Sympa le retour de McNulty lors de la scène du restaurant avec ses fils et ceux de Bunk, on prend bien conscience de l'évolution du personnage depuis qu'il s'est retirer du "front".

Sinon comme tout épisode 10 de la série celui ci a été riche en scène forte, dans la 1ère saison Kima se faisait tirer dessus, dans la 2ème c'était Ziggy qui pétait un cable, dans la 3ème je sais plus mais en tout cas la supercherie Amsterdam éclatait, et dans cette 4ème saisons on a le droit a un éclatage de gueule bien trash !!

Cette série est vraiment énorme ! C'est ma préférée ! Je la conseille vivement à tout le monde !

Simplement la meilleure saison jamais produite toutes séries confondues. La maîtrise est totale de bout en bout.

Je dois mettre un avis pour justifier ma note. Mais qu'écrire sur cette serie qui n'a pas déjà été dit avant sur cette serie magnifique? Rien, il faut la regarder. Juste ça.

Même en s'intéressant à trois "couples" de personnages (Herc et Bubbes, Namod et Colton, Michael et Chris), The Wire parvient à être universel et toucher à l'ensemble de la thématique de la saison. Cette double scène de fin entre Chris et Michael ne dit rien... mais on comprend tout. Silencieux tueur à gage monolithique, le personnage de Chris en ressort enrichie. Même lui. The Wire est la seule série qui nous fait comprendre les agissements de portes flingues.

J'ai également beaucoup aimé la discussion de Poot et Bodie sur Wallace. Le retour de Poot lors de l'épisode précédent est d'ailleurs comme une imminence baffe aux quatre saisons précédentes. Exit la mort de De Angelo, de Stringer Bell, de Wallace et la fin du gang Barksdale. Mais, The Wire n'oublie rien et Bodie sur ses marches, l'apprend silencieusement.

En tout cas, Herc est décidément bien parti pour obtenir le titre de personnage de la saison, voir la série (Ziggy excepté). C'est à se demander comment il a fait une carrière dans la police. Je sens que tout cela va très mal finir.

Cet épisode est pour moi emblématique de la finesse avec laquelle "the wire" traite de sujets de société douloureux. A travers la peur de Namond d'aller au centre de détention juvénile parce qu'on risque d'y être tabassé et violé, la haine de Michael pour son beau-père dont on ne nous dit jamais explicitement l'origine mais qu'on devine par ses regards, ou encore la rage de Chris quand il tue ledit beau-père, on comprend qu'un des thèmes en filigrane de cet épisode est l'abus sexuel des mineurs. Plutôt que de faire pleurer dans les chaumières, tout est suggéré en finesse et la réalité décrite n'en est que plus poignante que des images explicites et complaisantes. Du grand art, une grande série, un concentré d'intelligence à l'état pur !

Pfiou... En ce moment, The Wire m'assomme. Chaque épisode me fait vraiment froid dans le dos. De voir ces jeunes ne pas avoir d'autres choix que d'aller dans la rue, de voir tous ces rouages qui se mettent en place, toutes ces causes, cette pression qu'il y a sur eux, c'est complètement pesant. Et honnêtement, je crois pouvoir dire que je n'ai jamais été autant touché par une storyline de The Wire.

L'intrigue politique est toujours aussi excellente, tout se resserre et les manigances commencent derrière le dos du maire. On voit bien qu'on n'a pas d'autres choix que de se salir les mains si on veut un boulot du genre, même si on a toutes les meilleures intentions du monde.

Comme d'habitude très bon épisode...