Le Vrickavrack - 2018 (3ème partie)

Le 17 septembre 2018 à 06:58  |  ~ 43 minutes de lecture
American Woman, Better Call Saul, Désanchantée, Orange is The New Black, Au service de la France et plein d'autres chroniquées ici.

Le Vrickavrack - 2018 (3ème partie)

~ 43 minutes de lecture
American Woman, Better Call Saul, Désanchantée, Orange is The New Black, Au service de la France et plein d'autres chroniquées ici.
Par nicknackpadiwak

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Après les vacances et les chaleurs, qu'il est bon et agréable, ce doux parfum de reprise de la saison des séries.

Et comme le championnat de Ligue 1 qui recommence, tous les paris sont ouverts. Quelle série sera la championne à la fin de l’année ? Lesquelles gagneront des trophées ? Lesquelles seront sur le podium à la fin du championnat ? Quelles seront les séries surprises ? Les révélations ? Lesquelles vont descendre en deuxième division de notre estime ? Lesquelles feront polémique ? Lesquelles auront ses fans et défenseurs les plus ardents ? Lesquelles marqueront plein de buts ? Lesquelles changeront d'entraîneur en mi-saison ? Lesquelles seront sélectionnées par Didier Deschamps ? Lesquelles seront une nouvelle fois surprises à faire des sex-tapes avec des prostituées ? Le PSG gagnera-t-il la Ligue des Champions ?

... Je sens que je m'égare et que mon analogie perd toute sa pertinence, je vais arrêter là.

Quoi qu'il en soit, bonne saison à tous, bon visionnage et allez le LOSC !!

 

 

Le Fonz du mois : Bernard de Westworld !

 

 

rare photo de Bernard en train de sourire Avis très favorable

 

bernard avis favorable (si, si) Avis favorable

 

Bernard faisant la tête (photo rare lol) Avis neutre

 

Bernard après s'être tapé l'intégrale Westworld Avis défavorable

 

 

 

Sommaire :

 

 

 

 

American Woman

 

poster american woman

 

Helper9 : Cette série est inspirée (en partie) de l’enfance de Kyle Richards. Vous êtes sûrement déjà tombés sur les shows américains "The Real Housewives of…", eh bien Kyle Richards fait partie des nombreuses saisons de "The Real Housewives of Beverly Hills". Bref, c’était pour l’info.

Concernant la série, une jolie surprise qui a notamment eu l’opportunité d’être présentée au festival Series Mania à Lille, en avril dernier. L’action prend place dans les années 70 en Californie et suit les péripéties d’une jeune mère fraîchement cocue et qui demande le divorce. Beaucoup de thèmes sont abordés et font toujours écho à notre société actuelle : l’homosexualité, la célébrité, le divorce, l’infidélité, le racisme, la place de la femme dans la société, les inégalités hommes-femmes, le féminisme, la drogue, le sexe, les difficultés à joindre les deux bouts, etc. Cette série au format court d’une vingtaine de minutes se regarde sans difficulté et avec grand plaisir. À force de ne nous sortir que des séries de science-fiction, futuristes et de super-héros, j’apprécie ce retour dans le passé. Mon coup de cœur nouveauté de l’été.

 bernard Avis très favorable (please, une saison 2 !)

PS : American Woman vient d'être annulée le 5 septembre dernier après une saison seulement. C'était mon coup de cœur de l'été. Je ne dois pas avoir le nez pour sentir la poule aux œufs d'or de la TV américaine. Ou alors ce sont les chaînes qui ont des goûts en plastique, pour rester poli.

 

 

Anne with an E - Saison 2

 

poster ann with an E saison 2

 

MarieLouise : Le retour de la petite orpheline canadienne de la fin du 19e siècle, qui était adoptée par Marilla et Matthew – frère et sœur célibataires quinquagénaires – en saison 1.

Contrairement à sa première saison qui était très fidèle à son œuvre d’origine (Anne... la maison aux pignons verts, saga littéraire de Lucy Maud Montgomery qui a bercé ma pré-adolescence), la série s’en éloigne dans cette deuxième saison et prend des libertés dans le but d'aborder des sujets très actuels – l’homosexualité, le féminisme, le racisme – sans en dénaturer l’âme romantique.

Anne with an E confirme son statut de série feel-good, portée par de très bons acteurs. On se laisse volontiers envelopper par son atmosphère naïve et positive, et on en ressort le cœur gonflé d'optimisme.

bernard Avis très favorable

 

 

Au service de la France - Saison 2

 

poster au service de la france saison 2

 

Elpiolito : Cette seconde saison d’Au service de la France est un bon exemple d’un mauvais showrunning, malgré des idées et une envie de bien faire. La première saison avait mis un peu de temps avant de démarrer son intrigue principale. Cette seconde corrige le tir en débutant sur les chapeaux de roues avant de partir dans une direction totalement différente et de noyer inutilement le poisson. Conséquence : le personnage principal de Merlaux se retrouve dans une sous-intrigue qui traîne en longueur, peu intéressante et complètement décorrélée du reste (ou rattachée aux forceps à celle des autres).

