
Fumée blanche, fumée blanche, le nouveau numéro du Vrickavrack débarque.
Le Fonz du mois : Natasha Lyonne

Le sommaire
On n'a pas aimé

Mythic Quest - saison 4

Nick : C'est un signe qui ne trompe pas : les deux meilleurs épisodes de cette saison 4 sont un centric sur un personnage hyper secondaire qui apparaît une fois par saison et une partie de Cluedo géante dans un château où chacun est déguisé. Mais dès qu'on retourne dans l'ordinaire des locaux de Mythic Quest, il est clair que la sitcom n'a plus rien de neuf à raconter. Déjà qu'elle n'a jamais été un monstre d'humour, il est triste de voir les personnages tourner en rond et répéter ad nauseam la même partition, au point de devenir majoritairement antipathiques. En fait, il y avait une chose à sauver de cette saison 4, c'était l'amitié purement platonique entre Ian et Poppy. Bon, les deux étaient fatigants à se chamailler sans cesse comme des enfants, mais leur amitié qui n'osait s'avouer était assez touchante. Mais même ça, le final ne l'a pas respecté. Après quatre saisons de hauts (très peu) et de bas (beaucoup trop), la série vient d’être annulée, ce qui est une bonne chose, elle agonisait depuis trop longtemps. Avis défavorable.
On est réservé

Adolescence - mini-série

Marie-Louise : La mini-série évènement à côté de laquelle il a été difficile de passer au moment de sa sortie tant les médias ont été bavards à son sujet. En quatre épisodes abordant chacun une thématique (le traitement des adolescents dans le système judiciaire anglais, l’école, la psychologie et la famille), Adolescence tente de faire le tour d’une affaire sidérante mais néanmoins tristement banale, en la couplant à la prouesse technique de tourner chaque épisode en un seul plan séquence. Mais très honnêtement, une fois la hype passée, le show reste plutôt oubliable. Avis neutre.
Nick : En effet, comme l'a noté ma chère Marie-Louise, Adolescence a été la série phénomène du moment dont tout le monde a parlé à sa sortie et qui a même été montrée dans les écoles anglaises afin de faire réfléchir les élèves sur les réseaux sociaux. Mais avant tout et surtout, Adolescence est un véritable exploit technique, car chaque épisode est constitué d’un seul et unique plan séquence d’une heure, sans coupure et filmé par une caméra qui passe de main en main et parfois posée sur un drone. C'est une véritable performance impressionnante et je serais curieux de voir le making-off. Néanmoins, cette gageure finit par se retourner contre le show, car si on est soufflé par la mise en œuvre technique, par l'excellence des acteurs et des actrices ou la chorégraphie logistique mise en place, on peut avoir du mal à s'intéresser au déroulement d'une histoire finalement assez classique. De plus, ce concept crée fatalement une drôle de temporalité, avec des longueurs dans chaque épisode, mais aussi des événements qui vont plus vite que dans la réalité (exemple : un exercice incendie de tout un lycée terminé en... cinq minutes). L'autre souci est qu'à force de brasser beaucoup de thèmes (le cyberharcèlement, les réseaux sociaux, le masculinisme larvé), la série survole un peu les choses (à l'image de sa caméra, je viens de m'en rendre compte, c’est méta en fait ?) et n'apporte rien de vraiment neuf aux sujets évoqués, rien qu’on n’a pas déjà vu ailleurs. Malgré tout, Adolescence est une série à voir pour se faire son avis et parce qu'elle dit des choses vraies, même si je pense qu'elle aurait mérité de faire moins de pose et plus de pause. Avis neutre.
Cobra Kaï - saison 6

Jo_ : Et voilà, la 586ème partie de la saison finale de Cobra Kaï s'est enfin achevée. Une quinzaine d'épisodes sur quasi deux ans, pour une série qui se binge, c'est très long. Les intrigues s'étirent, et les personnages ont tendance à devenir une caricature d'eux-mêmes alors qu'ils étaient déjà très stéréotypés au départ. Résultat, malgré tout l'attachement qu'on a pour eux, le fait est qu'on s'ennuie, et qu'on a envie de plus. Heureusement, les derniers épisodes remontent un poil le niveau, mais pour une série qui m'a vraiment accompagnée pendant plusieurs années, dont le pitch était top et qui a pu nous procurer tant d'émotions (gros trauma sur la fin de la saison 2), c'est forcément décevant. Avis favorable mais à la grosse limite du neutre.
Manew : Enfin fini ! C’était un parcours du combattant. Une série qui est passée de bon petit passe-temps à douleur interminable, qui s’arrête en apothéose (non) et nous fait regretter le ton de la première saison. Avis défavorable (mais enfin, c’est fini !).
Feud - saison 2

