C'est ce genre d'épisode qui fait de Penny Dreadful une série à part. En effet, avec des saisons plutôt courtes, cela peut sembler risqué de consacrer un épisode entier à un flashback. Forte de la réussite de celui de la première saison, cette série pouvait largement se le permettre. Et encore une fois, le pari est gagné.

Le plus intéressant, c'est qu'encore une fois l'épisode pourrait fonctionner de manière totalement indépendante et déconnectée du reste de la série.

J'aurais volontiers noté un peu mieux, mais le cabotinage de la sorcière m'a parfois un peu gêné...

J'imagine que c'est le genre d'épisode qui convainc totalement ou pas du tout. Je serai plutôt dans la seconde catégorie. Si je reconnais toujours les qualités visuelles de la série, j'ai trouvé ce flash-back un poil convenu. Et c'est bien souvent le problème de Penny Dreadful: se cantonner à un certain classicisme, sans vraiment se démarquer des récits fondateurs. Néanmoins, comme pour celui de la saison 1, je trouve intéressant de découvrir les étapes qui ont mené Vanessa Ives jusqu'à la saison 1.

Je préviens tout de suite : je n’arriverai pas à être impartial pour juger cet épisode.

Certains diront que cet épisode flash-back était dispensable. À ceux-là, je dirais qu’ils ont sûrement raison. Pour autant, mon dieu que cet épisode est magnifique. Tellement magnifique qu’il m’a un peu fait oublier qu’il ne faisait pas spécialement avancer l’intrigue.

C’est bien simple : J’ai presque tout aimé dans cet épisode. Les acteurs sont bons (magnifique Patti LuPone), l’histoire est passionnante, les dialogues vraiment bien écrits (tous les échanges entre Ives et Joan sont un véritable régale), les paysages splendides, l’ambiance toujours aussi soignée… Bref, pour moi c’est du très grand Penny Dreadful.

Côté thématique, on retrouve tout ce qui fait l’attrait de la série : la religion, la monstruosité, l’intolérance, l’apprentissage, le bien contre le mal… etc. La relation entre Vanessa Ives et cette femme rejetée et incomprise fonctionne à merveille et permet d’approfondir le personnage et de comprendre davantage certaines de ses réactions.

J’ai beaucoup aimé cet épisode également pour sa manière de mettre en valeur ses personnages féminins. Qu’ils s’agissent d’Ives, de Joan ou d’Evelyn Poole, c’est bel et bien les femmes qui ont le pouvoir dans cet épisode et cela est amené de manière tout à fait convaincante.

Oui, je suis conquis et la seule chose qui m’empêche de mettre une excellente note, c’est le fait que ce petit retour dans le passé semble légèrement décrocher du reste et qu’il n’était sans doute pas utile qu’il fasse l’objet d’un épisode entier (d’une heure qui plus est).

Mais bon, comme je le disais au début de cet avis, je ne serai pas impartial concernant cet épisode et je refuse de bouder le plaisir que j’ai pris en le regardant.

J'ai adoré cette épisode. Le jeu d'acteur étais pour moi parfait (enfin bon on y est habitué).

L'histoire étais super intéréssantes et tout étais très bien fais !