Tout comme l'épisode sur Betty avait fait faire un bond à l'histoire, celui-ci ne déroge pas à la règle avec l'attention portée sur Jill, une autre facette du mouvement féministe loin des clichés du genre. Ses scènes fonctionnent très bien avec celles de Phyllis, toujours aussi passionnante, et l'épisode a plus de saveur quand il se concentre sur la politique uniquement, plutôt que les vies personnelles des personnages (dans ce sens-là, Gloria ou Brenda plombent un peu l'histoire). J'ai beaucoup apprécié la représentation du sexisme latent, auquel Phyllis assiste malgré ce qu'elle peut penser. Elle et Jill ont d'ailleurs une conversation très intéressante qui se finit mal, mais qui répète toujours les mêmes rengaines et même en 2020, on en est encore là. Je trouve que l'épisode montre surtout que malgré les fautes et le comportement indécent de certains hommes (le patriarcat, en gros), les femmes se sont toujours fait beaucoup de mal entre elles. Et de voir qu'une guerre entre femmes concerne les femmes par rapport aux hommes, ça fait toujours grincer des dents.