Edit : la tournure du maître plus calme n''était que pour une scène, Gallifrey n'a pas été bien utilisée et le maître est post-missy donc j'enlève des points
Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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Avis sur l'épisode 12.02
Avis favorable | Déposé le 11 octobre 2020 à 19:48 |
Je me rematte la saison et je dois dire que le passage où le Maître et Thirteen échangent en haut de la tour Eiffel sur Gallifrey, couplée à la fin de l'épisode où Jodie perd enfin sa carapace et avoue à demi-mots à ses compagnons qu'elle ne leur partage rien pour se protéger, c'est et ça restera toujours le moment où l'ère de Jodie a commencé à exister et à trouver sa place selon moi. La saison 11 très passive, optimiste, différente et sobre, donnait déjà à cette ère une identité pas déplaisante et réussie dans quelques épisodes, mais qui ne s'alignait que très faiblement sur ce qui précédait. Avec la re-destruction de Gallifrey, Chibnall ose enfin poser sa marque dans le lore de la série. Un move qui peut déplaire vis à vis du spécial 50 ans, mais la grande beauté de Doctor Who c'est sa caractéristique de renouvellement constant. C'est que n'importe qui peut venir pour désassembler ce qui a été fait pour mieux reconstruire. Ou reconstruire différemment, du moins. C'est d'ailleurs la grande thématique de cette saison, qui va enfin re-déconstruire le Docteur et la mythologie. Tout n'est pas parfait : la non-fin du grand méchant Barton du pseudo-Google après son plan à la Black Mirror ratée est trop légère, Sacha Dhawan irrite beaucoup au début d'épisode (il est beaucoup plus intéressant lorsqu'il s'ouvre à Jodie ensuite), et Graham qui fait des claquettes lazers c'est extrêmement cringe, et un gros signe que ce personnage (peut-être plus que Ryan) était de trop cette saison. Mais d'un autre côté, sans parler de l'apport mythologique, on a aussi une course temporelle franchement bien pensée et rarement vue, une approche sur les personnages historiques plutôt originale avec un côté "honorons ces femmes de l'ombre, qui doivent malgré tout rester dans l'ombre pour ne rien perturber" que j'aime beaucoup, des idées sur l'intrigue pas déconnante du tout et une Docteur beaucoup plus active dans cette histoire. Spyfall (1 et 2) reste pour moi le début de l'éclaircie dans le Doctor Who, avec un bon mix de tout ce qui fait la série. Une éclaircie voire même le retour du vrai Doctor Who. Un présage qui se confirmera dans une poignée d'épisodes... |
Avis favorable | Déposé le 12 septembre 2020 à 12:37 |
La séparatio gana/docteur fait du bien à l'épisode qui semble néanmoins partir dans une direction différente de l'ouverture. Et au final, on reste sur sa fin tant ce qui avait été introduit dans le précédent épisode est un peu bâclé/expédié. Là encore, ça se regarde sans déplaisir mais c'est peu marquant. |
Avis défavorable | Déposé le 29 janvier 2020 à 06:55 |
C'est mieux. Mais ça reste pas fameux. Le Maître perd constamment durant tout l'épisode : ses différents plans échouent à 4 reprises, dans toutes les époques. C'est pas terrible pour introduire une incarnation, Simm et Gomez avait donné beaucoup plus de fil à retordre au Docteur dans leur premiers épisodes respectif. Gallifrey ça fait quand même gros recton de ce qu'à fait Moffat. Certes il avait fait pareil avec le 50th mais au moins c'était un évènement de la série, c'était pas fait hors champ en traitre. A voir ou ça va ! |
Avis favorable | Déposé le 10 janvier 2020 à 16:25 |
Cette seconde partie de Spyfall, c'est un peu la dissertation rendue par un collégien timide pas très bon à l'école mais qui veut s'améliorer parce qu'il sent que si il continuait sur son chemin ça allait mal aller pour lui. La copie est plus qu'imparfaite, mais il y a de la volonté, et de la bonne. Du coup l'équipe de correction en ressort satisfaite alors qu'en prenant du recul, cette copie est vraiment moyenne. Pour améliorer sa copie, C.C a essayé une chose toute simple. Séparer Thirteen de la Fam , permettant non seulement à Thirteen de briller par elle-même (chose qui n'était jamais arrivée avant), mais en plus d'avoir enfin de véritables interactions entre les compagnons qui ne tournent pas autour de leurs pseudodrames personnels qui n'intéréssaient pas grand monde. Du coup, ça marche. On y croit. Plus aucun personnage n'est éclipsé par un autre, tout le monde a le temps de briller (même si l'acteur de Ryan ne sait toujours pas jouer), et il y a même un potentiel de caractérisation plus profonde chez Thirteen. Le reste, malgré la prestation déjà plus convaincante de Sacha Dhawan, c'est de la fanfic provenant d'un enfant qui tente des choses mais sans avoir de vraies idées. Du coup C.C. vu qu'il n'a pas d'idées, soit il bacle ses storylines (VOR et son méchant ridicule, expédiés en un temps record), soit n'exploite pas ce qu'on lui a laissé et refait tout à sa sauce. L'épisode a donc beau tenter de nouvelles choses, a beau donner perspective à une saison qui va peut-être vraiment raconter quelque chose, le niveau global reste celui de la gentille fanfic d'un collégien voulant faire un peu mieux que les copies pourraves de l'année précédente. Mais l'espoir d'avoir au moins quelque chose persiste. Et c'est le principal. |
