Voilà l'idée que j'avais pour le Fonz du mois de ce premier numéro du Vrickavrack dans ses nouvelles couleurs de la V2. Beau comme un paon. Mais comme... hein ? pardon ? On dit "fier comme un paon" ? Ah pardon. Je recommence.
Voilà l'idée que j’avais pour le Fonz du mois de ce premier numéro du Vrickavrack dans ses nouvelles couleurs de la V2. Beau comme un pou. Mais comme un dindon a déjà eu l’honneur d'être Fonz, j'ai abandonné l'idée.
Mais n'empêche, avouez, ce nouvel habillage en jette. D'ailleurs, le Vrickavrack lui-même a bien senti une différence lorsqu'il est sorti aller s'acheter une nouvelle paire de chaussettes à Babou. Il a vu, il a senti, il a perçu. Des têtes qui se tournent dorénavant sur lui dans la rue, des lèvres qui sourient, des agents de sécurité qui envoient du "Monsieur", du respect dans le regard des hommes, du désir dans le regard des femmes, et inversement. Même les miroirs étaient à deux doigts de défaillir. Car dans ce reflet que lui renvoient ces surfaces réfléchissantes, le Vrickavrack s'est surpris. Il s'est trouvé beau, plus séduisant, plus svelte, des bourrelets en moins. Il a vu un beau gosse, irrésistible, prêt à en découdre, à affronter le monde et ses concurrents (Allociné, Melty, serial-hall (la contrefaçon d'Europe de l'Est).
George Sand disait : "La beauté de l'âme l'emporte sur la beauté physique" ; cette V2 est la preuve du contraire.
Le Fonz du mois : Michael
Avis très favorable
Avis favorable
Avis neutre
Avis défavorable
Sommaire :
- Arrow
- Baby
- Brooklyn Nine-Nine
- Grace and Frankie
- Hippocrate
- Inspecteur Barnaby
- Kingdom
- Les Désastreuses Aventures des Orphelins Beaudelaire
- My Brilliant Friend
- Outlander
- Riverdale
- Sex Education
- Supergirl
- The Flash
- The Good Place
- The Kominsky Method
- True Detective
- Unbreakable Kimmy Schmidt
- You're the Worst
Arrow - saison 7
RasAlGhul : Une reprise pas trop mal pour notre Archer vert qui commence à se faire vieux. Je suis toujours autant emballé par les flashbacks, et la possibilité d’un nouveau Suicide Squad me plaît également. Le reste est légèrement de moins bon niveau, même si Oliver continue d’avoir un arc narratif intéressant. Ce serait même à se demander s’il n’avait pas prévu de laisser sa place après Crisis on Infinite Earths.
Avis favorable
Baby
RasAlGhul : Une déception attendue on va dire. Moins trash et vulgaire qu’Elite, Baby se regarde comme ça, en passant le temps. Ce n’est jamais très novateur, touchant ou intéressant. Les personnages sont plats, les situations sont clichées et il n’y a que très peu de choses à dire sur cette série. Elle n’est même pas mauvaise, elle est juste bien médiocre comme il faut.
Avis neutre
Brooklyn Nine-Nine - saison 6
RasAlGhul : Qu’est-ce que j’ai été ravi de voir cette série revenir sur mes écrans ! Je le dis rarement, mais dans ce cas-là ça s’applique : thanks NBC ! Brooklyn Nine-Nine revient donc pour une sixième saison, et elle a décidé de ne pas perdre de temps ! On sent que le fait d’être passée très près de l’annulation a boosté les scénaristes comme jamais ; la série est plus assurée, plus politique et ose davantage.
Toute la partie Amy/Jake/Holt dans le premier épisode, le passé hilarant des détectives Hitchcock et Scully dans le deuxième ou la discussion Gina/Holt dans le dernier épisode en date sont autant de moments d’un excellent niveau, que l’on avait vu de façon peu régulière ces cinq dernières années.
On sent que cette saison 6 est considérée comme un cadeau et il faut la prendre en tant que telle. Néanmoins, cela ne l’empêche pas d’être de très bonne facture pour le moment !
Avis très favorable
Jo_ : Ras et Jo_, les frère et soeur ennemis de BK99 ! Car contrairement à lui, j’ai trouvé la reprise de la série très sympathique mais rien de plus. À mon sens, on en est encore à l’introduction et j’attends un enjeu supplémentaire qui n’est pas encore venu. La saison précédente nous a prouvé que Brooklyn Nine-Nine pouvait faire preuve d’une maturité certaine, d’un humour noir et cynique que j’avais beaucoup apprécié. Pour le moment, ces qualités ne sont pas (encore) au rendez-vous et elles vont doucement commencer à me manquer.
