Mauvaise nouvelle pour vous.
Comme tout, le Vrickavrack se prend aussi de plein fouet l'inflation qui touche toute la zone européenne. Nous sommes donc obligés, pour cette année 2023, de majorer notre publication, à notre grand regret. Ainsi, à cause de l’augmentation des matières premières, des matériaux d'emballage, des matériaux en résine et de la surtaxe énergétique, le temps de lecture de la rubrique va être augmenté de 10 %, le "Hé, je ne connaissais pas cette série, elle a l'air bien !" de 8 % et le taux de "N'importe quoi, je ne suis pas du tout d'accord avec ce qu'a écrit ce con/cette conne" de 3 %. Nous en sommes sincèrement désolés.
Sinon bonne année au fait, les loulous.
Le Fonz du mois : Mercredi
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Avis très favorable |
Avis neutre |
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Avis favorable |
Avis défavorable |
Le sommaire :
On n'a pas aimé
Alice in Borderland - saison 2 finale
Galax : Après une première saison inégale mais assez attachante, presque enfantine dans son traitement de la Battle Royale, on retrouve la bande de personnages les plus insipides de l’histoire pour un dernier tour de piste… quoi, déjà ?? La série adaptant un manga court, elle est déjà terminée, et autant dire que ce n’était peut-être pas la meilleure idée du monde de faire ça sous format série Netflix. Les épisodes sont interminables, l’animation frénétique d’un animé manque cruellement à l’appel pour dynamiser les décors et les dialogues statiques, et même s’il me reste encore une poignée d’épisodes à voir à l’heure où j’écris ces lignes, nul doute qu’il est impossible que la série soit satisfaisante à la fin. Reste tout de même quelques jeux pervers très bien pensés, mais c’est bien là l’unique gimmick d’une série prometteuse qui a été trop brusque et avare dans son lore. Avis défavorable (il faut croire que même en étant moyenne, Squid Game a fait mieux)
God’s Favorite Idiot - partie 1
Marie-Louise : Sur le papier, la série semblait alléchante : un mélange un peu barré de The Good Place et The Office, porté par Melissa McCarthy et Ben Falcone. Dans les faits, God’s Favorite Idiot manque de pep’s, de tonus, de rythme, tout semble se dérouler au ralenti sous nos yeux. Dommage ! Avis défavorable
Les amateurs
Nick : Une bien drôle d’idée que cette adaptation française de The Wrong Mans (série qui a plus de dix ans tout de même), d’autant qu’il s’agit d’un bête copié-collé, Les amateurs se contentant de tout reproduire, scène après scène, sans chercher à créer du neuf. Mais surtout, la série se retrouve dans l’impasse de son concept, à savoir une histoire très premier degré de malfrats, de kidnapping, d’espions et agent double avec comme seul décalage les réactions "comiques" des deux anti-héros qui se trouvent, bien malgré eux, au cœur de cela. Et comme la partie "action" est inintéressante au possible et enfile, sans broncher, tous les clichés des séries à la 24 Heures chrono (le season final est une véritable catastrophe), le seul plaisir de la série vient de Vincent Dedienne et François Damiens qui semblent assez bien s’amuser. C’est tout, le reste est insignifiant, voire navrant. Avis défavorable
Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir - saison 1
Mmaginère : Je suis une fan absolue des films Le Seigneur des Anneaux. Je les ai vus et revus, en version longue ! J'étais donc très enthousiaste de voir ce préquel, malgré Le Hobbit un peu faiblard qui avait suivi cette incroyable saga cinématographique. Quelle atroce déception : un casting globalement mauvais (tous sauf Elrond), avec une mention spéciale à l'actrice de Galadriel qui me donne envie de hurler à chaque épisode, un scénario bancal, des incohérences dans l'univers de Tolkien (c'est quoi cette histoire de vie des elfes liée au Mithril ????), des dialogues à pleurer (non, ne parlons plus d'eau de mer qui n'étanche pas la soif), trop de personnages sans intérêt (les amoureux maudits et les ancêtres des hobbits en particulier). Seul le visuel de la série a su me séduire, ce qui me rend triste, car une part de magie de mon adolescence est brisée... Avis (très) défavorable