La plupart des autres personnages se voient dotés chacun d’une sous-intrigue propre. Problème : ces intrigues ne sont pas toujours reliées intelligemment au reste et n’ont finalement qu’assez peu de conséquences sur le personnage. Une fois finie, on n’en parle plus, les personnages impliqués ne sont plus là et on passe à autre chose. De la même façon, certains personnages voient leurs caractéristiques évoluer au gré de l’intrigue. Si la nomination de Marie-Jo au poste d’agent est une bonne idée (émancipation de la femme, tout ça), on passe quand même d’un personnage de secrétaire qui fait des gâteaux pour ses collègues à Lara Croft en moins de deux épisodes.

L’humour est également là et est plutôt bon, mais à force de montrer les trois agents pieds nickelés à l’origine de tous les évènements majeurs de la guerre froide (crise des missiles de Cuba, construction du mur de Berlin, Gerboise Verte, etc.), on se lasse. Ce n’est pas mauvais mais c’est répétitif.

Bref, il y avait de bonnes idées, une volonté de bien faire, mais la mise en œuvre est trop maladroite. Une fois terminée, la saison laisse une impression d’ennui et le goût désagréable d’une occasion manquée. Dommage.

bernard Avis neutre

 

RasAlGhul : Je suis extrêmement d’accord avec tout ce que dit mon compère du dessus. Les épisodes sont plus longs désormais, mais alors que je souhaitais ça en première saison, parce qu’ils foutaient un peu le personnage de Clayborn en l’air, là les scénaristes font du remplissage. Dès lors, l’humour est moins tranchant, ainsi que plus dilué. Merlaux est complètement déconnecté du reste, et n’officie plus comme point d’entrée dans tout cet univers. En gros, la saison 2 pèche par volonté, sans doute, de voir trop grand. Même le générique est moins bon.

 bernard Avis neutre (même si la série reste très sympathique à regarder, c’est en-dessous de la première)

 

 

Better Call Saul - Saison 4

 

poster better call saul saison 4

 

Galax : Saison très faiblarde pour Better Call Saul. Déjà une moitié écoulée et je n'ai vraiment aucun épisode mémorable en mémoire. La série a toujours été lente et à apprécier pour tous ses détails méticuleux, mais elle gère de plus en plus mal l'équilibre entre ses intrigues. Si bien qu'on ne sait plus ni où donner de la tête, ni ce que la série cherche à faire. Retracer le parcours tragique de Jimmy ? Nous faire vibrer avec Kim, bien le dernier personnage auquel je suis attaché dans ce show ? Ou imiter Breaking Bad en exploitant à fond la carte de Gus Fring, des Salamancas et des cartels ?

Les épisodes sont morcelés et on assiste à plusieurs séries en une. Et puis il y a aussi Mike qui répare des trucs et s'infiltre dans des endroits. Mike, l'intrigue toujours incompréhensible et dans laquelle il est impossible de s'impliquer jusqu'à ce que les scénaristes cessent de nous laisser dans le flou et nous révèlent le but de son plan du jour. En nous faisant oublier au passage que si la série avait opté pour un récit linéaire, on se serait ennuyé comme jamais. Une pirouette qui ne fait plus effet en quatrième année.

Bref, la série est de plus en plus inégale et compte simplement sur une chose pour faire tenir tous ses éléments ensemble : que le spectateur soit intéressé par tout ce qu'il se trame vu que "C'est Better Call Saul ! Un super spin-off !". Pour autant, même si je n'ai jamais haï la série, au contraire, et que je ne l'ai jamais adorée non plus, je suis quand même déçu par la direction qu'elle décide de prendre. Il serait temps de passer à la vitesse supérieure et je suis persuadé que si, c'est possible sans dénaturer la série. Malheureusement, j'ai plutôt l'impression que les créateurs vont jouer encore plus à fond la carte du fanservice dans les épisodes à venir. Logiquement, la fin de saison devrait tout de même amener quelques très bons épisodes à nouveau, mais c'est triste de voir la dynamique du show aussi figée voire prévisible.

bernard Avis neutre

 

Koss : De très loin la série avec les personnages les mieux écrits, Better Call Saul revient pour nous délivrer son génie chaque mardi. Bien plus qu’un simple spin-off de Breaking Bad, la série est parvenue à surmonter sa génitrice. Il faut dire qu’en dix ans (date de diffusion du pilote de Breaking Bad), l’équipe aux commandes a su progresser. La réalisation, la lumière, le son, le montage, etc., tout est arrivé à un point de maîtrise formelle implacable. Quand un tel écrin est mis à disposition de l’écriture la plus fine existante à la télévision américaine, on ne peut qu’applaudir.

bernard Avis très favorable

 

Nick : Cette série, je l’aime tellement que je lui passe tous ses défauts. Notamment ce sentiment de surplace, cette impression de regarder trois séries indépendantes rarement connectées (Jimmy, Mike, Nacho) et passionnantes à des degrés diverses. Mais Better Call Saul est tellement belle, brillante et réfléchie que chaque épisode devient un moment d'attente à couper le souffle, car tout peut très vite s'envoler très haut. Oui, la grande qualité de cette série (après Kim <3) est qu’elle nous prend, nous téléspectateur, pour des personnes intelligentes, patientes et attentives. Et pour ça, respect !

bernard Avis très favorable

 

 

Commissaire Dupin

 

poster commissaire dupin

 

Elpiolito : On ne va pas se mentir, j’ai regardé quelques épisodes de cette série allemande uniquement parce que je suis tombé sur l’équipe de tournage l’an dernier et que je voulais voir le rendu à l’écran.

