Sherlock
Les aventures modernisées du plus célèbre des enquêteurs : Sherlock Holmes et de son ami et assistant, le Dr Watson. Un remake vivant et drôle du classique de Arthur Conan Doyle revisité par Steven Moffat.
Terminée | Anglaise | 90 minutes |
Policier, Crime, Drama, Suspense | BBC One, France 4 | 2010 |
8 avis favorable
0 avis neutre
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3.02 - Le signe des trois
The Sign of Three
Sherlock doit affronter son plus grand défi : prononcer le discours en tant que garçon d'honneur lors du mariage de John ! Mais les apparences sont trompeuses. Un danger mortel rôde autour de la réception et un invité ne va pas voir l'ouverture du bal. Sherlock doit donc remercier les demoiselles d'honneur, résoudre l'énigme et arrêter un tueur !
Diffusion originale : 05 janvier 2014
Diffusion française :
05 janvier 2014
Réalisat.eur.rice.s :
Colm McCarthy
Scénariste.s :
Stephen Thompson
Guest.s :
Alfred Enoch
,
Yasmine Akram
Tous les avis
Avis neutre | Déposé le 07 janvier 2014 à 00:12 |
J'avais accepté le fan-service et l'humour pour le retour attendu de Sherlock mais là je suis perplexe. J'ai bien aimé Janine la demoiselle d'honneur de Mary. On approfondit relation de Sherlock avec Mycroft Mary est vraiment intéressante et a déjà trouvée sa place dans le duo. Un épisode comique : ça change mais en bien ou en mal j'hésite encore. C'était si différent des précédents épisodes que je ne sais pas si le ninja ou le méchant chien étaient mieux. Si Sherlock avait plus d'épisodes on pourrait alterner entre l'humour et les enquêtes. Elementary a au moins 20 épisodes pour jouer avec l'humour et les personnages. Bilan : jaime toujours Sherlock mais j'ai eu l'impression d'avoir perdu du temps. |
Avis favorable | Déposé le 06 janvier 2014 à 18:46 |
Ca, c'est clair que personne d'entre nous ne l'avait vu venir : Sherlock devenant une comédie. Si le choix risque de déplaire, je dois avouer qu'il me satisfait plutôt. Quoi de mieux en effet que de basculer dans la sitcom comique la plus complexe après une saison 2 particulièrement sombre et avant un final qui - je suppose - ne sera pas particulièrement gaie. On sort carrément et pour la première fois, sans doute, depuis le début de la série, du sacro-saint carcan de l’œuvre originel. Stephen Tomphson aidé par Gatiss et Moffat (dont on sent particulièrement l'empreinte ici dans le maniement des punchlines) nous livre un épisode sur un Sherlock très différent par rapport à ce dont on était habitué. La prestation survolté de Cumberbach renvoi directement à Doctor Who (notamment à son speech final au mariage). Tomphson dérive donc son personnage principal en le rendant pour la première fois humain (à part peut-etre dans "La Vie privé de Sherlock Holmes" le film de Billy Wilder). Assurément le personnage et la série dans son entier, y gagnent. Cela dit, comme d'habitude, l'épisode aurait gagner à être raccourcie de 20 minutes. Si certaines idées auraient sans doute gagné à être approfondies (le Parlement Holmes est une idée très intéressante), d'autres passages auraient mérité quelques bons coups de ciseau. Il n'empêche que cet épisode finit tout de même dans son dernier 1/4 d'heure par échapper à la célèbre "malédiction du second épisode" qui veut que celui-ci soit toujours largement en dessous des deux autres. C'est déjà cela de gagné, même si je n'ai toujours aucune foutu idée de ce que Gatiss et Moffat voulaientt faire avec cette saison (à part une comédie de mœurs). La réponse (ou peut-être pas) la semaine prochaine donc ! |
Avis neutre | Déposé le 06 janvier 2014 à 15:19 |
Il ne reste déjà plus qu'un épisode. Et j'ai pour l'instant l'impression d'assister à une gigantesque fanfic. Se concentrer sur les personnages et l'humour au détriment de l'intrigue n'était pas une mauvaise idée pour le premier épisode. Pour le second, cela s'avère beaucoup plus contestable. Surtout quand l'humour en question vire à la gaudriole. Car voir Sherlock bourré, puis vomir, faire des pas de danse, draguer la demoiselle d'honneur, non, ce n'est pas ce que j'attends de la série. Le caméo express d'un personnage culte de la série ne sert à rien, même s'il est sympathique. Si vous cherchez une enquête, elle ne démarre vraiment qu'au bout d'une heure. C'est un peu juste, surtout quand la victime est connue depuis le début (il n'y a qu'un seul personnage "louche" dans cette enquête), et qu'on se fiche de l'identité de l'assassin (dont le mobile est expédié, comme dans l'épisode précédent). Non, trop de fanservice, et voir Sherlock se la jouer détective foufou à la Matt Smith est loin d'être ma tasse de thé. Espérons que Moffat sauvera cette troisième saison (je n'en doute pas trop), qui s'avère pour l'instant bien décevante. Mais elle met en exergue le problème de la série depuis la saison 1 : les épisodes de Moffat ont toujours porté la série vers le haut, et devoir attendre le dernier pour cette saison rend forcément l'ensemble plus bancal ... |
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Critique : Sherlock 3.01 -#SherlockLives
La Maison Vide, ce n'est pas qu'une chanson de Polnareff. C'est aussi une nouvelle de Conan Doyle qui a servi de base à cet épisode. Enfin, de loin.