Nick : L’idée en vaut une autre. Il s’agit de présenter Truman Capote, écrivain qui n’a plus rien fait de notable depuis son séminal De sang-froid et alcoolique au dernier degré, qui se plaît à se fondre dans la jet-set dans les années 70, mais qui décide soudainement d’écrire un article incendiaire contre ses amies riches et influentes. Portée par un casting XXL, l’interprétation aux petits oignons de Tom Hollander parfait dans la peau mi-fascinante mi-irritante de l’écrivain et avec Gus Van Sant à la réalisation (même si cela ne se remarque que très peu), la série souffre du peu d’envergure de son sujet dont on fait un peu trop vite le tour. Clairement, cette saison 2 aurait gagné à être traitée en un film de deux heures plutôt qu’en huit épisodes d’une heure. Avis neutre.
No Man's Land - saison 2

Nick : La première saison était détonante et prenait comme point de départ un Français parti en Syrie retrouver sa sœur qu'il croyait morte, mais qui avait rejoint l'armée Kurde pour combattre Daesh, tandis qu’on suivait en parallèle un Anglais qui infiltrait les rangs de l’État Islamique pour le compte des Américains. Cette saison était saisissante car, en plus de son très bon casting, son côté immersif était vertigineux et on se disait qu'il y avait un autre monde, presque une autre planète, à seulement quelques heures d'avion de nous, nous simples occidentaux tranquillement avachis dans nos canapés à regarder Netflix en mangeant des M&M's. Si le cadre reste le même pour cette saison 2, l'effet de surprise est passé et on s'ennuie un peu en suivant ces histoires qui ont un peu trop l'allure d'un mélange de 24 et Homeland. Quelques bons moments, mais le sentiment d'un retour qui ne s'imposait pas réellement. Avis neutre.
The Last of Us - saison 2

Jo_ : Je ne connais pas le jeu vidéo, donc comme beaucoup, j'ai été surprise par le twist de début de saison.
Joël n'est plus. Pedro Pascal a quitté le navire (mais revient quand même pour un épisode flash-back),
et les haters s'en sont donné à cœur joie pour cracher leur haine sur Bella Ramsey. Soyons honnêtes, cette saison est largement moins bonne que la première. Elle est assez molle, et passé l'épisode 2, l'intrigue ronronne énormément. Mais à mon sens, attribuer cette baisse de qualité à un·e seul·e acteur·rice, c'est surtout de la mauvaise foi. Je ne sais pas si je regarderai la saison 3 car le pitch annoncé me plaît moyennement. Mais peut-être qu'un rebond va réussir à re-capter mon attention ! Avis neutre.
On a aimé
The White Lotus - saison 3

Jo_ : C'est toujours un plaisir de retrouver cette série et la débandade de personnages hauts en couleurs associés. Cette saison ne m'a pas déçue, et je dois avouer que je me suis attachée à tous les protagonistes d'une manière ou d'une autre. Niveau scénario, il y a parfois eu quelques longueurs et quelques intrigues dont on aurait pu se passer (je pense notamment à la crise de jalousie entre Gary et sa femme qui n'apporte rien au scénario et fait légèrement office de remplissage). Je suis également un poil déçue par la fin, mais peut-être parce que j'en aurais aimé une autre pour mes deux personnages préférés. Cependant, je ne boude pas mon plaisir. La série reste de très bonne qualité, avec un visuel vraiment magnifique, et une superbe bande son. Avis favorable.
Manew : J’avais été déçu par la saison 2, et dans cette saison 3 je retrouve tout ce que j’avais apprécié dans la première : une ambiance atypique, une esthétique aux petits oignons, un casting aussi attachant que détestable. Je n’ai qu’un regret dans cette saison, un poil lente, c’est cette fin cousue de fil blanc et décevante au possible, qui n’ose pas aller au bout des choses. Avis favorable.
Marie-Louise : Cette série est vraiment une petite parenthèse inclassable au milieu de tous les autres shows. Après trois saisons, j’aime toujours autant m’attacher à ces riches personnages antipathiques que de les voir galérer une fois qu’ils ont conquis mon cœur (c’est à la fois sadique et masochiste). Et c’est aussi toujours un régal d’apprécier ces décors, ces dialogues et cette photo de qualité. J’en espère encore cent saisons comme ça ! Ah, et au fait : Aimee Lou Wood, tu m’épouses quand ? Avis très favorable.
Nick : Le danger de partir en vacances toujours au même endroit est qu'à la longue l'effet de surprise disparaît totalement. Pour cette saison 3, la formule "all inclusive" de The White Lotus qui comprend riches névrosés, drame meurtrier et comportements déviants commence à montrer quelques signes de redite ; on peut observer certaines longueurs ou pistes non exploitées jusqu'au bout. Mais pour l'instant, rien de catastrophique et cette salve d’épisodes reste toujours un spectacle jubilatoire et fascinant, même si on aurait peut-être aimé un buffet final plus explosif. En tout cas, le Lotus Blanc est toujours un excellent lieu de villégiature et un très bon divertissement. Trois étoiles, note Tripadvisor, avis favorable.
On n'est pas d'accord