Avis favorable
Grace and Frankie - saison 5
Helper9 : En 2015, jamais je n’aurais imaginé adorer autant Grace and Frankie. Son secret ? Sûrement sa simplicité et la bonne humeur qui s’en dégage. On suit la vie de deux femmes matures (Jane Fonda et Lily Tomlin) que tout oppose et qui essayent tant bien que mal de vivre cette deuxième vie qu’est la retraite/vieillesse. Pas de violence, de meurtre, de blagues avec rires enregistrés, de surnaturel… On est vraiment dans une simplicité efficace et on suit avec plaisir leurs aventures/péripéties. Avec un casting principal excellent, on montre que les acteurs d’un certain âge ont encore beaucoup à offrir.
Avis très favorable
Hippocrate
Altaïr : J’avoue, j’adore depuis toujours les séries médicales. Mais en même temps j’en ai tellement vues que je ne supporte plus les tics associés au genre et que je me lasse vite. Pourtant, j’ai enchaîné les huit épisodes de la première saison d’Hippocrate d’une traite, complètement happée par l’histoire, les personnages ultra-attachants, et le scénario, intelligent et osé, qui porte en lui une critique profonde du système hospitalier français. Thomas Lilti est médecin et ça se sent, il parle de ce qu’il connaît ; de ce que c’est d’être un jeune médecin sans expérience mais avec plein de responsabilités ; des dysfonctionnements du système français.
Avis très favorable
Nick : Moi au contraire d’Altaïr, je n’aime pas trop les séries hospitalières. Je dois avoir trop de tendances à l’hypocondrie pour cela. Mais Hippocrate m’a emballé. Il y avait très longtemps que je n’avais vu de série française aussi maîtrisée, avec une écriture si ciselée et un casting aussi bon. C’est à travers une foule de détails (comme de ne pas faire du petit ami d’Alyson un gros con prétentieux, mais un personnage sympathique et attachant) que la série sort du lot. Ne cédant jamais à la facilité et passionnante à suivre, Hippocrate est indéniablement l’UNE de ces séries de l’année, voire plus.
Et en plus, il y a Jackie Berroyer qui débarque en mi-saison en docteur un rien farfelu !
Avis méga favorable
Inspecteur Barnaby - saison 20
Elpiolito : Barnaby est probablement la série télé avec les morts et les actions les plus glauques que j’aie pu voir. Cette saison ne déroge pas à la règle entre ébouillantement dans une cuve de bière, décapitation au massicot, transpercement par épée en plein tour de magie, clown tueur, trafiquant de sang de porc et accrochage de cadavre façon papillon dans un bestiaire, il ne fait pas bon vivre dans le comté de Midsomer. Les enquêtes se suivent sans déplaisir et sans temps mort, et l’humour anglais contrebalance les parties plus glauques. Cette vingtième saison maintient le rythme, sans percée incroyable mais sans désastre non plus.
Avis favorable
Kingdom
Nick : Netflix aime promouvoir des séries internationales et sortir du carcan des productions anglo-saxonnes. Mais très souvent, les séries diffusées n'ont pas vocation à nous ouvrir à d'autres cultures ; elles sont choisies parce qu'elles sont formatées pour entrer dans le moule des standards des productions de la chaîne. C'est un peu le seul reproche que je peux faire à Kingdom, de finalement se contenter de transposer une histoire classique de morts-vivants dans une Corée médiévale, plutôt que de proposer sa propre vision du mythe des morts-vivants. Car mis à part cette petite réserve, Kingdom est un vrai plaisir jubilatoire. Ayant des faux-airs de 28 jours plus tard (voire de Démons pour une référence moins mainstream) avec ces hordes d'enragés qui galopent comme des lapins pour croquer du vivant, le tout mis en scène avec soin et esthétisme, peuplé de personnages loin d'être manichéens et servi avec une touche d'humour bienvenue, Kingdom est un spectacle – à ne pas mettre devant tous les yeux certes – emballant, dynamique et addictif.
