Un bel avis.
It’s a Sin
It's a Sin
Ritchie, Roscoe, Colin et leurs amis s'installent à Londres en 1981. Ils sont homosexuels et vont être frappés de plein fouet par le sida, qui se propage dans la communauté gay.
Terminée | Pas de nationalité | 46 minutes |
Drama, Mini-Series | Channel 4, Youtube | 2021 |
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1.01 - Épisode 1
Episode 1
Septembre 1981 à Londres. Un groupe de jeunes homosexuels, dont Ritchie, Roscoe et Colin, partage un appartement et la même envie de trouver leur place dans la capitale. Leur insouciance est bientôt assombrie par les débuts d'une épidémie mortelle qui frappe certaines de leurs connaissances.
Diffusion originale : 22 janvier 2021
Diffusion française :
22 janvier 2021
Réalisat.eur.rice.s :
Peter Hoar
Scénariste.s :
Russell T. Davies
Guest.s :
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Avis favorable | Déposé le 22 décembre 2021 à 23:59 |
Un pilote exemplaire avec une galerie de personnages très attachants et un mix saisissant entre oisiveté de la jeunesse, découverte de soi, et drames tragiques liés au tabou de l'époque qui plane. Cela tient dans le détail tout au long du pilote (la scène d'ouverture qui t'annonce texto que l'histoire est mensongère, les préservatifs jetés car "c'est juste pour ne pas faire tomber une fille enceinte"). Jusqu'à l'intrigue de Neil Patrick Harris, l'acteur le plus "expérienté" de la série, ce qui colle super bien au propos du personnage, qui agit comme le guide pour le spectateur et pour l'un des protagonistes... dans une intrigue qui devient progressivement glauquissime. Au terme de l'épisode, on se rend compte qu'on est sûrement en train d'admirer une série mission suicide. C'est assez fort de partir d'un postulat de "ok, découvrons tous les personnages et introduisons leurs personnalités, leurs rêves", et non seulement d'arriver à le faire avec brio, mais aussi de montrer qu'ils ont déjà sûrement passé un point de non-retour. On est déjà embarqué dans leurs rêves fous. La scène finale est glaçante, mais c'est trop tard, on est déjà enivré... |
Avis favorable | Déposé le 15 mai 2021 à 22:05 |
Ok. J'ai adoré ce premier épisode, et ce, dès les premières secondes (en même temps, compte-tenu de la BO et de mes goûts musicaux, ça ne pouvait que fonctionner). Je pense que je vais adorer cette série, et qu'il est fort probable que je pleure d'ici un (ou deux) épisode. En quelques minutes, on arrive tout de suite à s'attacher à l'ensemble des personnages. Ils sont plein de vie, pétillants. C'est super beau à voir. Et c'est d'autant plus tragique qu'on sait ce qui va se passer par la suite. Le virus est là, de plus en plus présent et incidieux, par le biais des rumeurs, des amis que l'on voit s'en aller (superbe Neil Patrick Harris d'ailleurs, j'étais ravie de le revoir), et par les journaux qui détournent le vrai problème. Je redoute autant que je suis pressée d'avancer dans le scénario. |
Avis favorable | Déposé le 04 avril 2021 à 22:07 |
C’est tout vivant, joyeux, et coloré, on nous fout tout de suite le sourire aux lèvres. Mais le temps passe, la mort rode. La société invisibilse et tue. Et tout devient plus vain, plus tragique. |
Avis favorable | Déposé le 26 mars 2021 à 10:42 |
Mais dès la scène sur le ferry où Ritchie jette la boîte de préservatif, le drame qui s'apprête à les frapper assombrit l'apparente frivolité des premiers pas dans l'âge adulte. Le choix de Smalltown Boy en générique de fin est d'autant plus douloureuse qu'elle avait déjà été utilisée dans le film 120 battements par minute de Robin Campillo, révélant qu'au-delà d'un combat contre le virus, c'est celui de toute une communauté qui doit avancer malgré le regard que lui porte la société. Bref, RTD confirme qu'il a un bel avenir à la télévision anglaise avec ce format de mini-séries. Ah, revoir Neil Patrick Harris - en vendeur de costumes évidemment - c'était chouette aussi. |
Je crois bien que RTD m'avait manqué. C'est hallucinant cette capacité qu'il a à rendre immédiatement attachant ses personnages en une scène. L'épisode dure 45 minutes et on est à fond derrière quatre personnages. Soit tout ce que Chibnul n'arrive pas à faire en deux saisons.
Tout est hyper bien narré et fourmille d'idées. Vraiment un très bon pilot et décidement Neil Patrick Harris est un très grand acteur.
Je me suis surtout rendu compte d'un truc que je n'avais pas capté avant : RTD a vécu ses années-là. C'est un survivant en fait. Difficile d'ailleurs de ne pas voir une sorte de transposition de l'auteur dans Colin.