She-Hulk
Galax : C’est, bien sûr, horrible, mais c’est vraiment à voir tellement le naufrage est fascinant. Chaque épisode est une nouvelle prouesse de "comment vont-ils rendre ça encore plus nul qu’avant ?" Juste dommage de voir deux ou trois bonnes actrices dans le lot se faire entraîner par le scénario. Une série qui montre que parfois, des gens ont trop d’argent, ne savent pas quoi en faire, l’allouent mal et ne savent donc pas quoi raconter. Avis défavorable
The Crown - saison 5
Marie-Louise : The Crown a perdu de sa superbe à mes yeux. Je pense que c’est lié au fait que l’on arrive aux époques plus contemporaines, dont je connais déjà les rebondissements après les avoir vus et revus sous tous les angles dans les centaaaaaines de documentaires télé qui existent sur la famille royale, et notamment sur la période Diana. Là où dans les saisons pré-années 80 j’avais plaisir à découvrir des histoires inédites (pour moi) et à ensuite faire des recherches pour comparer la réalité et la fiction, je me suis un peu ennuyée devant cette saison 5 qui m’a fait l’effet d’une énième rediffusion. Je crains pour la saison 6 ! Avis défavorable
The Walking Dead - saison 11, partie 3
Marie-Louise : Enfin, enfin, ENFIN terminée ! Certes, les deux derniers épisodes ont su remonter le niveau (je ne vous cache pas que j’ai même versé ma petite larmichette pendant le final), mais quelle purge pour en arriver jusque-là ! Je suis heureuse d’être libérée de mes chaînes, et je laisse Cail1 vous parler bien mieux que moi de cette conclusion. Avis défavorable
The Watcher - saison 1
Mmaginère : On m’avait conseillé cette série, glauque et angoissante. Mais passé le premier épisode, le scénario n’a pas grand-chose à nous raconter et étire juste les mêmes trucs tout au long des six épisodes restants. C’est lourd, terriblement long et ennuyeux. Avec une fin très frustrante. Avis (très) défavorable
Willow
Nick : Quand Willow – le film – est sorti en 1988, il s’est pris une belle fessée critique et au box-office. Ce sous-Tolkien reprenant, sans trop se creuser la tête mais avec légèreté, les éléments d’heroic fantasy les plus classiques, a fini avec le temps par gagner un énorme capital sympathie auprès d'une frange de ses spectateurs. Malheureusement, les showrunners de Willow – la série – n’ont pas compris ce qui avait fait la réussite du film et échouent sur toute la ligne. Versant systématiquement dans l’humour facile à la Marvel, portée par une tripotée de personnages têtes à claques (même Willow fatigue, à mordre dès qu’il ouvre la bouche), manquant de magie, de panache et d’épique, la série est une vaste plaine morne, balayée par un vent cynique et mercantile. La Terre du Médiocre. Avis défavorable
On a quelques réserves
DAHMER
Marie-Louise : Je suis très mitigée par rapport à cette série. Avec Ryan Murphy aux manettes, le spectacle est garanti, les plans et le montage soignés, et l’interprétation d’Evan Peters est impressionnante de réalisme, ce qui en fait un bon divertissement. Mais c’est justement ce réalisme qui pose problème : DAHMER reste une fiction, avec ses prises de liberté par rapport aux faits réels. Seulement, Ryan Murphy et Ian Brennan ont semble-t-il délibérément choisi de ne pas rendre le tout très clair. En mélangeant scènes fictives et scènes tournées à l’identique de la réalité, la frontière de la malhonnêteté est presque franchie, ce qui est dérangeant, voire limite dangereux. Avis favorable (mais carton rouge pour Ryanou)
Emily in Paris - saison 3
Mmaginère : Mon guilty pleasure est de retour, pour toujours plus de clichés ridicules sur la France – bonjour le McDonald’s classe parce que frenchie – et de décisions à prendre pour Emily : Madeline ou Sylvie ? Alfie ou Gabriel ? Quelle vie difficile quand on a deux supers boulots et deux mecs qui nous adorent à nos pieds… Bref. J’ai quand même passé un bon moment, à sourire et juste à profiter de la joie et des paillettes, dans la grisaille de l’hiver (oui, il y en a eu). Avis neutre