Adaptée des romans éponymes, on suit les enquêtes d’un policier à Concarneau (en Bretagne, pour ceux qui ne le savent pas). Cela étant dit, tout a donc à peu près été dit : découverte de cadavre, interrogatoire de suspects, vieilles histoires et rancunes, le tout entrecoupé parfois de flashbacks du policier (un peu chelous quand même), de bombarde et de noms en -ec. C’est ultra classique, bateau et même parfois un peu long. Heureusement, on peut jouer au jeu des téléportations magiques : tiens, cet hôtel est juste au pied de la plage alors qu’il est à quinze kilomètres habituellement.

bernard Avis neutre

 

 

Deception (ou Cameron Black, l'illusionniste)

 

poster deception

 

Elpiolito : Dans la série "consultant improbable de la police/FBI/CIA/NSA", voici venu le magicien ! Mix improbable entre Castle, Mission: Impossible et F/X : Effets Spéciaux, la série suit donc Cameron Black, magicien dont le plus grand secret a été révélé, dans des enquêtes du FBI où il met ses compétences à profit pour résoudre toutes sortes de mystères. Bien sûr, il fait équipe avec une agent du FBI pas convaincue au début mais qui développe des sentiments pour lui ensuite, un agent du FBI gentillet et sa "Magic Team" qui l’aide à monter des illusions pour coincer les méchants (aka le recyclage de F/X : Effets Spéciaux).

Sur ce pitch casse-gueule, le pilote est plutôt réussi (si l’on passe sur les quelques clichés/mauvais cast inhérents à ce type de série). C’est très bling-bling, pas réaliste pour deux sous mais très divertissant, dans la lignée du film Insaisissable. L’épisode suivant est beaucoup plus mauvais : sans le budget effets spéciaux qui va bien, ça rend moins bien et on voit mieux les grosses ficelles/incohérences.

La suite alternera le bon et le mauvais. Les épisodes fil rouge sont plutôt bons, comme ce double épisode de braquage où chaque partie raconte la même histoire d’un point de vue différent, formant le tableau complet. Les épisodes standalones sont plus mauvais : peu de budget, histoire bâteau et peu intéressante, ça tourne vite à l’ennui et à l’indifférence totale.

La fin de la saison (et de la série, celle-ci ayant été annulée) est relativement décevante. Les mystères font un gros pschit, ça sent le remplissage à plein nez, les dialogues sont d’un niveau affligeant et le cliffhanger de fin donne plus envie de dire "au revoir et merci pour le poisson" que d’y revenir plus tard.

Bref, quand la série exploite son côté magie/grande illusion/nawak total, ça donne des épisodes très divertissants mais quand elle essaye de se la jouer sérieux, le niveau est assez navrant : c’est la déception.

bernard Avis (favorablement) neutre

 

 

Désenchantée

 

poster désenchantée

 

Bedsouin : Ayant lâché les Les Simpson depuis la fin de mon adolescence – c’est-à-dire depuis environ… oula, je préfère ne rien dire ! – j’ai eu la curiosité de me pencher sur la dernière création de Matt Groening après avoir lu son interview dans mon magazine ciné préféré. Eh bien, l’idée a été bonne, car en plus de me rappeler à quel point j’aimais cet humour, je passe de très agréables moments devant ces épisodes sans grande prétention, qui revisitent avec beaucoup d’originalité ce qui a été remis au goût du jour avec le succès de Game of Thrones.

bernard Avis favorable

 

Gizmo : Comme aime à le dire notre ami Galax : "après le présent et le futur, Matt Groening explore désormais le passé" ! Si Désenchantée ne brille pas par son originalité et ne provoque pas fou rire sur fou rire, on peut lui reconnaître de belles qualités : une animation de toute beauté, un univers plutôt prometteur et une écriture qui s’affine au fil des épisodes. Comme pour ses précédentes séries, l’équipe de Groening commence en douceur, mais je suis prêt à laisser une chance à Désenchantée, qui pourrait nous réserver de bonnes surprises.

bernard Avis favorable

 

Helper9 : Après avoir lu de nombreuses critiques mitigées des internautes, je dois dire que je suis d’accord sans l’être. Je n’ai jamais vraiment suivi en intégralité Les Simpson ou Futurama (c’est quand je tombais dessus à la TV) mais je ne sais pas si toujours ramener ces deux séries animées en comparaison est un bon argument. C’est comme si on enfermait un acteur dans un rôle grandiose et oscarisé. Ses prochains films ne seront jamais assez bien aux yeux des gens ? J’ai donc l’impression que les gens ne donnent pas une chance à Désenchantée par rapport à la qualité de Futurama et des Simpson.

Là où je suis d’accord, c’est que je m’attendais à rire beaucoup plus ; mais les épisodes restent vraiment sympathiques. Le trio princesse/elfe/démon fonctionne bien et la série non vulgaire et violente peut être visionnée par tout public. J’adore quand on remonte dans le temps, donc je ne peux que valider cette atmosphère et ces décors de royaume enchanté médiéval. Le point positif de cette série est qu’elle est diffusée sur Netflix. Je félicite d’ailleurs la plateforme de mettre de plus en plus à disposition des séries animées.

