa temporalité indéfinissable et ses séquences hallucinogènes comme une chorégraphie finale. Dans Euphoria, le bonheur est toujours éphémère, mais intense. Dans Euphoria, les personnages jouent aux grands, mais restent des enfants perdus en quête d’amour (incroyable Sydney Sweeney qui joue Cassie capable d’être femme hyper sexy puis de revêtir un visage enfantin d’une fille de 12 ans comme lors des scènes de son avortement). Dans Euphoria, on vibre en même temps que les personnages, on pleure avec eux, la proximité est telle que la frontière entre eux et nous (l’écran) n’existe plus et on entre en résonnance avec eux. Ainsi, j’ai jubilé que Kath et Ethan s’embrassent, j’ai compris Fezco obligé de verser du sang pour sauver sa peau, j’ai peur pour Rue amoureuse de Jules, personnalité vraie et attachante, mais trop névrosée pour ne pas être toxique, j’arrive à ne pas en vouloir à 100% à Nate, sociopathe ultime, pas du tout aidé par un père autoritaire et personnage fascinant par son côté obscur, fascination toujours, mais du côté lumière par Lexi, innocence virginale, toujours en retrait, dont on ne sait rien et j’ai été ému comme rarement par les souvenirs de Rue et son père. De manière totalement irraisonnable. Mais c’est ça quand on est sous drogue, tout est exacerbé, à commencer par les sentiments. Euphoria, ma came. Bon, elle reprend quand ? |
Avis favorable | Déposé le 16 août 2019 à 23:11 |
Un excellent épisode de conclusion à cette très forte première saison, qui par sa construction même aborde ses personnages d'un point de vue d'une certaine manière universel en parlant de l'adolescence, au-delà bien sûr de toutes leurs spécificités. Il y a quand même un grand nombre de scènes et plans incroyables dans cet épisode, dans son genre on est pas loin de la perfection. Une excellente nouvelle que la série ait été renouvelée pour une saison 2. |
Avis favorable | Déposé le 06 août 2019 à 20:05 |
Un final surprenant qui ne suit pas le modèle des sept précédents. Tous les masques tombent et révèle la nature des personnages : des adolescents désabusés, tristes et encore innocents (quoi qu'ils disent et fassent). Ce n'est pas aussi amer que j'aurais pu le penser, mais c'est tristement poétique. C'est doux, à l'image des larmes fluorescentes de Rue. L'impuissance de ces jeunes adultes forcés de grandir trop vite dans un monde où tout va trop vite, élevés par des parents trop occupés pourtant conscients du malaise. Zendaya est encore une fois magnifique, elle interprète Rue à la perfection. Sa relation avec Jules n'a pas suivi le chemin espéré, mais leurs sentiments sont là. Une relation ambigüe, sincère et désordonnée mais jamais malsaine. Nate, qui enfin laisse sortir sa rage (et plus contre lui-même, pour une fois) sous le regard fautif de son père. Maddy, qui réalise que rien n'est sain ou bon dans sa relation avec Nate. Cassie, princesse désabusée qui se retrouve seule. Kat, qui enfin ouvre de nouveau son cœur malgré les risques. Et Fez, prêt à prendre tous les risques pour s'en sortir. Ce qui est bien, avec ce final, c'est qu'il pourrait conclure la série. Euphoria fonctionne totalement en série limitée. Elle fait le portrait d'une jeunesse occidentale perdue, pourrie gâtée mais en grand manque d'authenticité et de repères. Des tranches de vie qui trouvent chacune une conclusion. En même temps, continuer à raconter leur histoire est totalement plausible également.
Spoiler
Rue pourrait être morte depuis le début, et l'épisode final nous amène au moment de son décès (la magnifique scène musicale qui clôture l'épisode regorge de pas mal d'indices), mais elle pourrait juste avoir replongé (et c'est, à mon avis, ce qui s'est passé). Dans tous les cas, la série propose vraiment un regard neuf sur le monde actuel et j'attends la suite avec curiosité. Le montage, la musique et la photographie étaient particulièrement travaillés (et réussis), avec le Bal d'Hiver en fond et tout plein d'élipses qui nous racontent les derniers évènements dans la vie des personnages. La voix-off de la mère de Rue en fil rouge est efficace, de par sa mélancolie mais aussi de par son aspect universel, pouvant s'appliquer à tous. Une vraie belle réussite. |
Je suis passé totalement à côté de ce final, pas que ce soit un mauvais épisode, ça reste très bon, mais je sais pas à aucun moment je suis rentré dedans. C'est peut être dû à un montage trop brouillon, les retours en arrière trop utilisés, manque de scènes fortes. Je m'attendais à plus pour un final.
Il y'a quand même pleins de scènes que j'ai aimées, comme Rue et son séjour à l'hôpital, la rage de Nate, Jules et Rue qui se barre de la soirée à vélo, Rue qui monte pas dans le train, l'avortement, Fez, .... bref j'ai pas non plus détesté !