Freaks and Geeks
La série est axée sur la vie d'une adolescente Lindsay Weir et de son frère cadet Sam, tous deux scolarisés au lycée McKinley, dans le Michigan durant l'année scolaire 1980-1981. Les amis de Lindsay constituent ceux qu'on appellent les Freaks, groupe de rebelles peu enclin aux études qui préfère sécher les ...
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Terminée | Américaine | 45 minutes |
Comédie dramatique, Comedy, Drama | NBC, Série Club | 1999 |
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1.04 - Contrôles et hormones
Tests and Breasts
Après s'être fait humilié en plein cours d'éducation sexuelle car ne connaissant rien au sexe et mal informé, Sam s'y intéresse. Daniel est menacé par Kowchevski, le professeur de mathématiques, de redoubler s'il ne réussit pas son examen. Lindsay lui propose de l'aider à réviser ses maths. Lors d'une pause, Sam demande conseil au Freak. Daniel lui confit un film pornographique que Sam visionne avec Neil et Bill. Si Neil a encaissé, Sam et Neil sont mal à l'aise. Après une tentative vaine de demander à Kowchevski un délai pour l'examen, elle décide d'aider Daniel, qui a volé le questionnaire, à tricher. Mais lorsque le professeur de mathématiques commence à douter après que l'élève cancre ait obtenu une bonne note, tout ne se passe comme prévu pour les deux lycéens, dont Lindsay qui doit mentir. Fredericks s'entretient seul avec Sam, après avoir les questions d'un devoir pour le cours et lui raconte ce qu'est le sexe, qui en ressort moins dégoûté et demande au coach s'il comprend une blague qu'il a entendu. Convoqués par Rosso et Kowchevski, Lindsay et Daniel maintiennent leurs « versions des faits », avec les parents de la jeune adolescente, au courant du soupçon de tricherie et venus soutenir leur fille. Quand Kowchevski demande à Daniel de repasser le test, il le fait et écrit un mot contenant le nom de groupe Led Zeppelin et raconte peu après son histoire qu'il est dans la catégorie des cancres alors qu'il ne le souhaitait pas. S'ensuit une crise de rire de Lindsay et une dispute entre le corps enseignant et les parents Weir.
Diffusion originale : 06 novembre 1999
Diffusion française :
06 novembre 1999
Réalisat.eur.rice.s :
Ken Kwapis
Scénariste.s :
Bob Nickman
Guest.s :
Alan Simpson
,
Lizzy Caplan
,
Mary-Margaret Lewis
,
Omri Katz
,
Judith Drake
,
Marco Gould
,
Renee Cohen
Je me souviens trop d’un édito des Inrockuptibles qui dégageait tous ce que je déteste dans ce magazine, à savoir son aspect élitisme parisien. Dans cet édito, l’auteur regrettait que le monde « culte » perdait de son sens et attaquait ceux qui considèrent les 2 premiers OSS117 comme culte. Pour eux, ces films ne sont pas culte, car vus et aimés de millions de personne. Pour eux, culte signifie confidentiel, quelque chose qu’une poignée de gens (les « Vrais » surement) connaissent et apprécie. Et en contre-exemple, ils citaient Freaks and Geeks. Moi qui suis à l’épisode 5, cet édito confirme ce que je pense depuis un moment, les Inrocks ne regardent pas les séries jusqu’au bout, ils visionnent le début et se masturbent sur ce qu’ils imaginent la suite. Ce n’est pas possible autrement.
Car F&G n’est pas nul, non, c’est certain. Mais la série est tellement sage, tellement propre sur elle, tellement peu subversive, que j’ai du mal à imaginer, à part ceux qui l’ont suivi ado à sa sortie, qu’on puisse, aujourd’hui, accrocher à fond à elle. Ok, les 3 geeks sont attachants, mais leurs histoires sont tellement coincées du cul, tellement conservatrices dans leurs propos que la série vieillie super-mal. Ici, cette intrigue sur le traumatisme de Sam qui a vu un porno est d’un gênant, il y a un côté moralisateur pas éloigné de 7 à la maison. D’autant que cela se termine sur un moment involontairement chelou où un professeur s’enferme avec un gamin de 10 ans dans une pièce pour lui expliquer la vraie sexualité. Bref, je n’ai pas accroché ce subplot. Tout comme j’ai décroché de l’autre avec Linsay qui aide Daniel à tricher. C’était vraiment bas de gamme (et les mimiques Beau Gosse de James Franco m’irritent pas mal).
Donc F&G est sympa, éventuellement elle peut se laisser suivre gentiment, mais je ne vois ce qu’elle a de culte ou de génial. A part le fait d’être confidentielle.