Toujours aussi solide sur la forme et j'aime bien ce qu'ils font avec la psychologie de Daniel, mais ce côté là mis à part j'ai trouvé la seconde moitié d'un intérêt très relatif. Après ça reste cohérent – même si je trouve la fin un peu grosse.

Et puis les personnages de Tawney et Teddy Jr s'orientent vers un profil inintéressant et un peu stéréotypé (même si parfaitement crédible, bien sûr). A moins qu'on assiste à la "rédemption" de ce dernier mais ça m'étonnerait vu le drama que ça enlèverait.

On dirait d'ailleurs que le ton assez sombre/l'atmosphère pesante des 3 premiers épisodes est retombée (à part la séquence avec le shériff, bien écrite et plus riche qu'elle n'y parait à mon avis) mais j'imagine que ça va revenir pour la fin de saison.

Excellent épisode encore une fois, avec en toile de fond une belle critique de ce qu'est devenue la société ces vingts dernières années...

Un épisode où l'introduction est un gars jouant à Sonic sur Master System avec un stick analogique ça laisse présager que du bon.

Plus sérieusement c'est un (très) bon épisode avec des scènes très fortes. Comme d'habitude les flashbacks de la prison sont réussis, j'aime bien la relation que Daniel entretient avec son voisin de cellule.

Je ne sais d'ailleurs toujours pas quoi penser de ce personnage car finalement on ne sait pas si c'est un monstre ou non. En tout cas la scène avec sa mère dans le magasin est remarquable, que ce soit en terme de réalisation, de BO qu d'intensité.

Bon là où la série ne me convient pas c'est sur son aspect religieux qui me gave de plus en plus. La blonde est vraiment chiante dans son rôle et la relation qu'elle noue avec Daniel m'insupporte.

Par contre voir Daniel redécouvrir les plaisirs de la vie c'est toujours aussi fascinant, le personnage oscillant entre adolescent en quête de sensation et prisonnier de 40 piges blasé de tout.

la série subit depuis deux épisodes un léger trou d'air, elle perd un peu de son originalité, de sa superbe. ça reste toujours un bel objet mais le mojo est en berne