Black Mirror - saison 7

Marie-Louise : La série amorce un retour aux sources, avec des épisodes où l’on retrouve l’esprit du Black Mirror des premières saisons. Et même si ce n’est toutefois plus tout à fait comme avant (je ne me retrouve plus jamais la bouche bée après la dernière scène d'un épisode), j’ai apprécié les petits frissons de semi-effroi procurés par cette saison. Avis favorable.
Nick : Black Mirror continue de se mourir depuis qu'elle est arrivée sur Netflix et on sent que les scénaristes ont perdu la formule magique. Du coup, ils jettent les ingrédients qui fonctionnaient si bien avant, espérant un miracle qui n'arrive pas et on se retrouve avec les mêmes recettes foireuses : torture-porn durant lesquels les personnages sombrent sans retour possible à mesure que l’histoire avance (épisode 1), final expéditif qui laisse les spectateurs se débrouiller avec une grosse porte ouverte qui clôt un récit hésitant (épisodes 2 et 4) et personnages dont on a beaucoup de mal à s'attacher (le personnage de l’épisode 5 s’avère très toxique dans sa relation amoureuse par exemple). Seul l'épisode 3, même si trop long et parfois nanardesque dans l'enchaînement des péripéties et le dernier, même si lui aussi trop long et totalement à part de l’esprit de la série, sauvent les meubles, sans qu'on ne crie au génie non plus. Bref, je pense qu'il faut arrêter Black Mirror. Rectification : je pense qu'il faut que j'arrête de regarder Black Mirror. Avis défavorable.
On a adoré

