Sherlock
Les aventures modernisées du plus célèbre des enquêteurs : Sherlock Holmes et de son ami et assistant, le Dr Watson. Un remake vivant et drôle du classique de Arthur Conan Doyle revisité par Steven Moffat.
Terminée | Anglaise | 90 minutes |
Policier, Crime, Drama, Suspense | BBC One, France 4 | 2010 |
8 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
1.01 - Une étude en rose
A Study in Pink
Héros de guerre et invalide depuis l'Afghanistan, le Dr Watson fait la connaissance d'un personnage étrange et fascinant, un certain Sherlock Holmes, à la recherche, comme lui d'un colocataire. Dans le même temps, une vague incompréhensible de suicides déroute Scotland Yard. Seul Holmes peut les aider.
Diffusion originale : 25 juillet 2010
Diffusion française :
25 juillet 2010
Réalisat.eur.rice.s :
Paul McGuigan
Scénariste.s :
Steven Moffat
Guest.s :
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 16 mai 2019 à 02:37 |
C'est surtout diablement efficace. Cumberbatch et Freeman ont en effet une alchimie dingue et ils portent seuls ce pilot. Et du coup, on se laisse entraîner et on part nous-aussi à l'aventure. |
Avis favorable | Déposé le 23 juillet 2014 à 08:32 |
Un épisode rafraîchissant, les personnages sont très bien joués et vraiment bien construits. Les scènes de déduction sont fantastiques de détail et l'histoire est bien foutue, sans faire dans le gore auquel m'avaient habituées les séries anglaises. Gravement validé donc ! |
Avis favorable | Déposé le 04 juin 2014 à 08:48 |
Un pilot qui scotche le spectateur du début à la fin. Et pour un premier épisode de 90 minutes‚ c'est fort‚ très fort. |
Avis favorable | Déposé le 09 mai 2014 à 18:10 |
L'idée d'un Sherlock Holmes Moderne est très intéressante et extrêmement bien, j'étais à la base vraiment intrigué mais les personnages sont interprétés avec brio et le duo Holmes/Watson fonctionne très très bien. Que dire de plus sinon que c'est très agréable, que ça tien bien sur la longueur et que l'enquête est intéressante avec un dénouement vraiment génial, l'atmosphère qui se dégage pendant le face à face est vraiment tout en tension. C'est pour moi un excellent pilote.... |
Avis favorable | Déposé le 26 mars 2014 à 17:02 |
Que dire de plus que ce qui a déjà été dit... Bon bin il faut faire une critique de 100 caractères et... C'est bon ! |
Avis favorable | Déposé le 16 janvier 2014 à 08:16 |
Brillante adaptation du roman de Conan Doyle. Arriver à respecter ainsi le personnage tout en le transposant dans le monde moderne est une belle réussite. Et cela s'appuie sur un casting parfait. |
Avis favorable | Déposé le 15 janvier 2014 à 17:07 |
Un pilote très sympathique avec une réécriture solide du personnage S.H à la fois drôle et attachant. De plus la réalisation est dynamique et les enquêtes semblent prenantes. |
Avis favorable | Déposé le 26 décembre 2013 à 22:48 |
C'est un pilote fascinant et exemplaire. Avec du recul, il représente déjà parfaitement bien la série dans toutes ses forces et ses quelques faiblesses. Il faut vraiment revoir ce pilote après avoir vu tout le reste de la série, et surtout le confronter avec le Unaired Pilot, la version de 60 minutes qui a convaincu la BBC de commander la série et de lui donner plus d'ampleur. On comprend, en croisant ce qui est présent dans chaque version avec les différences, tout ce qui est essentiel à l’univers de la série : un duo d’acteurs charismatiques, une réalisation qui a certes pris un coup de vieux mais qui était révolutionnaire à l'époue pour accompagner des idées qui réinventent le genre de la série d’enquête, et un angle psychologique chez les antagonistes qui prend à revers nos attentes et permettent d'étudier les protagonistes sous des aspects humains plus inattendus. Tout est là dès le début. Et en même temps, on sent qu’on en est encore qu’à des balbutiements timides. Cumberbatch est excellent mais cherche ses marques. Watson n’est pas encore l’homme et l’ami qu’on connait ensuite. Cela donne à tout le pilote une ambiance atypique assez attachante, comme un enfant qui fait ses premiers pas. Et en même temps, c'est une atmosphère qui reste inégalée par la suite de la série. Une sorte de teinte assez nostalgique d’avance. Je pense que c’était voulu : tout l'épisode est construit autour de la découverte de l'inconnu, non seulement pour les deux protagonistes entre eux, mais aussi la découverte par les créateurs de ce qu'ils peuvent eux-mêmes faire avec cette série. Le champ des possibles est infini quand on réinvente une des oeuvres les plus adaptées en ayant trouvé, peut-être par inadvertence, une formule parfaite. Je pense en effet que Steven Moffat et Mark Gatiss n'avaient pas prévu à la base de caster des futures superstars et de créer un des shows les plus populaires de sa génération. Comme pour symboliser cette avancée dans l'inconnu, toute l’action se passe majoritairement de nuit, ce qui est assez unique à cet épisode dans la série. De façon paradoxalement assez apaisante, toute la fin est presque paisible, après des débuts tonitruants qui nous