Aussi controversé soit-il, j’aime beaucoup cet épisode.
Un peu à la manière du premier, il est à part dans l'univers Sherlock. Et finalement, il est dans la pure continuité de ce dernier : libéré de la contrainte de répondre à la fin de saison 2, cette saison 3 fonce encore plus dans la comédie romantique, le pastiche et les personnages en guise d’unique substance à la série.
Mais étrangement, ça marche beaucoup à mon sens ! Le mélange entre les scènes au mariage et les enquêtes découpées est à mon sens bien exécuté et donne du rythme à un épisode qui pourtant avait le potentiel de s’éterniser. Alors malheureusement, il reste quand même un certain ventre mou au milieu, la preuve que le format 1h30 n’était peut-être, tout comme The Empty Hearse, pas forcément le plus adapté pour cette “nouvelle” série Sherlock. Le passage où John et Sherlock font la tournée des bars avant de résoudre péniblement une enquête secondaire, est vraiment poussif.
En revanche, en termes de storytelling, l’épisode est très malin. C'est le seul épisode de la série qui se suit comme une énigme géante prenant son sens à la toute fin et nous faisant rire au passage. Oui, la grande puissance de l'épisode, c'est d'arriver à être complètement délirant au début, voire par moment complètement décousu, pour au final parvenir à tout relier dans la dernière demi-heure qui est fort passionnante, même si elle consiste en un climax assez sobre.
Sans doute que cette impression de "simplicité" apparente est due au personnage de Sherlock, qui contrairement aux autres épisodes, ne sait rien ou peu de choses. Techniquement, il ne fait que raconter une histoire. Il n'intervient qu'à la fin. Sherlock est ainsi encore plus humanisé et cela colle avec tout son développement récent.
Cela ne veut pas dire que l’épisode est dénué d’idées sur le lore de l’univers, au contraire : j’ai notamment beaucoup aimé la représentation du palais mental de Sherlock dans cet épisode. Bien loin du ridicule de certains épisodes de la saison 2, cette vision assez moderne permet un joli caméo thématique de The Woman (on ne refuse jamais !) et des interventions malignes pour résoudre l’enquête du jour. J’aime aussi beaucoup le passage où Sherlock s’imagine être engueulé par son grand-frère pour se booster lui-même. Ainsi, on est vraiment plongé dans son esprit, et comme Sherlock mène le bal avec son speech, ça donne une vraie cohérence à la non-linéarité de l’épisode et à son caractère parfois décousu : c’est très à l’image de Sherlock et de son speech.
L’avantage aussi, en ayant un premier épisode aussi simple et un fil rouge assez timide, c’est que cet épisode a sa place cruciale dans la série. Finis les épisodes 2 "oubliés" de Sherlock : on a enfin affaire à une saison 3 jusqu’ici plutôt bien équilibré. À défaut d’impressionner par la maîtrise de ses enquêtes policières ou par ses enjeux dramatiques, il faut reconnaître que cette saison a un vrai ton qui lui est propre et qui lui donne une cohérence thématique.
Cela culmine bien dans le speech de témoin de Sherlock qui finit par être réellement percutant d’émotions. Sans perdre le charme caractéristique du personnage et son côté autiste, on comprend à quel point il tient à John vu comment il le dit à sa propre façon.
En plus, bien malin seront celleux qui repèrent les signes des éléments pour le fil rouge du prochain épisode et de la prochaine saison, mais ils sont bel et bien présents en toile de fond… L’épisode s’inscrit en fait plutôt bien dans la série aussi bien future que passée, avec par exemple l’idée d’exploiter le deuxième nom de John.
L’épisode cache aussi bien son jeu pour parvenir à renouveler un peu les séquences déduction de Sherlock, en le laissant totalement improvisé. Le spectateur est directement mis dans ses chaussures, une lignée d’avance sur tout le monde, et non plus dans celles de John, toujours un train derrière. Malgré ça, difficile de ne pas trouver Sherlock impressionnant, grâce au talent de Cumberbatch et à l’écriture qui s’amuse à nous disséminer des indices tout au long de l’épisode. L’originalité de l’enquête où on doit aussi découvrir qui est la victime afin d’empêcher le crime d’arriver, est aussi assez distinctive;
Un épisode très auto-dérisoire mais plein de coeur, pas parfait dans tout ce qu’il fait ni dans son rythme mais à la fois cohérent dans sa saison, dans sa place dans la série et très original, j’y suis assez attaché !