Enfin, on peut suivre en intégralité les aventures des personnages. Perso, plus jeune je n’ai jamais vu en entier une série animée. Soit c’était des rediffusions (ex : Les Simpson) et dans le désordre, soit c’était juste avant ou après les cours sur les plages horaires "dessins animés"… Puis Netflix fait tout pour développer ses séries. Il y a beaucoup moins d’annulations que sur des chaînes TV. Ce qui montre que Désenchantée a de grandes chances d’être là au minimum quelques saisons.

bernard Avis favorable

 

Koss : Grandir, c’est aussi se rendre compte que Matt Groening n’est pas forcément quelqu’un de très drôle, ni d’inspiré. Il est là le vrai désenchantement.

bernard Avis neutre

 

 

Des trains pas comme les autres - Saison 8

 

poster des trains pas comme les autres saison 8

 

Elpiolito : La série documentaire estivale de France 5 est de retour et c’est toujours aussi bon. Au travers du prisme du chemin de fer, Philippe Gougler continue son exploration des pays, entre paysages naturels à couper le souffle et rencontres d’habitants (voire un ou deux gentils illuminés de temps à autre). La série continue de maintenir ce subtil équilibre entre contemplation et culture des peuples, montrant bons et mauvais côté sans jamais prendre parti, sans jamais juger.

Cette année, le journaliste est notamment passé par le Canada, la Colombie, l’Espagne, l’Irlande ou encore la Namibie. L’occasion de découvrir qu’il y a des cowboys en Andalousie, que le train en Colombie est une sorte d’attraction qu’on offre aux anniversaires (le transport de passagers n’existe quasiment pas), qu’il sert de bus au nord du Canada ou que l’Irlande du Nord reste toujours très marquée par son opposition catholiques/protestants.

Passionnant.

bernard Avis très favorable

 

 

Dietland

 

poster dietland

 

Helper9 : Je ne sais même pas par où commencer. Dieland débute sous des airs de Le Diable s’habille en Prada, avec une actrice ronde ou obèse (chacun a sa perception du corps) qui travaille pour un grand magazine de mode et une boss des plus clichées. Influencée par cette société de la perfection physique dans laquelle nous vivons, elle entreprend de faire une chirurgie radicale pour être, elle aussi, mince et donc belle comme les autres.

Puis, tout s’emballe. Des meurtres d’hommes ont lieu. Une mystérieuse organisation féministe et terroriste sème le chaos en tuant des hommes pas nets (violeurs, harceleurs, intimidateurs…) mais aussi des femmes comme une actrice porno (car elle dégrade l’image de la femme et renforce l’homme dans sa conviction de suprématie)... Ce n’est pas sans rappeler les scandales américains puis mondiaux de cette dernière année avec toutes ces personnalités féminines qui sont sorties du silence.

Jusque-là, ça va, la série aborde un thème d’actualité et est prenante. Mais au bout de quelques épisodes, ça devient n’importe quoi, ça va dans tous les sens. Entre l’actrice principale complètement paumée qui change d’avis tous les épisodes (doit-elle aimer et accepter son apparence ? Doit-elle se conformer aux canons de beauté ?), l’organisation féministe qui lutte contre je ne sais trop quoi à coup de meurtres (l’idée du respect de la femme ne tient plus au bout de quelques épisodes) et tout le reste injecté par-ci, par-là… c’est du grand n’importe quoi. Ou alors la série est trop philosophique et élevée pour moi. À la fin, l’actrice finit par rejoindre cette organisation. C’est quoi la suite? Tuer tous les salauds pendant un tas de saisons comme on tue les zombies dans The Walking Dead ?

bernard Avis défavorable (annulez-la)

 

 

Dolmen

 

poster dolmen

 

Koss : La mythique série de l’été revient sur mytf1 et aussi sur YouTube. En effet, les deux vidéastes Ginger Force et Meeea sont revenu·es en six épisodes sur la saga de la première chaîne française, mêlant mysticisme breton, enquête policière et Ingrid Chauvin. Avec du recul, on se demande comment un tel truc a pu dépasser les dix millions de téléspectateurs par épisode (moi y compris). Chaque élément de ce nanar est parfaitement décortiqué avec humour par les deux vidéastes qui soulignent avec délice l’absurdité de l’ensemble. En 2018, on peut donc dire fièrement que la meilleure série vue cet été, c’était sur YouTube.

bernard Avis favorable

 

 

L’Attaque des Titans - Saison 3

 

poster attaque des titans saison 3

 

Gizmo : La presque géniale adaptation du manga presque culte revient. Avec son animation stupéfiante, son affolante mythologie et un rythme plus soutenu que par le passé, cette troisième saison opère un virage assez surprenant en se concentrant sur une tentative de coup d’état qu’opère le bataillon d’exploration à l’encontre du pouvoir en place. C’est une bonne idée, mais… ça ne manque pas un petit peu de titans, tout ça ? Ce choix est d’autant plus déstabilisant que le contexte politique de la série n’avait presque jamais été abordé par le passé, donnant presque l’impression d’un retcon dans les premiers épisodes. Mais ne boudons pas notre plaisir, les premières réponses aux grands mystères de la série ne devraient pas tarder. Et avec eux, sans doute, le retour des titans.

bernard Avis favorable

 

 

Legion - Saison 2

 

poster legion saison 2

 

Nick : Reconnaissons à Legion un désir de rendre chaque scène présentée unique et originale, que ce soit en termes d'idées et de réalisation.

