Il y avait bien un propos ici. Je ne suis pas sûr que les scénaristes l'aient vu.

Dan Harmon dans la courte vidéo de fin explique que le but était que cela soit Morty qui rompt avec son amoureuse (plutôt que l'inverse). Et que c'était ça qui l'intéressait dans l'épisode. Cela me laisse assez circonspect tant il est facile de voir un parrallèle entre Planetina (doublée par Alison Brie qui a été découverte par.... Dan Harmon) et la série elle-même, gérée également par des vieux monsieurs qui lui font aller à des conventions et gagner ainsi de l'argent. L'épisode s'ouvre d'ailleurs avec Rick et Morty qui achètent des t-shirt à leur propre effigie. L'épisode raconte ensuite que Planetina / la série devient hors de contrôle et que la personne qui en récupéré la propriété (les fans ? / Adult Swim ?) doivent la laisser partir. Cette partie finale est plus confuse et créé, à mon sens, un épisode qui n'est pas vraiment fini.

Cela étant dit, je retiens de cela, que la liberté du show passe probablement par une évolution certaine des personnages (Morty tombe amoureux et Beth montre pour la première fois de l'affection maternelle), quite à effectivement que cela soit moins drôle, moins cynique et donc de fait moins "Rick and Morty".

Un épisode assez particulier dans R&M, où la série se pose un peu dans son intrigue A et permet de faire quelque chose d'assez touchant sur la fin. C'est plus calme et aussi plus pertinent : la métaphore sur la planète Terre qui se défend et qui ne voit plus qu'une solution est assez frappante et juste. Et oui c'est bien pour moi une planète que représente le love interest de Morty - pas une activiste. Déjà de par le nom, et ensuite avec tout le passage où on évoque une négociation pour la vendre, et autres. Vu le profil de Harmon et des autres épisodes de la série sur des intrigues jugées progressistes, on aurait pu avoir nettement piure.

L'intrigue B est moins top mais au moins Summer et Rick ont une aventure, quelques gags sont ok et ya un lien thématique. On n'est pas à des sommets mais je dirais que c'est dans la bonne moyenne R&M moderne.

Troisième épisode et pour l'instant, un sans-faute, c'est assez rare chez R&m pour le notifier. J'ai même préféré celui-ci au précédent, car, derrière les bonnes idées (les fêtes partouzes dans les fins de monde (vivement la nôtre) ou le très bon personnage de Planetina (ou comment la bonne conscience militantisme peut rapidement se transformer en terrorisme écologique)), il y a eu une pointe de tendresse et un fin est assez émouvante. Même Jerry m'a fait rire (lorsqu'il pense que sa femme et son fils se dispute pour un jeu de société).

Ah l'Amour, c'est pas une chose évidente.