His Dark Material - saison 3 finale
Mmaginère : Je n’ai malheureusement pas eu le temps de regarder cette saison avant la diffusion du Vrickavrack, mais je tenais à la mentionner. Chaque saison a suivi un livre de la saga : cette dernière saison a pris beaucoup de retard et vient clôturer, dans l’indifférence et le silence, une série qui avait très bien commencé mais s’est ensuite un peu perdue. J’espère quand même une fin propre. Avis neutre (de teasing)
Mythic Quest - saison 3
Nick : Drôle de trajectoire pour la sitcom, passée de grand espoir et successeure possible de The Office à l’issue de sa première saison, à ballon de baudruche qui se dégonfle au fil du temps. Mythic Quest a bien tenté de bousculer l’échiquier des personnages à la fin de la saison 2, mais elle n’arrive pas à se défaire de ses anciennes habitudes et les personnages reviennent régulièrement sur leur ancien lieu de travail alors qu’ils n’ont plus rien à y faire, ce qui donne le sentiment que la série tourne déjà en rond, alors qu’elle n’a encore jamais rien vraiment montré. L’autre énorme souci du show est qu’il n’est absolument pas drôle. C’est sympa, parfois amusant, mais jamais hilarant, ce qui est incroyable vu le potentiel frappadingue de ses personnages. Sans être une catastrophe, Mythic Quest manque clairement de folie. Avis neutre
On a bien aimé
American Horror Story: New York City - saison 11
Marie-Louise : Une saison hyper-symbolique et complètement hors-norme pour American Horror Story. Après un début un peu déroutant à mi-chemin entre Twin Peaks, The Deuce et New-York, unité spéciale (oui je sais, ça fait trois chemins), on comprend rapidement que nous n’aurons pas affaire à une horreur fictionnelle, mais à une horreur réaliste. Un joli patchwork de peurs queer venues tout droit des années 80 à base de SIDA, serial killer, viols, BDSM et homophobie policière (vous avez dit Jeffrey Dahmer…?). Un effroi différent, mais qui a tout de même fonctionné sur moi. Avis favorable
Black Bird
Nick : Une mini-série qui conte l’histoire vraie d’un malfrat envoyé par le FBI, contre une remise de peine, dans la cellule de prison voisine à celle d’un serial killer afin qu’il en obtienne les aveux. Séduit dans un premier temps, mais la série finit par souffrir de sa courte durée (trop peu d’épisodes pour laisser aux autres personnages de la prison le temps de se développer) et manque d’éclat sur son dénouement. Heureusement, Paul Walter Hauser en tueur est impressionnant. S’il faut regarder cette série, c’est vraiment pour lui. Avis favorable quand même
Détox
Marie-Louise : Un peu dubitative au démarrage, que j’ai trouvé un poil lourdingue, je me suis ensuite laissée convaincre par la légèreté et le côté attachant de cette bande de potes névrosés, au point de me surprendre parfois à rire aux éclats sur les derniers épisodes. La série est par ailleurs truffée de références à la pop culture des années 90-2000, ce qui a renforcé mon sentiment de lien. Dommage que la fin ouverte laisse présager une saison 2, cette mini-saison 1 se suffisant, je pense, à elle-même. Avis favorable
Grey’s Anatomy - saison 19 (partie 1)
Mmaginère : C’est avec tristesse que j’ai appris qu’Ellen Pompeo a annoncé son départ de la série après dix-neuf ans de bons et loyaux services. Meredith quittera Seattle dans le prochain épisode qui ouvrira la seconde partie de la saison. L’histoire qui accompagne le départ de Meredith est ridicule et forcée. C’est dommage. Avec toute l’histoire du Michigan mise en place, il y avait mieux à faire avant. Mais c’est comme ça. Seuls Bailey et Richard restent comme survivants de toujours. De nouveaux personnages et d’anciens les accompagnent, ce début de saison étant sympathique. Mais est-ce le début de la fin pour la série médicale la plus longue de l’histoire des séries ? Avis favorable
Kaleidoscope