Malheureusement, cet apparat cache difficilement le manque d’enjeux de cette saison 2, qui ressemble parfois à une succession de scènes farfelues, que j'ai suivies souvent de manière distanciée, sans réellement m'impliquer ni ressentir quelque chose pour les protagonistes (à l'exception de Lenny, ce personnage (?)/démon (?)/idée (?) en pleine crise existentielle et en demande de libre arbitre). Heureusement, la fin de saison rattrape un peu le reste et promet une saison 3 détonante. Mais revenir à un format de huit épisodes ne serait-il pas une bonne idée ?

bernard Avis neutre (mais comme on met une sale note à un très bon élève pour le faire réagir)

 

 

Marvel’s Cloak and Dagger

 

poster cloak and dagger

 

RasAlGhul : Une plutôt bonne surprise de la part de Marvel et Freeform, qui nous donne une série pas comme les autres du genre. Cette série centrée sur Ty, un ado qui peut voir les pires peurs des gens, et Tandy, une jeune femme qui peut voir leurs espoirs, raconte d’autres histoires. Alors évidemment, il y a les habituelles corporations à vaincre, des ennemis génériques, des flics corrompus et parfois trop de soap, mais Cloak and Dagger se distingue par plusieurs facteurs. Le premier, c’est de mettre la Nouvelle-Orléans au centre des intrigues : la ville est désormais une actrice principale du récit, avec son mysticisme, ses coutumes et sa personnalité. Deuxièmement, nos deux héros sont extrêmement attachants : ce sont certes des ados qui peuvent se comporter comme tels, en nous donnant envie de nous taper la tête contre un bon mur de granit, mais ils restent assez cohérents. Ils fonctionnent en outre extrêmement bien ensemble, et on comprend vite qu’ils forment le cœur du récit. Enfin, l’univers de Cloak and Dagger est extrêmement visuel, répondant aux pouvoirs des deux héros. Cela donne parfois des scènes extrêmement poignantes mais aussi visuellement léchées.

En bref, Cloak and Dagger vous surprendra plus d’une fois, et sa première saison officie comme une très bonne introduction à un univers qui ne demande qu’à être étoffé.

bernard Avis favorable

 

 

Meurtres au paradis - Saison 7

 

poster meurtres au Paradis saison 7

 

Gizmo : Il n’était pas essentiel de parler des premiers épisodes de la nouvelle saison de Meurtres au paradis. Certes, l’inspecteur a changé, et son style évoquant davantage Ben Miller que Kris Marshall (auquel je m’étais finalement attaché, la crainte de le voir incarner le nouveau Docteur ayant fortement biaisé mon regard sur le bonhomme) me plaît davantage, mais l’ADN de la série reste le même : une série policière classique et efficace, à déguster avec un punch coco. Mais ce petit encart est aussi l’occasion de rendre hommage à France Ô et France 4, tombées au champ d’honneur des années Macron. Eh oui, sur Série-All on dénonce les puissants aussi !

bernard Avis favorable

 

 

Motive

 

poster motive

 

Elpiolito : Il y a un peu de Columbo dans cette série canadienne : l’épisode débute par la présentation de la victime et de son assassin (sans liens apparents) puis la découverte du corps par les enquêteurs. Le but est donc de découvrir comment la personne a été tuée et surtout pourquoi (par exemple, pourquoi un procureur a-t-il tué une adolescente ?).

On suit donc les avancées d’une équipe de policiers dans son enquête (ultra classique : la flic qui fonctionne à l’instinct, le coéquipier sceptique, le chef bourru, la légiste qui ne sert à rien d’autre qu’à énoncer des évidences et le petit détail qui tue – ha ha ha), le tout entrecoupé de flashbacks retraçant les évènements ayant conduits au meurtre. Très vite, on trouve que l’assassin et la victime sont liés (l’ado était la babysitter du procureur) mais la véritable raison du meurtre n’est dévoilée qu’à la fin, au moment de l’arrestation.

Si le déroulé des évènements des meurtres est plutôt bien construit et les mobiles difficiles à deviner (voir un poil capillotractés), la partie enquête en elle-même est plutôt ennuyeuse. La faute à un concept qui dévoile l’assassin d’entrée de jeu et montre une équipe de policiers se fourvoyer dans des fausses pistes, rendant le tout extrêmement frustrant (là où Columbo se posait plus en un jeu de nerfs et un affrontement assassin/Columbo, beaucoup plus efficace).

Bref, une idée intéressante mais un concept pas forcément abouti ou exploité au mieux.

 bernard Avis neutre

 

 

Nu

 

poster nu

 

Helper9 : Nu nous plonge dans un futur proche où le vêtement est interdit. La "loi transparence" est de mise et ceux qui osent cacher leur corps sont considérés comme des rebelles. La loi va plus loin puisque toutes les informations et les données personnelles de chacun sont visibles de tous. C’est dans ce contexte que l’on suit un flic qui sort du coma et qui tente tant bien que mal de résister/s’adapter à cette nouvelle société. Le fondateur du mouvement transparence est assassiné. Nous voici embarqués dans l’enquête. Qui a commis ce crime ? Un transparent ou un rebelle ?