Avis favorable
Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire - saison 3
Jo_ : J’ai eu un peu peur lorsque j’ai commencé le visionnage de l’ultime saison des Orphelins Baudelaire. En effet, j’ai trouvé les premiers épisodes plutôt mous, sans vraiment d’enjeux. Mais la saison a su se révéler lors de sa seconde moitié. Terminé, le jeu du chat et de la souris entre Olaf et les enfants. Chacun des personnages a mûri. Le manichéisme du début a définitivement disparu. Les aventures des Baudelaire ont été telles qu’eux aussi ont fait des choses répréhensibles ; tout comme le Comte a pu faire preuve d’altruisme. La conclusion de la série a été très belle et très poétique. Vraiment une bonne surprise, quand on sait que j’étais à deux doigts d’arrêter le visionnage au cours de la saison 1. Now look away, look away…
Avis favorable
My Brilliant Friend
Helper9 : Sans hésitation, My Brilliant Friend est ma série préférée de 2018. Adaptée de l’oeuvre L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante, cette mini-série suit l’évolution de deux jeunes amies dans un quartier pauvre de Naples des années 50. Histoires prenantes, décors et plongée dans le passé vraiment intéressants… j'ai bien évidemment versé ma petite larme à certains moments. La suite de la saga littéraire (qui suit toujours les deux amies) sera également adaptée à la télévision. Un petit bijou italien qui fait du bien et qui montre qu’il serait temps de diffuser davantage de programmes non anglophones.
Avis très favorable
RasAlGhul : Je suis moins convaincu qu’Helper, même si je serai tout de même enthousiaste. L’amie prodigieuse est une reconstitution impeccable du premier tome de la série de livres. À cela se rajoute une bande-son prodigieusement belle, encore un joli coup de Max Richter, le génie derrière la BO de The Leftovers. Plus surprenant, les jeunes actrices sont excellentes, surtout la toute jeune Lila qui possède une force extraordinaire.
Le seul défaut que je trouve à cette série, c’est qu’elle se contente de faire de la redite par rapport aux livres ; si c’est quelque chose qui ne gênera pas les débutants, je me suis parfois ennuyé devant mon écran. Néanmoins, si vous n’avez jamais lu les livres, foncez : c’est une très bonne série !
Avis favorable
Outlander - saison 4
Altaïr : Outlander a toujours été une série assez frustrante parce que très inégale – mais jusqu’en milieu de saison 3, elle avait su maintenir cette espèce de tension addictive qui nous faisait enchaîner les épisodes avec une envie avide de connaître la suite des aventures, et des amours, de Claire et Jamie. De ce point de vue, on ne peut qu’être un peu déçus par cette saison 4, qui bien que n’atteignant pas les niveaux de WTF de la fin de saison 3, ne parvient pas à opérer de manière convaincante le passage de témoin entre nos deux désormais cinquantenaires (particulièrement bien conservés, il faut dire… ;)) et la jeune génération. Brianna, Ian et Fergus sont attachants, mais n’ont pas la carrure pour porter la série sur leurs épaules. Du coup, entre une Claire devenue complètement transparente, un Jamie de plus en plus hot attachant mais trop peu présent, et un Roger qui est un gigantesque boulet tout du long de la saison, on a un peu de peine à se repassionner pour la série. Ah, et il y a ENCORE une histoire de viol… et pas un seul kilt. :( Cela dit, la saison n’est pas honteuse non plus et il y a quelques très bons épisodes. Déclin ou simple baisse de régime ? On verra en saison 5…
Avis plutôt favorable malgré tout
Riverdale - saison 3
Manoune398 : Décidément, cette saison de Riverdale est pleine de surprises. On laisse de côté les histoires personnelles de ces adolescents un peu chiants (parfois beaucoup) pour se consacrer aux aventures de la ville que ces mioches subissent. Ils sont certes chacun de leur côté, mais possèdent tous de bonnes intrigues (Betty qui se rapproche de son père et de sa noirceur, Veronica qui commence à prendre les choses en main dans sa famille, Jughead qui oscille entre Roi des Serpents et Sherlock Holmes et Archie qui se remet en question). Je regrette juste l’absence de Cheryl et Toni qu’on ne voit pas beaucoup mais pour le reste, c’est franchement divertissant !