Nick : La série dont on peut décider de l’ordre de visionnage des épisodes et qui, selon ce qu’on a choisi, change la vision qu’on a de l’ensemble, bref un concept irrésistible. En vrai, c’est plus un gimmick commercial qu’autre chose, le format très structuré de l’ensemble en blocs de temps séparés (qui d’un épisode se passant sept jours avant le casse, qui d’un autre vingt ans avant, qui d’un flashforward, etc., etc.) rend possible le tour de passe-passe. N’empêche, il y a un côté grisant à être un spectateur actif, d’autant que la série s’amuse, à chaque épisode, à introduire son univers, ses enjeux et ses personnages, comme un éternel recommencement. De plus, la série est bien sympa à suivre, il y a un côté groove et cool, un mix de Jackie Brown, Ocean’s Eleven ou du dessin animé Les Bad Guys, qui ferait presque oublier que le tout est raccordé de fils blancs. Avis favorable
Our Flag Means Death
Nick : Un très bon divertissement que cette série sur Stede Bonnet, le pirate gentleman, pirate préférant la lecture au pillage ou le dessin aux abordages… jusqu’à sa rencontre avec le terrible Barbe Noire. Si je peux déplorer que l’équipage du Revenge ne soit pas vraiment développé (à part Lucius et Jim, le traditionnel personnage de femme déguisée en homme et infiltrée à l’insu de tous), on n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer en suivant les péripéties cocasses, décalées et assez gay friendly de cette bande de pirates du dimanche, le tout pouvant même avoir une seconde grille de lecture assez intéressante (la relation entre Stede et Edward est une bromance ou une romance ?). Avis favorable
Altaïr : Je suis très fan de la fantaisie de l’univers de Taika Waititi et de son humour, et je n’ai pas été déçue avec cette histoire de pirates fantasques, gays et amoureux. Cet univers de piraterie résolument queer et décalé a un charme fou, et c’est jubilatoire de voir Waititi jouer avec les archétypes du genre, avec toujours une grande tendresse pour ses personnages. Bon, on reste dans la comédie légère et feel-good, et le scénario n’est pas d’une grande profondeur et parfois bancal, mais ne boudons pas notre plaisir. (Et pour répondre à Nick : la relation entre Stede et Edward est clairement une romance. :)) Avis favorable
Scènes de ménages - saison 14
Mmaginère : Toujours un réel plaisir de retrouver l’humour de ma série adorée ! Si Liliane et José brillent toujours dans leur campagne pour la réélection de ce dernier, Emma et Fabien fatiguent avec leur poney et la mise en dispo du prof d’histoire. Huguette et Raymond vont fêter avec humour et bouteilles d’oxygène leurs soixante ans de mariage, pendant que Camille et Philippe font un jeûne et que Leslie et Léo/Louise et Jalil continuent leurs intrigues sans intérêt. Je suis assez déçue pour les vingtenaires qui avaient remonté la pente les saisons précédentes. La vie d’infirmière de Leslie réanime le corps presque mort de ce couple dont l’ajout est une moins mauvaise idée que les derniers arrivés qui ne servent vraiment à rien. On dirait deux colocataires et leurs sketchs peinent à décoller. M6 a annoncé l’arrivée d’un nouveau couple de jeunes retraités qui me semblent juste être là pour remplacer Huguette et Raymond dans le futur, surtout avec l'absence de Marion Game de pas mal de scènes et du dernier prime en date Ça se Corse. Malgré tout, mes couples préférés me donnent le sourire et les autres me font juste un peu soupirer. Avis favorable
The Peripheral - saison 1
Mmaginère : J’ai un certain goût pour les séries cyberpunk (RIP Altered Carbon) et The Peripheral me paraissait prometteuse. On retrouve Lisa Joy et Jonathan Nolan à la production, note d’espoir dont j’avais besoin après le triste arrêt de Westworld. Chloë Grace Moretz m’a agréablement surprise et la majorité du casting est également brillant dans cet univers visuellement époustouflant. L’épisode 1 va un peu trop vite, mais le rythme reste soutenu et plus adapté par la suite. Certaines explications sont longues à venir, malgré un suspense qui tient en haleine : qu’est-ce que le Jackpot ? Pourquoi les Fisher ? Qu’est-ce qui se cache derrière la disparition d’Aelita ? Les réponses obtenues sont plus ou moins satisfaisantes et le final promet une saison 2 encore plus percutante. Bien entendu, la série souffre de quelques autres défauts : trop de personnages, quelques longueurs et un univers manquant de clarté. J’attends quand même la saison 2 avec impatience. Avis favorable