La série est osée (bien qu’elle soit diffusée sur une chaîne à audience réduite, OCS max ; on ne verrait pas ce genre de série sur France Télévisions) et expose de manière constante des corps nus et de tous types. Nous ne tombons pas dans une société aux corps parfaits. Ici, nous voyons les gens nus comme si les gens de notre ville se déshabillaient. Je ne peux donc que féliciter cette mise en avant de la beauté du corps mais aussi de ses imperfections et ses différences. Malheureusement, une fois la gêne passée (on voit quand même beaucoup de parties intimes. Oui, je suis prude ! Ah, Ah !) mêlée à l’attrait pour cette série moderne, je me suis un peu lassé au bout de quelques épisodes. Certes, il y a l’enquête sur le crime et d’autres péripéties entre les personnages, mais pour moi la série s’est vite essoufflée. Le crime n’est pas résolu au bout de dix épisodes, et certains "transparents" rejoignent les "rebelles"... Une manière de nous donner envie de regarder la suite (pour le moment aucune saison 2 n’est commandée).

Dans l’ensemble, cette première saison est sympa. Ça se regarde et c’est novateur, surtout pour une série française. On ne se fout pas à poil devant les caméras comme dans d’autres pays ! Cependant, ma crainte est de vite me lasser des corps nus et de ce thème répétitif s’il y a de futures saisons. À voir, donc.

bernard nu Avis neutre (et mitigé)

 

 

Orange Is the New Black - Saison 6

 

poster orange is the new black saison 6

 

Helper9 : Dans cette saison, on change de prison, on laisse d’anciennes détenues et on découvre de nouveaux profils. Un peu trop de violence à mon goût dans cette saison. À croire que l’unique but est de planter la copine/ennemie d’à côté. Sinon, rien à dire, la production sait nous tenir en haleine d’un épisode à l’autre. C’est l’une des rares séries Netflix où je regarde tout en un week-end tellement je veux savoir la suite. On sait déjà qu’il y aura une saison 7 et heureusement, car la scène finale voit une détenue être libérée et on se demande tous "Et maintenant ? Qu’est-ce qu’elle va faire ?", "Euh, et la suite de la série sans elle ? C’est louche."

bernard Avis favorable

 

Jo_ : Après une cinquième saison en "franche demi-teinte", Orange is The New Black est de retour. Terminé Litchfield, bienvenue la prison de haute sécurité. L'occasion de changer un peu de décor et une bonne excuse pour renouveler un stock de personnages parfois légèrement vieillissants.

La mayonnaise prend relativement bien. Carol, Barbara et Daddy sortent un poil du lot et arrivent à donner à la série un vent de fraîcheur. Badison est remarquable également, mais pas dans le bon sens du terme. Elle a réussi l'exploit de détrôner Piper en personnage casse-couille et inintéressant (titre qu'elle détenait depuis 2013). C'est bien simple : chaque scène où elle intervient perd de suite en crédibilité (ce qui n'est déjà pas le fort de la série) et en pertinence.

Autre point négatif : la série souffre d'un réel creux scénaristique en milieu de saison. Orange is The New Black est faite pour être binge watchée, mais est-ce une raison pour nous pondre des intrigues parfois très vides ? Rien n'est moins sûr. Heureusement, les derniers épisodes sauvent la mise. Ils arrivent à nous surprendre et me donnent réellement envie de voir la suite. Plutôt positif quand on sait que je souhaitais abandonner la série si elle restait aussi mauvaise qu'en saison 5.

 bernard Avis favorable

 

 

Pose

 

poster pose

 

Nick : Pose prend pied dans le milieu LGBT new-yorkais de la fin des années 80 où, tandis que le SIDA fait des ravages, la communauté de la nuit s’affronte dans des concours de bals costumés, faux combats qui cachent leurs vraies luttes : la recherche d'identité, de reconnaissance et d'Amour avec un grand A. Et si je vous dis que c'est Ryan Murphy (Nip/Tuck, Glee ou American Horror Story) derrière le projet, vous pouvez imaginer que la série ne va pas faire dans la dentelle ou la demi-mesure. Et en effet, tout est dans les extrêmes, notamment les parties drama ou chez les personnages qui ont des réactions très souvent exacerbées, et tout cela frôle parfois la caricature (James "Dawson" Van der Beek impayable en yuppie arriviste et fan de Donald Trump).

Le but de tout cela est de faire avancer les intrigues pour les faire arriver au but final, à savoir émouvoir et toucher les spectateurs. Et c'est là le miracle de Pose, elle y arrive très souvent et les personnages sont attachants, complexes et troublants (Indya Moore, belle comme tout). Car il y a une vraie authenticité derrière la série, une fraîcheur et une soif de vie qui émannt d’eux (soif de vie d'autant plus intense que la mort rôde autour) et qui balaient tout sur leur passage.

