Ah le voila mon centric sur Laurel que je réclamais tant :)

L'affaire de la semaine est pas mauvaise (contrairement a celle du précédent) meme si elle est la juste pour meubler en attendant que le fil rouge avance.

J'aime bien les flashbacks meme si a force d'en voir ça casse le suspense qu'il pourrait y avoir sur certaines choses.

(Sinon comme par hasard quand Laurel a sa 1ère scène de sexe on voit quedal et ça coupe au bout de 5 secondes ahah, le créateur de la série a choisi son camp :()

Les flashforwards sont en effet bien moins intéressants que d'habitude mais la série est déjà suffisamment bien lancée pour se permettre une "pause" dans le teasing et le rythme effréné du fil rouge.

Le rythme au contraire est plus naturel, les choses avancent par elles-mêmes. C'est plus "calme".

Cela dit cette petite baisse de régime est compensée par l'affaire du jour qui est de loin celle à qui j'ai le plus pu m'identifier, m'impliquer et me faire un avis. Comme quoi c'est vraiment un point qui s'est amélioré avec le temps (les personnages semblent aussi plus à l'aise). Il est vrai que ce n'est pas sans passer par plusieurs facilités. Par exemple réduire chaque juré à UNE caractéristique de leur personnalité "la femme enceinte" "le footballeur", etc... et de cocher tout bêtement "oui" ou "non" en observant leurs réactions (attention : pour devenir avocat, il faut aussi faire mentaliste), c'est un raccourci assez facile et peu crédible utilisé pour faire du suspens. Mais ça a son charme, selon moi ça fait partie d'un certain packaging un peu too-much et hyper scénarisé/rendu intéressant pour une série TV, qui est nécessaire et qui assure un certain divertissement.

Par contre il n'y a que moi qui ait halluciné quand j'ai compris que ce sont les avocats/procureurs qui choisissent chacun leur tour les jurés d'un procès de meurtre ? Que ce soit la juridiction américaine ou la série (ou les deux), c'est assez loufoque, sur le coup ça m'a assez interpellé.

Mais cette série finalement c'est loin d'être une histoire de procès. Elle joue sur plusieurs plans pour raconter son histoire et chacun a leur rôle (les flashforwards (= le teasing), le fil rouge du meurtre de Lila (= la vie privée d'Annalise), l'étude du jour (= le développement des étudiants et autres persos secondaires). Elle adopte aussi le format "des centrics mais pas trop", c'est-à-dire mettre un personnage du cast au centre chacun leur tour pour les relier au cas du jour et dans le contexte faire ressortir des choses intéressantes. Après Connor et Michaella, c'est au tour de Laurel. Ce procédé me rappelle un peu Dr. House, et d'autres séries doivent être concernées aussi. C'est efficace.

Je suis aussi ravi de voir que les deux assistants d'Annalise ont pris un peu plus de profondeur.

Et puis ils sont présents à chaque épisode mais il faut bien les citer alors une petite liste d'éléments qui sont toujours au top :

- Viola Davis

- Le Cliff

- Une ambiance noire très bien rendue

C'est toujours bon effectivement, un petit bémol pour le cas du jour, j'aurais aimé plus de complexité de l'affaire la on a le gentil garçon qui défend sa maman. Et la pirouette de faire annuler le procès j'ai l'impression qu'on peut faire la même chose à chaque fois non? Sinon j'aime bien le jeu de chambrante entre les deux garçons de l'équipe, ils me font rire a chaque fois.

Et bien moi je prends toujours un pied monstre. L'enquête du jour était certes classique mais montre un aspect de la justice américaine qui m'intéresse. Je suis toujours surpris par la façon dont fonctionne le système américain et notament le jury ici. Et j'ai bien aimé voir Laurel un peu plus en avant.

Par contre le fil rouge c'est de l'or en barre à chaque scène. Et bon dieu ce cliff ultra réussi (bien qu'un peu trop gros le coup du "je remarque la couleur du papier peint). Le personnage d'Annalise est d'une complexité incroyablement géniale.

Un peu moins spectaculaire que les épisodes précédents, mais cela n'en reste pas moins un épisode de bonne facture - et qui nous permet d'apprendre à connaitre un peu mieux Laurel.

Par contre je ne comprends décidément rien au système judiciaire américain, du coup les enjeux du "cas" de l'épisode me sont passés très au-dessus de la tête.

Petite (mais toute petite) baisse de rythme. Mais ça reste toujours top !

On respire surtout cette semaine avec un cas où on ne déteste pas l'accusé comme le dit Laurel. Dommage que les flash-forwards soient un peu inutile.

Par contre et encore une fois, le cliff' est démentiel. Sur ce point, y'a pas à dire, ils sont vraiment fort.