The White Lotus - saison 2
Nick : On reprend les mêmes des autres et on recommence le jeu de quilles. Surfant sur le postulat de la saison 1 (un hôtel, des riches vacanciers, un drame et des décès, on remonte le temps d’une semaine pour connaître ce qu’il s’est passé), The White Lotus quitte Hawaï pour la Sicile et nous fait découvrir son nouveau lot de personnages. Mais si ceux-ci sont un peu en deçà de ceux de la première saison et que le rythme a perdu ce côté "sous speed" qui faisait sa force, le charme finit par agir à la longue et cette deuxième saison, qui a eu une hype incroyable, finit par séduire, intriguer et fasciner, malgré quelques grumeaux ou temps morts. Avis favorable
On n'est pas d'accord
Doctor Who Special 100 ans BBC - octobre 2022
lien vers la série
Galax : Un final explosif qui conclut l’ère de Jodie Whittaker au plus loin de là où elle a commencé : bourrée de références, de caméos, d’hommages aux cinquante-neuf ans qui l’ont précédée – à commencer par des compagnons souvent très touchants –, d’effets visuels démesurés et de bonnes idées. On est loin du temps de 2018 avec Tim Shaw en haut d’une grue de Sheffield, sans cœur et sans enjeux. Mais avec cette folie des grandeurs, on est aussi loin du temps où on espérait que la vision de Chris Chibnall aboutisse à un final qui donne des réponses satisfaisantes et qui développe ses arcs. En effet, point de conclusion du Timeless Child, du passé du Docteur ou de la génialissime et fascinante Docteur de Jo Martin : à la place, on y trouve une sortie sobre et touchante pour les deux interprètes principales, une exploitation inespérément juste du Maître, et la meilleure célébration de l’ère classique de la série (un vrai anniversaire avant l’heure pour la série). C’est déjà très bien, riche, généreux et émouvant, en tout cas amplement suffisant pour se hisser aux rangs des meilleurs de ce Docteur ! Et si c’était déjà un super anniversaire, l’excellent cliffhanger ne nous donne envie que d’une chose : voir la suite… Avis très favorable
Mmaginère : Ce dernier épisode avec Thirteen (enfin elle s’en va) était meilleur que le précédent, mais souffrait cruellement des tares de cette ère : Thirteen elle-même, le Maître de Dhawan, les Cybermen, les compagnons mal exploités, le TARDIS mal exploité… La Docteur se pose des questions sur elle et son passé, c’est intéressant. Mais c’est noyé dans le plan du Maître qui est pénible. Le retour de UNIT et de certaines compagnes était une bonne idée, mais mal amené et avec un vrai malaise avec une Thirteen totalement déconnectée de son passé. Le final était un bon plan par contre, et j’attends la suite avec impatience. Avis neutre
House of the Dragon - saison 1
Galax : Une saison incroyable qui met autant une claque que la première de Game of Thrones en son temps. Chaque épisode est méticuleusement intégré dans une histoire vaste et dense qui semble aller bien plus vite qu’on ne le souhaiterait, tellement chaque événement apparaît précieux et ultra important : c’est de la politique fiction vraiment fascinante. Le tout avec la pointe de fantaisie à laquelle on s’attend, qui rend le tout encore plus alléchant. Les relations entre les personnages sont incroyablement bien écrites, la réalisation est à tomber et les liens subtils – mais pourtant énormes – avec la série-mère ajoutent une plus-value exquise. Quand on se rend compte que la moitié de la saison ne provient que du matériel adapté d’un chapitre flashback, on se dit que la série en a encore beaucoup sous le pied. La série de l’année ! Avis très favorable
Mmaginère : Des dragons, un beau casting et un univers impitoyable (non, pas Dallas), la série avait tout pour me plaire. Malheureusement, ce ne fut pas le cas : plus d’une saison consacrée à une guerre civile dans une famille, ce n’est pas passionnant. La série aurait gagné à nous raconter son histoire sur une seule, mais trépidante saison. J’ai abandonné en cours de route, sans regrets. Avis défavorable
Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro
Nick : Par méchanceté, je dirais que cette anthologie est typique des productions de Guillermo del Toro, c’est-à-dire alléchante sur le papier pour un résultat décevant et peu emballant (exemple : il fait un kaiju eiga, ça va être trop génial, bah en fait, non, c’est moyen, sans plus, coucou Koss). Ici, c’est pareil, on a une suite d’histoires d’horreur standard, manquant de folie et d’originalité, qui, au final, ne marcheront que sur ceux qui n’ont jamais vu un seul film d’horreur de leur vie. Avis défavorable
Altaïr : Pas une mauvaise série, mais c’est vrai qu’on a du mal à se passionner pour ces histoires somme toute dans l’ensemble assez banales. Comme dans toute anthologie, le résultat est inégal, avec des épisodes qui fonctionnent bien et d’autres qui sont assez nazes. Mention honorable pour l’épisode 4, que j’ai trouvé assez original, et qui a bien fait mouche sur mes propres névroses. Avis neutre
Mercredi
Mmaginère : Probablement parce que je n’attendais rien de Tim Burton, je n’ai pas ressenti la déception de mes camarades Sérialliens. J’ai ADORÉ cette série ! Je n’avais pas été aussi enthousiaste devant une première saison depuis bien longtemps, dévorant en un petit week-end toute la saison. Globalement, la série est bien rythmée, les acteurs jouent bien (sauf Gomez qui est atroce, et Morticia guère mieux), l’histoire est sympa, les punchlines sont drôles et l’univers est sombre. Oui c’est teenage et il y a des défauts – dont le tristement inévitable triangle amoureux –, ainsi que le fait que nous devinons assez facilement l’identité du tueur, mais la série est pleine de peps et ajoute cette touche de noirceur délicieuse. Le choix de sortir Mercredi Addams de sa famille pour une version glauque de Poudlard peut surprendre, mais la série s’appelle "Mercredi", pas "La Famille Addams". Vivement la saison 2 !
Avis très favorable
Nick : Déjà, pour commencer, il faut arrêter de parler de la série comme "Mercredi de Tim Burton". En effet, le metteur en scène (anciennement culte, mais totalement vendu au système dorénavant et dans une terrible impasse artistique depuis au moins dix ans) n’est que producteur délégué et a réalisé les quatre premiers épisodes. Donc il a uniquement prêté son nom. Dire que la série est sa création est encore plus faux que de dire que l’Étrange Noël de monsieur Jack est l’un de ses films. Mais vu que c’est ainsi que Netflix a vendu sa série, on (on, nous, les fans de la famille Addams, du film de 1992 pour moi) pouvait rêver meilleurs résultats que ce truc bien moche. En effet, au lieu de respecter un minimum l’esprit de la famille Addams, la série s’éloigne dès le début, en ne se focalisant que sur le personnage de Mercredi, mais pour en faire une version Über Alles, une fille trop forte à qui tout réussit. Malheureusement, le curseur est tellement poussé à son maximum que Mercredi finit par fatiguer, tant elle est la meilleure en tout. Même chose concernant ses punchlines cyniques, elles sont tellement systématiques que j’arrive à deviner à quels moments elles vont sortir. Embêtant… Donc des fantasques Addams, la série ne s’intéresse qu’à Mercredi (et la Chose), laissant les autres croupir dans un coin, pour la plonger dans une école très Harry Potter avec clans de monstres pour une enquête policière très teen movie. Partant de ce drôle de postulat (mettre Mercredi dans un environnement où elle paraît presque "normale" et "intégrée"), la série échoue sur tous les tableaux, car à la fois c’est un mauvais remake de la famille Addams (pitié, ne parlons pas des mauvaises photocopies sans couleurs ou grotesques que sont les nouvelles interprétations – non, ne me faites pas parler de Gomez, je vous en supplie), et aussi un whodunit peu palpitant où il faut chercher l’identité du monstre et de ses complices, ce qui n’est pas trop difficile.