Dommage que Pose s’habille de si gros sabots pour arriver à ses fins, car il ne faut pas grand-chose pour qu’elle soit une très grande série.

bernard Avis favorable

 

 

Preacher - Saison 3

 

poster preacher saison 3

 

Nick : Après trois saisons, le constat est définitif et sans appel. Preacher ne sera jamais la série badass ultime et cultissime que tout le monde attend, et surtout ceux qui ont un jour jeté un coup d'œil sur le comics dont elle est tirée. Preacher n'est qu'une série frustrante, capable d'idées folles et de coups de génie, mais de manière trop disperse pour convaincre. À chaque saison, le même scénario : le trio se pose dans un décor, le temps se fige, l'intrigue se traîne, l'intérêt se dilue et les personnages stagnent (pauvre Cassidy réduit au rôle de l'amoureux transi de Tulip). Cette saison, c'est rebelote, le Preacher (qui a perdu son âme, donc son pouvoir) et ses potes font une longue halte chez la mamie-sorcière de Jesse et ils tentent mollement de se défaire de son emprise durant toute la saison. On a le droit systématiquement à une introduction réussie (à part celle du premiere qui s’est étirée déraisonnablement), un générique bien classe puis plus rien, un long ennui où parfois surnage une scène gore ou farfelue pas trop mal.

Mince, une série où il y a un Hitler évadé de l'enfer, un cowboy en mode Terminator, Dieu adepte de jeux SM et déguisé en chien, devrait tellement nous procurer plus de plaisir.

bernard Avis défavorable

 

 

Sharp Objects

 

poster sharp objects

 

Manoune398 : Ce n'est pas la découverte de la saison mais ce n'est pas non plus la nouveauté à bannir. Sharp Objects bénéficie d'un casting de choix et d'une maîtrise générale correcte. Bon. Mais voilà. Le montage est un peu racoleur dans l’ensemble et la fin n'apporte pratiquement aucune réponse quant au sujet de départ. La seule erreur commise est d'avoir anticipé une seconde saison sans en être certain. Or, c'était au départ clair et net que ce serait une mini-série. Résultat : pas de réponse claire, un demi-suspense et un ensemble correct, mais pas transcendant.

Point positif cependant : l'atmosphère était réellement bien pesante à certains moments, avec des personnages assez flippants et un début de mystère intéressant. J’ai aussi beaucoup aimé Amy Adams qui, certes, n’était pas très énervée, mais qui s’est montrée efficace. Disons qu'il faut le prendre comme un drame/thriller psychologique, plus que comme une enquête policière. Elle a été comparée à True Detective mais cette dernière est clairement au-dessus, car elle réussit à allier l’affaire principale avec les vies des personnages. Ici, j'ai eu du mal à accepter ce manque de réponses.

bernard Avis neutre

 

Nick : Sharp Objects raconte l'histoire d'une journaliste qui revient dans sa ville natale où se passe une série de meurtres, elle y rencontre un beau flic brun ténébreux et doit lutter pour percer des secrets familiaux enfouis depuis des années. "C'est Dolmen !", me direz-vous. Non, non. De plus, dans cette série, il y a régulièrement des flashbacks de sa jeunesse où elle entretenait des rapports complexes avec sa jeune sœur disparue dans des circonstances qu'on ne découvrira qu'à la fin de la saison. "Mais ça, c'est The Sinner !", hurlerez-vous. Non, toujours pas. C’est Sharp Objects la nouvelle série HBO, le True Detective féminin, selon la presse, une bien drôle de série. S’il y a bien une atmosphère particulière (pesante et austère), le récit avance de façon heurté, l'enquête progresse à pas de souris (et encore une souris à qui il manque des pattes), les personnages sont froids et antipathiques, les flashbacks trop présents et Amy Adams est trop fraîche pour incarner selon moi de manière crédible une journaliste psychiquement ravagée qui s'enfile des rasades d'alcool fort dès le petit déjeuner. Pas totalement nulle ou inintéressante, Sharp Objects traîne néanmoins trop de casseroles pour convaincre.

bernard Avis défavorable

 

 

Strike

 

poster strike

 

Bedsouin : Quoi ? L’adaptation en série des romans de Robert Galbraith, alias J. K. Rowling version polar, existait depuis quelque temps et je ne le savais pas ? Rattrapage en un week-end, visionnage des sept trop courts épisodes qui adaptent les trois livres ! Et c’est donc une bonne pioche, tant en matière d’adaptation qu’en matière de série policière, et pourtant je n’aime vraiment pas ce genre dans le format série… Une critique cependant : les raccourcis pris par rapport aux livres, au lieu de dépoussiérer et clarifier l’intrigue, produisent parfois l’effet inverse. Point le plus positif : le casting, qui fait littéralement exister Cormoran Strike et son associée. Rarement un casting d’adaptation aura autant collé aux personnages du bouquin adapté (même si dans le livre, Cormoran a son problème à l’autre jambe, mais cette faute inexplicable reste pardonnable).

bernard Avis favorable

 

 

Suits - Saison 8

 

poster suits

 

RasAlGhul : J’arrive pas à croire que je continue encore et toujours cette série. Les habitudes et moi… J’avoue, c’est très intelligent de la part des scénaristes de faire du personnage de Katherine Heigl quelqu’un qu’on est censé ne pas aimer. Cela nous mâche une partie du travail. Sinon, malgré le double départ de Mike et Rachel, Suits reste désespérément la même. Sauf qu’en huit ans, elle a perdu de sa fraîcheur.

bernard Avis neutre

 

 

The Affair - Saison 4

 

poster the affair saison 4

 

Nick : Elles sont loin les deux premières saisons et leur enquête brumeuse. The Affair, depuis deux ans, est en train de devenir une série plus classique, avec des enjeux plus terre à terre (Helen doit affronter le cancer de Vic, Noah joue au remake d'Esprits rebelles, Cole se cherche et Alison tombe (une nouvelle fois) amoureuse du mauvais mec), toujours pimentés par des histoires d'adultère (The Affair reste le titre de la série, que je sache). Plus incroyable, la série arrive même à laisser tomber son concept de base (à savoir deux versions parfois très différentes d'un même évènement) tant le destin des quatre protagonistes principaux s'éloigne de plus en plus.