Bref - saison 2
Galax : Je ne suis pas né entre 1980 et 1995, aussi, j’ai trouvé cette saison de bonne facture mais loin d’être le chef-d'œuvre tant acclamé. Cela dit, elle vaut largement le détour pour la relecture de leurs erreurs en saison 1, qui gagne à être vue en préquel à celle-ci.
À la fois arriérée dans ses idées mais aussi précurseur d’un format court limite plus adapté pour l’ère TikTok, la saison 1 avait marqué les esprits et c’est d’autant plus intéressant que la saison 2 choisit un format plus long, reflet d’une écriture et d’une approche plus mature, qui prend le contre-pied de la tendance actuelle. Un choix pertinent qui permet d’étoffer grandement l’univers, de nuancer de nombreux personnages, du frère au protagoniste en passant par ses love interests, ainsi que de maximiser le potentiel de chaque gag. L’humour conserve son style toujours aussi typique de représenter au premier degré des métaphores d’idées dans les relations, et on sent que les créateurs se sont amusés. Ça fonctionne souvent, mais c’est aussi à double-tranchant, car l’humour peine vraiment à convaincre lorsque les idées les plus poussives occupent tout un quart voire un tiers d’épisode, fragilisant sa structure et amoindrissant le propos – souvent pertinent – qu’il y a derrière. Dans les flops, je pense à cette bataille contre plein de crabes en CGI qui étouffe un scénario basé sur le deuil qui reste très survolé. Dans les entre-deux, le gag de l’école des tontons, tellement prolongé qu’il en devient drôle à coup de forcing, rejoignant un humour proche du Jonathan Cohen-verse, ou tout un tas d’autres scènes.
Dans les tops, la métaphore de la voiture, avec de nombreuses variations tout au long de la saison, pour représenter vraiment l’esprit imaginaire d’un gamin qui voit encore le monde comme tel mais apprend à grandir, ou encore les plans assez sublimes des pièces qui se remplissent d’eau opaque représentant l’invisibilisation de Sarah en saison 1. Cet exemple témoigne d’un des (rares) moments où un personnage féminin a une vraie voix dans cet univers, qui est beaucoup plus inclusif ici (Billie <3 Marla <3) mais reste encore un peu timide (je voulais PLUS de Marla in fine d’une fin heureuse plutôt clichée entièrement basée sur la transformation caricaturale d’un personnage secondaire, qui ne devient qu’un exutoire de toutes les problématiques toxiques du protagoniste à la dernière minute (et d’un autre quiproquo en prime).
Bref, allez-y les yeux fermés, mais n’espérez pas un run parfait, car la vie ne l’est pas et nos créateurs non plus : reconnaître nos erreurs passées avec maturité ne suffit pas à éviter d’en refaire, mais cela suffit à faire une proposition intéressante, et à donner envie d’y revenir dans dix ans pour une troisième proposition, pourquoi pas ? Avis favorable mais faut doser.
Jo_ : Je ne vais pas être très originale et mon avis est sans doute le même que 99% des personnes nées entre 1980 et 1995, mais j'ai adoré cette saison. Quand j'ai su que la suite de Bref allait sortir plus de dix ans après la fin (très belle campagne marketing, soit dit en passant), contrairement à d'autres séries, je n'ai pas eu peur. Je savais que Kyan et Navo n'allaient pas décevoir. Et franchement, quelle réussite ! On rit, on pleure, on se pose des questions, on se reconnaît, on reconnaît des potes, des membres de sa famille... une série à la thématique si simple et pourtant universelle. Alors oui, on pourrait critiquer la vision capitaliste de "Je m'épanouis uniquement par le travail", mais ce serait mettre de côté le reste de la saison, qui est vraiment excellente ! Avis très favorable.
Manew : Bref remet le couvert. Une saison ancrée dans son époque, qui peut parler à tout le monde, qui fait rire et tente d’innover à chaque instant. En plus de ça, cette saison ajoute un élément important : de l’émotion. Tout n’est pas parfait et ne fonctionne pas au même niveau, mais l’ensemble est homogène et il n’y a pas de doute à avoir, Bref restera culte ! Avis très favorable.
Marie-Louise : Si je m’attendais un jour à chialer devant Bref ! Avis très favorable.
Nick : Souvent les revivals n'apportent pas grand-chose et se contentent de surfer sur la vague de la nostalgie et fan services. Mais alors que je n'en attendais rien du tout, Bref qui est revenue, dix ans après, dans un nouveau format, est le contre-exemple parfait. Avec un regard critique sur son personnage de la saison 1, protagoniste amusant à suivre, mais pas mal autocentré, ainsi que sur son ambiance "série de mecs écrits par des mecs pour des mecs", tout en gardant son inventivité et son humour délirant dans son observation de nos travers quotidiens, sociaux ou amoureux, cette saison 2 transcende le matériel de base pour pondre un modèle de sitcom vif, intelligent, drôle et touchant. Ça fait plaisir de voir que la série a mûri, et nous avec. Avis très favorable.
Doctor Who - saison 15