On peut se douter qu’on n’avait pas fait revenir Christina Ricci dans la franchise pour uniquement un troisième rôle sans grande importance.
En fait, le plus décevant est que Mercredi de Tim Burton (ce qu’elle n’est pas, cf. ma phrase d’intro) aurait dû être une déclaration d’amour au "genre", alors que c’est exactement ce qu’elle fuit, préférant surfer sur un mix de création de J.K. Rowling et Twilight, très loin du chef-d’œuvre gothique que j’espérais tellement. Limite, j’aurais préféré un truc crétin et débile à la The Munsters de Rob Zombie, sorti sur Netflix en même temps. Enfin, peut-être pas quand même, le film est bien naze… je ne sais pas, je ne sais plus… les temps sont durs pour ceux qui aiment les monstres. Avis défavorable
On a adoré
Andor - saison 1
Altaïr : Alors en temps normal, Star Wars et moi ça fait deux (voire trois), mais j’avoue que j’avais bien accroché à Rogue One. Et comme Andor semblait avoir bonne réputation, j’ai eu envie d’essayer… et bien m’en a pris ! J’en suis à mi-saison et j’avoue que pour le moment je me régale. Contrairement aux autres spin-offs de l’univers Star Wars, on a ici une série au scénario hyper solide, avec des personnages attachants et bien construits, un univers cohérent et crédible, et un scénario à échelle humaine qui prend le temps de bâtir son intrigue petit à petit, de partir d’une toute petite échelle pour se ramifier pas à pas et prendre un peu plus d’ampleur à chaque nouvel épisode. La réalisation n’est pas en reste – elle est limpide narrativement et très immersive –, les paysages sont beaux et atmosphériques, les costumes très cool. Bref, une belle surprise. Avis très favorable
Le Monde de demain
Nick : Peu de temps après Suprêmes (film pas vraiment inoubliable), NTM a le droit à un deuxième biopic. Sauf que si les futurs Kool Shen et JoeyStarr sont bien les moteurs de cette mini-série, ils ne sont que les porteurs d’eau (avec le DJ Dee Nasty) du vrai sujet du Monde de demain, qui est la culture hip-hop et son arrivée fracassante dans la France des années 80. Le résultat est à l’image de ce mouvement à ses débuts : rafraîchissant et énergique, emballant et plein de vie. Parlant de rap, mais aussi de danse et des graffitis, c’est une excellente radiographie de ce que le hip-hop fut. La série est aussi une immersion réussie dans notre passé proche (la reconstitution est idéalement dosée, suffisamment travaillée pour qu’on se retrouve plongé dans les rues de Paris et sa banlieue des eighties, mais sans être ostentatoire), tout en l’idéalisant et en occultant les aspects les plus sombres de l’époque (le racisme ordinaire, les skins qui traînent le long des voies ferrées avec des battes de baseball, la drogue, le sexisme, les violences policières ou les coupes de cheveux mulet). Si je regrette que le seul personnage féminin principal alias Lady V soit un peu mis de côté, Le Monde de demain est une œuvre hyper attachante et emballante, décrivant un monde d’hier où tout était possible, où une simple performance ouvrait les portes des studios d’enregistrement, bref une époque où il suffisait de le vouloir pour réaliser ses rêves. Avis très favorable
The Devil’s Hour - saison 1
Mmaginère : Même si Peter Capaldi n’arrive qu’en quatrième position dans mon cœur en tant que Docteur, son talent d’acteur est indéniable. J’ai donc eu la curiosité de me plonger dans cette série, pleine d'événements étranges et de mystères qui semblent incohérents de prime abord. Avec un début de saison prenant, un petit coup de mou au milieu, et des révélations fracassantes à la fin, cette série m’a conquise. Le fond est finalement très original et le temps un élément qui ne quitte pas Capaldi. Je vous invite à plonger dans cet univers pour découvrir ce que l’heure du diable – 03h33 – a à voir avec tout ça. Avis très favorable
The English - saison 1 (et seule saison ?)