Avis favorable
Sex Education
Galax : Sex Education, c’est une série qui fait du bien, parce que c’est une série bourrée de clichés et d’adolescents anglosaxons sortis tout droit d’American Pie, mais qui aborde pourtant des sujets touchant à la sexualité de façon directe, réelle, drôle et respectueuse. Très tôt dans la série, un épisode nous montre à l’écran la procédure d’avortement et le combat que cela représente pour une ado. Par la suite, la série abordera également le coming out, le fait de se faire accepter et d’accepter les autres, le tabou sur la sexualité féminine, masculine aussi, la difficulté de se re-poser avec quelqu’un pour un parent célibataire…
Mais Sex Education n’est pas qu’un prétexte à parler cul, c’est aussi un teenshow profondément attachant avec des personnages qu’on trouve un peu distants au début, mais auxquels on finit par s’identifier très vite. L’écriture de la série est très soignée sur ce point, avec une mention spéciale au personnage sublime de Maeve interprétée par Emma Mackey.
Je recommande.
Avis favorable
Koss : C’est assez sympathique et les personnages sont plutôt réussis. Malgré une présentation assez calamiteuse en ouverture (un personnage explique littéralement à un autre qui sont les autres membres du lycée), cela se suit sans déplaisir. Et puis il y a Gillian Anderson qui a l’air de follement s’amuser d’être là ! Et nous avec, pour le coup.
Avis assez favorable
RasAlGhul : Sex Education, c’est un peu la série dont tout le monde parle en ce début d’année 2019. Et moi, les séries dont tout le monde me parle, je m’en méfie grandement. J’ai tout de même décidé de la regarder, parce que le sujet m’intéresse au plus haut point et regarder Gillian Anderson s’essayer à l’accent anglais était tentant.
Comme l’écrit ci-dessus Koss, le pilote est assez faible et beaucoup trop linéaire, mais la série réussit à se démarquer au bout de quelques épisodes, par des scènes assez fortes. Les personnages sont tous assez clichés et n’évoluent pas tant que ça, mais si vous les prenez en sympathie, la série vous plaira instantanément. Les thèmes abordés le sont sans détour, avec une finesse bienvenue. Cela fait du bien de voir une séries pour ados qui traite de manière quasi scientifique certains problèmes et questionnements que l’on a dû tous avoir étant plus jeunes ; le tout sans jugement ni moquerie.
Thèmes intéressants, personnages sympathiques mais clichés, bande-son excellente, nostalgie des années 80 et surtout Jakob (<3 <3), Sex Education a du potentiel et j’espère que la saison 2 développera tout cela !
Avis assez favorable
Supergirl - saison 4
RasAlGhul : Je reste tout simplement étonné par la qualité de cette quatrième saison de Supergirl. Si depuis le retour de la série, l’arc global est un peu passé sous le tapis, le thème sous-jacent est toujours aussi bien amené : la différence entre les aliens et les humains, avec ces derniers qui présentent certains points intéressants, désormais en ennemis.
Si l’on rajoute à cela une origin story très réussie pour Nia Nal dans le dernier épisode en date, on a une série qui semble enfin avoir trouvé son ton, entre revendication et dénonciation, de moins en moins caricaturale. C’est un vrai plaisir et une ode à la tolérance.
Avis favorable
The Flash - saison 5
RasAlGhul : Les semaines passent et je me demande toujours pourquoi je continue à regarder The Flash. Cela devient plus par habitude et la présence de quarante minutes à perdre de temps à autre. Dans chaque épisode il y a des moments sympathiques, mais le reste montre à quel point le tout est surjoué, voire mal joué. Et si ça continue, la série va sans doute réussir l’exploit d’effacer la performance de Jessica Parker Kennedy dans Black Sails…
Avis neutre
The Good Place - saison 3
Galax : Constamment, on se plaint du manque d’idées à venir de la série et de la crainte que celle-ci arrive au bout de son parcours, improvisant au fur et à mesure, et pourtant à chaque fois la série se renouvelle, nous surprend et amène son histoire dans une nouvelle direction imprévisible. Cette saison comportait en effet son petit ventre mou du milieu, avec deux ou trois épisodes pas vraiment inspirés qui servaient plus à meubler qu’autre chose. Pourtant il s’agissait en fait de la construction de quelque chose de plus grand – en tout cas, c’est ce que toute la fin de saison parvient à nous faire croire sans problème. Et s’il s’agit vraiment d’improvisation, je dis chapeau encore plus, parce que le tout retombe extrêmement bien sur ses pattes !