Avis neutre | Déposé le 09 janvier 2020 à 18:29 |
Comme de par hasard, la Docteur vit une aventure loin de sa "Fam"/ boulets et je l'ai senti plus aérienne, moins empruntée. Même si tout n'est pas parfait et que le coulissements du scénario est encore très poussif, j'ai vu du mieux et des choses biens : une Docteur active qui trouve la solution, l'idée de la fuite à travers le temps, de bons accompagnants (Ada aurait été une très bonne compagnonne, tellement meilleur que les 3 Stooges), des idées sympa (le générique de DW comme code morse) et une volonté de jouer avec la temporalité (quand elle sauve après-coup ses compagnons du crash, c'est tiré par les cheveux, cela serait fait systématiquement, la série n'aurait plus de sens, mais j'aime bien l'idée) . Même Sacha Dhawan apporte un peu finalement, il est assez glaçant lorsque il prend plaisir à tuer des innocents gratuitement et la scène dans la Tour Eiffel était vraiment pas mal. Dommage que l'acteur ne puisse s'empêcher de grimacer et de cabotiner à tout va. Bref, cette partie de l'épisode n'était pas exceptionnel, mais comparé à la purge de la première partie, j'ai relativement apprécié. Idem pour l'idée d'installer un fil rouge et d'apporte un peu de noirceur au Docteur. Par contre, du côté de la Fam, ce n'est juste pas possible. Que de lourdeurs, que de conneries (le coup du pilotage de l'avion ou des chaussures-lasers, sérieusement). C'est déjà naze, cela l'est encore plus lorsque le trio essaie de faire de l'humour. Concernant Burton, cela ressemble vraiment à une occasion manquée. Il y avait un vrai potentiel (son plan, la critique des réseaux média), mais j'ai l'impression que malgré deux heures (!) de programme, Chibnall n'a pas vraiment développé son intrigue et cela finit par donner une chose bâclée. Comme la scène avec sa maman, l'idée qu'il fasse tout cela juste pour qu'elle lui donne de l'amour était une bonne idée décalée, mais dommage qu'il la tue d'un air satisfait, car cela réduit le personnage à un grand méchant sans cœur. Donc, une deuxième partie plus convaincante que la première (en même temps, cela aurait dur de faire pire), qui confirme deux points : - la Fam sont le boulet de Thirteen. Sans eux, elle est tellement plus à l'aise et créative. Ils auraient dû mourir dans l'avion. - Des épisodes d'une heure, c'est clairement trop long. |
Avis défavorable | Déposé le 08 janvier 2020 à 10:13 |
Il aura fallu 4 épisodes de suite de Chibnul pour révéler l'aspect immensement nanard de la série. 4 épisodes aux scénarii absolument indigents, dont le point de culmination est bel et bien celui-ci. Chibnall fait même (et ça m'a fait beaucoup rire) une application très premier degré de ce que Steven Moffat se moquait dans The Curse of Fatal Death : le Maitre qui attend 75 ans pour se repointer comme une fleur à la fin et le Docteur qui avait anticipé l'anticipation du Maitre, avec l'histoire de l'avion. C'est d'une débilité sans nom, comme l'intégralité du scénario qui n'a aucun sens. Alors au moins certes, mieux vaut des idées que pas d'idées, mais c'est vraiment un choix entre la peste et le choléra, tant Chibnul ne sait absolument écrire quoi que ce soit. Deux choses que j'ai quand même bien aimé, parce qu'on va essayer de s'accrocher aux branches positives : la scène où les trois compagnons se retrouvent seuls dans une maison en construction (celle de Chibnul ?), assez touchant. Et le personnage d'Ada Lovelace (que je ne connaissais pas) qui aurait sans doute mérité plus d'exposition. PS : Ah et Chibnal raccroche avec l'arc de Ryan-Bourvil et son vélo. Showrunning at his best ! |
Avis défavorable | Déposé le 06 janvier 2020 à 10:22 |