destabilisent pour nous impressionner sur la maîtrise du détective et de ses déductions. Il fallait en effet planter le décor rapidement, et on a bien sûr une montée en tension bien réussie à la fin, mais on sait déjà que le danger est factice pour les protagonistes. Ca tombe bien, puisque tout l'enjeu n'est pas de savoir si le méchant va tuer le gentil, mais si le gentil (?) s'estime tellement supérieur au méchant (?) qu'il risque de causer sa propre chute. Bien sûr, Watson est là pour frustrer le spectateur et Sherlock, en nous privant de réponse... mais aussi en sauvant déjà Sherlock. Le tout est présenté de façon gamifié comme un jeu, mais déjà très intéressant. On nous révèle enfin que la mystérieuse personne surpuissante qui agissait comme une ombre planant au-dessus de Watson tout au long de l'épisode... n’est en fait que le frère de Sherlock. Ceci nous est révélé dans une scène à la musique plutôt légère, presque affectueuse et comique. J’ai toujours trouvé cette anticipation autour de ce personnage super bien faite, et ce désamorçage final nous rappelle qu'on ne va pas vivre la plus grande série d'espionnage de tous les temps ou que sais-je, mais bien une histoire basée sur les relations, fraternelles dans le cas de Mycroft. Tous les personnages secondaires de la série sont d’ailleurs déjà présents, la plupart anodins, et on mentionne déjà Moriarty, ce que j’avais oublié. C’est assez simple comme construction mais largement suffisant vu le format 3 * 90 minutes adopté par cette succession de télé-films plus que vraie série télé. Et puis, le vrai coup de génie de l’épisode, c’est de parvenir à chaque seconde de faire illusion sur les déductions de Sherlock. Les scénaristes parviennent en effet à nous faire croire que ce sont des génies, alors qu’ils ne le sont pas. La très belle idée de glisser de la technologie et de la “triche” (comme des recherches sur internet ou de la fouille longue) permet de faire passer la pillule (sans mauvais jeu de mot) sur tout le reste. L’autre super idée est présente dès le début, c’est celle de faire faire à Sherlock une erreur lors de sa première grosse analyse du passé de Watson, pour humaniser le personnage et rendre crédible ensuite toute l’affaire en rose qui est épatante de simplicité. La série a déjà posé toute la base de son discours : c’est l’histoire d’un sociopathe détective consultant qui se fait un meilleur ami qui le voit différemment de tous les autres, pour lui permettre petit à petit de regagner une humanité. C’est d’ailleurs ça, la vraie modernité de la série, pas seulement l’invention (ou en tout cas, l’hyper-popularisation) des SMS qui s’affichent en l’air ou des montages de déduction épileptique. Mais bien de réinterpréter un personnage culte avec de réels parti-pris. Le rendre accessible, complexe, enrageant, attachant. En fait, c’était dès le titre : il ne s’agit pas de “Mr. Holmes” ou du “Détective Holmes”, mais bien de “Sherlock” : un titre personnel, controversé, atypique, un choix d’interprétation d’une oeuvre mais aussi un titre qui claque par sa modernité et comment il s’inscrit facilement dans l’air du temps. Tout était déjà dit dès le titre ? Sans aller jusque là, ce pilote demeure simple, efficace, mais au fond juste parfait concernant Sherlock et John, donc l’essentiel. Le reste n’est que des fioritures et de l’enrobage du fond, mais constitue un spectacle tellement bluffant et original dans sa subversion du genre, qu’on en redemande déjà ! |
Avis favorable | Déposé le 27 mai 2013 à 00:26 |
Très bonne entrée en matière ! Le personnage est attachant et parfait sur tous les bords, une série excellente ! |
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Critique : Sherlock 1.01
Sherlock Holmes est probablement l’un des personnages de fiction qui a le plus fasciné et surtout qui a été le plus adapté, aussi bien au cinéma qu’à la télévision. Alors, que peut bien nous raconter de plus ce nouveau Sherlock ?
Un premier épisode très enthousiasmant que j'ai beaucoup apprécié ! Les deux acteurs sont formidables, avec un Watson que j'ai immédiatement trouvé attachant et un Sherlock aussi irritant que charmant (bon, plus charmant qu'irritant, quand même). Ils sont tous deux très différents mais se rapprochent dans leurs parties plus sombres, ce qui crée une certaine profondeur dans leur relation.
L'enquête policière n'est pas le meilleur élément de l'épisode mais pour autant j'ai trouvé que c'était bien tenu, avec un bon déroulement et un final franchement réussi.
J'ai juste envie de savourer le peu d'épisode qu'il y a dans cette série intrigante et différente !
J'ai juste envie de savourer le peu d'épisode qu'il y a dans cette série intrigante et différente !
T'inquiete, tu vas parfois avoir bien le temps de savourer certains épisodes qui vont paraître durer une éternité. ;)
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Mdr, ça promet merci !!
Après, cela n'engage que moi, beaucoup sur le site ont adoré cette série (avec quelques réserves parfois). Perso, j'ai trouvé le format 90 minutes hyper indigeste.