De l’épisode où tous nos personnages deviennent Janet à celui qui explore le background du “fameux Doug”, de la découverte du service comptabilité à celle de la “vraie” Good Place, de l’enquête en Australie au passage du Time-Knife, la saison a aligné les bonnes idées et largement enrichi son univers, avant de se poser à nouveau et de trouver un semblant de statu quo stable à la fin, avec cette brillante idée d’instaurer Eleanor en Architecte dans une saison 1 revisitée.
Vivement la saison 4 !
Avis favorable
Jo_ : On attend toujours beaucoup d’une série aussi inventive et innovante que The Good Place. Cette saison, j’en ai peut-être trop attendu. Toujours est-il que j’ai été déçue. Ce sentiment d’improvisation constante de la part des scénaristes m’a beaucoup gênée. D’habitude, je me laisse porter, mais là j’ai eu l’impression qu’on avançait sur une complète page blanche. Alors oui, certains épisodes ont été très intéressants à suivre (cf. les multiples Janet) mais ça reste assez maigre par rapport à toute la période terrestre qui donnait plus l’impression d’un remplissage que d’un réel enjeu. Je serai là pour la saison 4, mais il va falloir me convaincre.
Avis neutre
Koss : Une saison disons… compliquée pour The Good Place. L’impression a été jusqu’à l’avant dernier épisode qu’ils n’avaient aucun idée de vers quoi se diriger. Les deux derniers épisodes donnent quelques prometteuses pistes pour l’an prochain. Pas de bol, il a fallu plus de dix épisodes pour y arriver. Avant cela, les héros n’ont eu de cesse de voyager de point en point, sans jamais vraiment que le fil rouge ne se solidifie. Cela dit, la série parvient – enfin ! – à développer un propos “philosophique” un peu construit sur la question morale du bien et du mal. C’est toujours ça de pris dans cette chaotique construction.
Avis favorable
RasAlGhul : Une saison effectivement compliquée pour nos héros de la vie après la mort. Une saison que j’ai en outre l’impression d’avoir regardée à l’envers par rapport à tout Série-All ici présent. J’ai petit à petit perdu de la sympathie pour notre groupe de héros, lassé par la sensation d’improvisation continuelle de la part de Michael, qui joue encore plus l’incarnation des scénaristes de cette série.
Dès lors, la fin de saison ne m’a pas touché, et j’ai fermé mon écran avec un “tout ça pour ça” qui n’annonce rien de bon pour la saison prochaine. La série est devenue “humaine”, et ce n’était pas forcément une mauvaise chose ; c’est juste qu’à partir d’un moment, l’improvisation a ses limites.
La saison prochaine, je serai là. Et j’espère que cette fois-ci, l’équipe créative aura un plan.
Avis neutre
The Kominsky Method
Nick : La série élue comédie de l'année au Golden Globes de cette année... n'a pas grand chose de drôle. Amateurs de grosses poilades qui aiment muscler leurs zygomatiques, se taper sur les cuisses ou rire à s'en décrocher la mâchoire, passez votre chemin. Dans The Kominsky Method, dès le pilote, l'un des personnages principaux perd sa femme après quarante ans de mariage, on va à son enterrement lors du deuxième épisode. Ensuite, on a une histoire de prostate qui grandit de manière inquiétante ou de dépendance aux médicaments. Et lorsque la série tente d'être rigolote, c'est gênant et embarrassant, le pompon revenant aux cours de théâtre prodigués par Sandy, séquences systématiquement mal écrites et lourdingues dans leur envie d'être funs et décalées.
Après, tout n'est pas à jeter, il y a de bonnes choses ou initiatives, comme de ne pas faire de la fille de Sandy la bombasse clichée habituelle. Il y a aussi un Michael Douglas qui assure le show, même s'il se fait voler la vedette par Alan Arkin, excellent en agent veuf et grognon.
Bref, The Kominsky Method est une drôle de série pas très drôle et qui cherche son ton, mais qui reste bizarrement assez attachante à suivre.