Galax : Après l’incroyable première saison de Ncuti Gatwa qui amenait la série vers de nouveaux horizons fascinants, cette seconde proposition est presque aussi bonne, mais tout aussi intéressante. En très peu de temps et avec des épisodes toujours très denses, cette généreuse saison 2 fait passer la première pour une période de douce innocence tandis que le chaos règne cette année aussi bien dans l’univers que derrière les coulisses. Entre quelques habituels épisodes chefs-d'œuvre (Lux et son Mr. Ring-a-Ding) et propositions parfois trop sages (l’épisode de l’Eurovision qui n’atteint pas toutes ses promesses morales et politiques), cette saison aligne ses idées et n’a (comme l’an dernier selon moi) aucun vrai maillon faible, tant l’ensemble s’inscrit dans une ère solide portée par une vision d’ensemble cohérente, des fils rouges multiples et un Docteur à l’enthousiasme communicatif. Cette saison 2 est aussi un très joli parallèle à la première et prouve que concevoir les deux ensemble dès le début aura été un pari payant que la série aurait sans doute gagné à faire plus tôt dans son histoire, quand elle pouvait se le permettre. Malgré tout, cette fin d’ère est aussi chargée en controverses, en prises de risque vraiment intéressantes, et en imprévus qui challengent l’ambition démesurée de la production. Ces surprises forcent à la onzième heure un numéro d’équilibriste aussi difficile à aborder que perfectible dans son exécution, et poussent dans leurs derniers retranchements l’équipe en cours et la confiance de la fanbase – une seule des deux n’a pas tenu le choc pour l’instant, devinerez-vous laquelle ? Doctor Who nous prouve pourtant une fois de plus sa capacité d’adaptation et son talent dans le mélange d’un lore vieux de désormais soixante-deux ans avec un besoin constant de se tourner vers l’avenir. Cette conclusion agit comme un cocktail explosif et émouvant, qui annonce un futur à la fois tourné vers son propre passé et renfermant un potentiel infini d’histoires inédites. Impossible, dirons-nous ? Cette réconciliation, la série parvient pourtant à la faire sans arrêt, comme peu d'œuvres peuvent se le permettre. Alors en avant pour le futur, et le passé, et tout ce qu’il y a sur le chemin ! Avis très favorable.
Jo_ : Je vais essayer d'être rationnelle et objective, car j'ai adoré cette saison. Tous les épisodes ou presque étaient originaux et inventifs, et le duo Belinda/Docteur marche particulièrement bien. Et que dire de Ncuti Gatwa ? Un docteur solaire, dynamique, tellement charismatique, qui nous donne le smile dès qu'on le voit à l'écran. Comme beaucoup, j'aurais aimé qu'il reste plus longtemps, mais le futur me semble excellent également (je reste rationnelle et objective, promis). Alors oui, certains pourront critiquer l'absence de réels fils rouges durant la saison, les questions auxquelles nous n'aurons pas de réponses pour le moment, les coups d'épée dans l'eau... Mais je suis persuadée que l'histoire n'est pas terminée. Avis très favorable.
Manew : Ncuti a sa place au panthéon des Docteurs ! Il aura marqué la série d’une pierre blanche non pas par l’homogénéité des scénarios ou le développement de son personnage, mais simplement parce qu’il EST le Docteur, comme l’a été Tennant. Et au-delà de Ncuti, on a droit à une saison riche en rebondissements, qui n’a de cesse de nous surprendre et de nous montrer que l’âge n’empêche pas d’être jeune ! Soixante-deux ans et encore plein de choses à raconter. Avis très favorable.
Nick : L’union entre Disney et Doctor Who avait tout pour être un mariage de passion et de réussite. Pour la série de BBC, c'était s'ouvrir à un nouveau public et bénéficier de meilleurs budgets tandis que la firme à grandes oreilles récupérait une nouvelle franchise, le whoniverse, à exploiter de manière infinie. Malheureusement deux ans plus tard, l'idylle a tourné en eau de boudin et personne ne sait, à l'heure où j'écris ces lignes, si la série sera renouvelée pour une saison 3 (ou saison 16, c'est selon). Le souci, dont Disney n'a peut-être pas mesuré l'ampleur, est que Doctor Who est une série clivante, une niche, le genre de show qu'on adore, mais dont l'aspect parfois kitsch ou enfantin peut rebuter. Tout cela laisse un goût amer en bouche, car cette saison avait fait le taff, Ncuti Gatwa est formidable en Docteur queer et solaire et malgré une inégalité dans la qualité des épisodes (mais comme depuis toujours, en fait) et un fil rouge narratif pour la saison cousu de fil blanc, elle a fourni de bien chouettes moments et n'a pas hésité à renouveler son lore après soixante ans d'expérience. Alors, c'est peut-être la dernière salve d'épisodes avant longtemps, donc savourons les aventures du Docteur à travers l'univers et le temps, pendant qu'iel bouge encore. Avis favorable.
Silo - saison 2

Marie-Louise : La deuxième saison de Silo et moi avons connu une épiphanie : pour une raison qui m’échappe, alors que la première saison m’avait plue mais sans plus, j’ai été complètement réaspirée par l’univers de la série au visionnage de cette deuxième saison. À tel point que je me suis refait dans la foulée la saison 1 (je ne fais JAMAIS ça d’habitude) puis à nouveau la saison 2 (en accéléré) parce que eh, on n’est pas sur RTL9 ici, on regarde les films dans l’ordre ! J’suis même presque à deux doigts de relire les livres (alors que je ne fais non plus JAMAIS ça d’habitude). Bref, Silo, tu m’as fait des choses ; je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, mais tu les as bien bien faites. Avis très favorable.
Voilà, c'est fini.