Ce qui ne change pas est que The Affair reste toujours une série pas évidente, pas chaleureuse, souffrant de longueurs et parfois irritante ou prévisible. Dans cette saison 4, les scénaristes abusent sans vergogne des coups du destin (beaucoup de rencontres fortuites) ou de facilités pour arriver à leurs fins.

Mais le miracle est que cette saison est largement supérieure à la précédente, beaucoup moins ennuyeuse, et je reste fasciné, malgré les bâillements et les sourcils levés devant certaines situations tirées par les cheveux, notamment ce côté soap souvent très téléphoné. Peut-être parce que cette série reste captivante car elle nous montre des hommes et des femmes en éternel quête d'eux-mêmes.

bernard essayant d'imiter l'affiche de The Affair Avis favorable (malgré tout)

 

 

The Americans - Saison 6

 

poster the americans saison 6

 

Koss : La meilleure fin de saison depuis The Wire. La meilleure saison tout court de The Americans. Si vous n’avez jamais regardé cette série, arrêtez maintenant ce que vous êtes en train de faire et mettez vous-y. C’est urgent.

bernard Avis très (très très) favorable

 

 

The Innocents

 

poster the innocents

 

Bedsouin : Pas besoin d’aller jusqu’au bout de la nouvelle série Netflix pour se rendre compte qu’il s’agit là d’un naufrage total. Dès le premier épisode, on se demande bien où a pu passer le budget, et en tout cas on ne voit rien à l’écran. Si certains éléments permettent au départ d’espérer une amélioration, plus on avance, plus cela empire. La série est mauvaise à tous les étages : la partie "complot" prend rapidement l’eau, la partie "romance" ne s’y greffe pas, et finalement tout finit par s’effondrer comme un fragile château de cartes.

bernard Avis (très très très) défavorable

 

 

Trial & Error - Saison 2

 

poster trial & error saison 2

 

Nick : Nouvelle enquête à East Peck alias Ploucville pour le (un peu moins) novice avocat new-yorkais Josh Segal, toujours secondé par son équipe de bras cassés. Ce coup-ci, il ne doit plus défendre un homme que tout accuse, mais une femme adorée de toute la ville et au-dessus de tout soupçon. Forcément, l'enquête va très vite chambouler cette évidence.

Remplacer John Lighgow par Kristin Chenoweth dans le rôle de l'accusé est le seul véritable changement de cette saison pour Trial & Error, qui semble déjà arriver un peu au bout de son sujet et commence à se répéter. La mécanique du rire est toujours la même (quelqu'un dit quelque chose, l'inverse se produit et engendre des regards consternés ou honteux à la caméra), idem pour les personnages coincés dans leur zone limite d'humour. Et si pour Dwight, cela passe car il est bon dans le rôle du débile congénital, Anne et ses maladies délirantes sont un running-gag qui n'est plus drôle depuis bien trop longtemps déjà (l'épisode 2 de la première saison ?). Alors, pourquoi je continue à regarder ? Car Trial & Error reste une série dynamique, fraîche, qui heureusement délivre par épisode deux à trois gags rigolos et gentiment cons.

Mais sans une grosse évolution (de son format, de ses histoires, de ses relations inter-personnages), je ne donne pas cher de la série.

bernard Avis favorable (parce ce que je suis de bonne humeur)

 

À bientôt ! :)

 

bernard en mode beau gosse

"Je suis fier de moi"

L'auteur

Commentaires

Avatar helper9
helper9
Une bonne liste de séries diverses et un bon nombre d'avis. L'article est crédible, on a tous bien bossé :)

Avatar Marie-Louise
Marie-Louise
Ce Fonz du mois est quand même admirable. Chaque paragraphe gagne tellement plus de sens grâce aux émotions qu'arrive à faire passer Bernard ; on ressent au plus profond de nous la joie, la déception, l'enthousiasme et la colère qu'il nous transmet. Quel acteur.

Avatar Jo_
Jo_
Je partage l'avis de ML. J'ai rarement été aussi émue par le jeu d'un acteur. Cet homme mérite un prix.

Avatar Stean
Stean
"Koss : Grandir, c’est aussi se rendre compte que Matt Groening n’est pas forcément quelqu’un de très drôle, ni d’inspiré. Il est là le vrai désenchantement." Outch !

Avatar Koss
Koss
Bernard, ce génie p'tain. @Stean : Tu as regardé ?

Avatar Altaïr
Altaïr
La vache je suis larguée, je ne connais même pas le dixième des séries présentées !... Super article sinon, comme d'hab !

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