Avis neutre
True Detective - saison 3
Galax : Un début de saison qui fait le travail et qui est somme toute une enquête policière plutôt bien ficelée et portée par de très bons acteurs : Mahershala Ali et Carmen Ejogo en tête, incarnant le couple Wayne et Amelia. Cependant, la saison ne fait vraiment pas dans l’originalité et copie-colle ce qu’a fait True Detective en saison 1, pas forcément en mieux :
- un duo de flics amis mais qui ont quelques points de tension… mais le partenaire de Wayne est le protagoniste le plus oubliable de toute l’histoire de la série et n’a aucun intérêt,
- un récit raconté sur plusieurs époques (trois au lieu de deux en saison 1), sous la forme d’interrogatoires, où un vieux détective revient sur la dernière enquête de sa carrière, jamais résolue, et finira par trouver la réponse… mais les trois timelines sont confuses, n’apportent pas grand-chose et l’idée (originale, pour le coup) de rendre le protagoniste partiellement amnésique lors de son dernier interrogatoire est pour le moment totalement inexploitée,
- reste une ambiance marquée d’une Amérique d’un ancien temps, où le racisme subtil pourra avoir quelques conséquences sur l’enquête, mais là encore très peu de choses sont développées de ce côté-là.
Bref, je ne suis pas encore tout à fait convaincu, bien que le début de saison soit honorable. La seconde moitié risque de totalement décider si la saison vaut le coup ou non. Pour l’instant, elle n’a pas assez de choses à raconter et cela s’est ressenti.
Avis favoreutre
Manoune398 : Très bon début de saison après trois ans et demi d’absence. Mahershala Ali est formidable, la narration est complexe mais très bien maîtrisée, l’intrigue pousse à la curiosité et les trois périodes temporelles apportent toutes leur part de réponse. C’est visuellement beau, le montage est propre et l’ensemble hyper efficace.
Avis favorable
Nick : Le truc rigolo est que si cette saison de True Detective avait succédé à la première, on aurait tous râlé, à raison, de la trop grande familiarité entre les deux. En effet, nous sommes dans les mêmes eaux, soit un crime nébuleux dans l'Amérique profonde et rurale, l’interrogatoire des deux inspecteurs qui s'occupaient de l'affaire des années plus tôt, une enquête qui s’étend sur plusieurs décennies avec moult flashbacks. On n'est vraiment pas loin du remake ou du copié-collé. Oui, mais voilà, entre les deux, il y a eu la terrible saison 2 qui a failli sonner le glas de la série. Du coup, ce retour (aux sources) me fait plaisir à voir. Car c'est un vrai bonheur de retrouver l'atmosphère lourde de la série, de revivre une enquête criminelle opaque qui distille avec parcimonie les indices et/ou les fausses pistes, ainsi que de re-succomber à la beauté visuelle et la classe de la réalisation. Les personnages complexes, bouffés par leurs démons sont de retour et une nouvelle fois, le casting est top, notamment Mahershala Ali hypnotique. Voyons comment la saison va se terminer, mais c'est diablement efficace et passionnant à suivre (et à s'y perdre) à défaut d'être original.
Avis favorable
Unbreakable Kimmy Schmidt - saison 4
Helper9 : Récemment, nous avons dit au revoir à Unbreakable Kimmy Schmidt qui se concluait avec sa quatrième et dernière saison. L’histoire de base était originale, les personnages ont toujours été dynamiques et hauts en couleur. Si la fin d’une série est souvent la conséquence de son déclin ou un point final après un important nombre de saisons, ici ce n’est pas le cas. Depuis 2015, les chiffres ont toujours été très bons et cette série était l’un des petits bijoux de Netflix. Cependant, la production a décidé de tirer sa révérence tant que tout était positif et ne souhaitait pas créer des épisodes supplémentaires histoire de continuer. Je trouve que c’est une bonne décision car même si c’était agréable à regarder, je ne pense pas qu’il y avait matière à continuer quelques années de plus. Là, il y a une fin heureuse pour tous les personnages, même si c’est assez cliché. On les quitte sur une note positive. Alors les producteurs, prenez-en de la graine. Entre tout annuler dès la première saison et nous sortir des dix à quinzièmes saisons pour des séries qui ne captivent plus personne, il y a peut-être un juste milieu.
Du coup, pour ceux qui un jour s’ennuient et sont à court de séries (ce qui est assez dur de nos jours, ahah), je conseille cette série sympathique de quatre saisons qui se dévore très vite.
Avis favorable
You’re the Worst - saison 5
Koss : Départ en fanfare pour cette dernière saison de You're The Worst. On arrive à la préparation du mariage pour nos deux anti-héros, sans que la finalité de leur relation soit vraiment réglée. La série a tout le champ libre pour basculer d’un côté ou de l’autre de la comédie romantique. Alors, va-t-on rire ou pleurer pour Jimmy et Gretchen ? La réponse dans deux mois !
Avis favorable
We're the best. À bientôt !