lien vers la série
Altaïr : Énorme coup de cœur pour cette série, que dis-je, ce film de six heures ! Ne vous laissez pas tromper par le titre – si The English raconte bien l’histoire d’une aristocrate anglaise venue chercher vengeance dans le Nebraska de la fin du dix-neuvième siècle, et de la relation qu’elle noue avec un ancien éclaireur Pawnee de l’armée américaine, le vrai sujet est ailleurs. À bien des égards, The English est un anti-Western, qui nous dépeint la face cachée (et noire) du roman national proposé d’habitude sur la fondation des USA modernes. Au fil des rencontres d’Emily Blunt et Chaske Spencer, nous découvrons une société ultra-violente, qui se construit sur les cendres d’une culture autochtone au moment où elle disparaît. Spoliation des terres et des terrains de chasse, acculturation, marginalisation, exotisation et massacres – tout nous est montré, à travers une suite de tableaux superbes plastiquement et terriblement noirs et intelligents. À noter aussi, cerise sur le gâteau, la part belle faite aux personnages féminins complexes et variés – qui apportent là encore un point de vue plutôt rare sur ce moment pivot de l’histoire américaine. Une grande série. Avis TRÈS favorable
The Handmaid's Tale - saison 5
Marie-Louise : La saison de Serena. La série n’est jamais aussi puissante que lorsque June fait face à son ancienne bourelle, et ici nous sommes servis. The Handmaid’s Tale a par ailleurs su se sortir de ses vieilles manies et a trouvé la force de se renouveler, ce qui fait que je me suis plutôt régalée cette saison. Avis très favorable
Westworld - saison 4 (finale)
Galax : Quelle tristesse que la série ait été annulée… encore sous le choc des décisions fumeuses d’HBO, je préfère ne même pas commenter ce paragraphe qui ne fait que raviver de lourdes douleurs. Si un jour vous voyez une news comme quoi la série aura enfin droit à sa conclusion (ben quoi, c’est beau de rêver ?), pensez à rattraper cette saison 4 et à enchaîner sur le dénouement qui s’annonçait aussi incroyable que le final… Heureusement ce dernier peut faire vite fait office de fin de série bouclant la boucle, mais le potentiel pour une ultime histoire était si énorme ! Avis très favorablement endeuillé
Mmaginère : Si vous n’avez pas eu le plaisir d’écouter notre long, mais très intéressant et passionnant podcast avec Galax sur la saison 4 de Westworld, sachez que je l’ai vraiment beaucoup aimée. Elle m’a réconciliée avec la série : émouvante, surprenante et percutante, j’ai été happée par ce nouveau pan de l’histoire, qui préparait à une saison 5 de clôture. Malheureusement, la série a été annulée et nous ne pourrons qu’imaginer ce qui allait advenir du Sublime. Avis très favorable
Oups ! Nous avons oublié de vous parler de l'inflation des émotions : la joie, la tristesse, la colère, ... qui prennent bien entre 0,1 % et 99,9 % selon la catégorie du Vrickavrack dans laquelle vous êtes. Prenez exemple sur Mercredi pour limiter les effets ! À très vite !
nicknackpadiwak