Pour être juste, avec son duo assez brillant, et sa variété de décors et de concepts, “Spyfall : part two” aurait pu être l’épisode qu’il manquait à l’ère Whittaker. Mais son plus gros exploit c’est seulement d’être mieux que The Battle of Ranskoor Av Kolos En fait, il est à ce moment, et à un niveau très superficiel, dans le haut du panier des épisodes de Chris Chibnall, mais parce qu’enfin, il permet au Docteur de Whittaker une plus grande gamme dans son jeu. Mais pour le reste, la série empire. Non seulement Doctor Who s'auto-parodie : Chibnall reprend des concepts anciens, dans une sorte de mik-mak sans âme, où la série n’est plus qu’une collection d’images commerciales vides. Mais la série échoue en plus définitivement toute tentative d’être éthique. “Spyfall part two”, un peu comme “Kerblam !” ou “Arachnids in the UK”, enterre en fait toute possibilité que le Docteur soit une figure de résistance, d’espoir ou de lutte, et que la série ait quelque chose à dire. En gros : Chris Chibnall joue juste avec des figurines. Parfois, quand les étoiles sont alignées, pour le meilleur peut être. Mais quand enfin, l’épisode aboutit à cette situation où une résistante aide le Docteur à livrer quelqu’un aux nazis, alors plus aucune rédemption n’est possible. En ce qui me concerne, “Spyfall part two” est un des pires épisodes de la série. |
Avis neutre | Déposé le 06 janvier 2020 à 08:55 |
Spoiler
Il y a quelques années, la rumeur d’un film Doctor Who réalisé par David Yates avait pointé le bout de son nez. La rumeur s’est tassée et on en n’a jamais ré-entendu parler. Jusqu’à cette semaine. Tandis que je regardais Spyfall part 2, j’ai eu l’impression d’être devant ce film. Pour le meilleur et pour le pire. Pour le meilleur, car l’épisode est divertissant. C’est sans doute sa plus grosse qualité, on a vraiment tous les éléments de ce que serait un blockbuster Doctor Who : un ennemi identifiable et charismatique (la prestation de Sacha Dhawan est tout à fait honorable), les bases de Doctor Who mises au service des péripéties (le Docteur qui saute d’époque en époque, poursuivi par le Maître, c’est à la fois incroyablement basique et pourtant très peu fait dans la série), une Jodie Whittaker enfin convaincante car impliquée avec de vrais choses à faire, un concept de science-fiction simplissime pour pas trop embrouiller le spectateur (méfiez-vous de vos téléphones portables !!), les messages basiques de la série sont là (« fascism never wins ! », « I can’t interfere with history ! », le Docteur qui s’allie à des femmes importantes de l'Histoire) et Chibnull s’amuse plutôt bien avec ses jouets (un avion qui va s’écraser, des nazis, une rencontre sur la Tour Eiffel). Il y a même la scène post-générique essentielle à toute saga Hollywoodienne actuelle (oulala, le Timeless Child !!) Pour le pire, rien de tout cela n’a vraiment de sens, comme dans beaucoup de blockbusters contemporains on assure le minimum syndical scénaristique. Aucune réponse sur la survie du Maître (qui est donc bien post-Missy vu le fil rouge), aucune réponse claire sur le plan des aliens (ok, des espions de l’espace qui suivaient l’évolution des ordinateurs, mais encore ?) ni sur le personnage de Barton qui est vraiment le cliché ultime du méchant homme d’affaires comme le simili-Trump d’Arachnids in the UK (c’était quoi son but en tuant toute l’humanité ?). Le climax est - comme souvent avec Chibnull - particulièrement nul, avec une résolution (wink wink) toujours aussi catapultée et facile qui rendrait chaque intrigue de la série caduque (en gros, le Docteur peut remonter le temps pour annuler le plan de ses ennemis et sauver ses compagnons de tous les pièges sans stress). On sent que Chris Chibnall a voulu viser plus haut, mais tout cela valait-il vraiment un double épisode ? J’en ressors avec l’impression que seul le twist concluant la partie 1 justifiait une telle structure. On retrouve aussi un certain nombre d’idées sur le fil, Chibnall étant vraiment nul quand il s’agit de résoudre des situations (les chaussures lasers, l’application pour piloter l’avion et donc la résolution). Au vu de ces éléments, la promesse de fil rouge fait un peu peur. Mais au moins elle rend l’ère de Chibnull un peu plus intéressante et audacieuse, bien qu’elle se contente pour le moment de défaire ce qui avait été accompli par le run précédent (l’arc du Master qui semblait arriver à une certaine conclusion logique et le retour de Gallifrey qui pouvait apporter de nouvelles intrigues intéressantes). C’est un peu toujours pareil avec Chibnul, comme avec ces élèves si nuls en classe, que les professeurs s’emballent dès qu’ils rendent une copie à peu près correcte. |
Galax, mon ami, je suis désolée, mais..... non non non non non non non non non non non non non non .... je veux mourir...... Doctor Poo m'a tuer
4 Tu es bien généreuse!
Je suis traumatisée, ça fausse mon jugement.