The Simpsons
Les Simpson
Située à Springfield, ville américaine moyenne, la série se concentre sur les singeries et les aventures quotidiennes de la famille Simpson : Homer, Marge, Bart, Lisa et Maggie, ainsi que des milliers d'autres personnages.
En cours | Américaine | 25 minutes |
Comédie, Animation, Comedy | Fox, Canal+, Disney+ | 1987 |
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Avis sur l'épisode 26.16
Liste des épisodes
Episode 26.01
Le Cafard du clown
Episode 26.02
Le Naufrage des relations
Episode 26.03
Super franchise-moi
Episode 26.04
Simpson Horror Show XXV
Episode 26.05
Fric-frack
Episode 26.06
Simpsorama
Episode 26.07
Drôle de camping
Episode 26.08
Covercraft
Episode 26.09
Pas chez soi pour Noël
Episode 26.10
L'Homme qui vint pour être le dîner
Episode 26.11
Le Nouvel Ami de Bart
Episode 26.12
Le Musk qui venait d'ailleurs
Episode 26.13
Grand et fort
Episode 26.14
Taxi girl
Episode 26.15
Le baby-sitter
Episode 26.16
Police du ciel
Episode 26.17
Le Nouveau Duffman
Episode 26.18
Maman Bulldozer
Episode 26.19
Les Enfants se battent bien
Episode 26.20
Les Vieux Coucous
Episode 26.21
Brute de brute
Episode 26.22
Math elle aime
La saison 26 : partie 2 reprend des couleurs avec cet épisode qui frappe dans le mille.
Acte I :
+ Pas d'intro comme pour beaucoup d'épisodes écrits par Matt Selman, ce qui permet un premier acte non-connecté au reste sans que cela ne prenne trop de temps sur l'épisode entier.
+ La chanson "Sky Police" de Wiggum.
+ Dès ce premier acte on évoque déjà des sujets qui fâchent (en restant dans le politiquement correct bien sûr). "Oh, God gets your prayers, but he just clicks delete without reading them, like e-mail updates from LinkedIn."
+ Très vite le décor est posé : le jet pack de Wiggum détruit l'Eglise qui va avoir besoin de reconstruction. "I can't believe it, but the church is going to have to ask people for money."
+ Un groupe de Springfieldien religieux, dont Marge, est mené par Apu pour entrer dans l'univers du comptage de cartes du blackjack. On voit déjà la problématique de ce scénario original et intéressant.
Acte II :
+ "Atheist Street Club". De bons gags qui brisent le quatrième mur : "Even I saw that" à propos d'une hallucination, "I'm going to whisper to you ear even though we're alone", etc.
+ Le montage sur la soirée au blackjack. Drôle et superbement réalisé.
+ Le "calendrier de l'amour" d'Homer et Marge qui planifie leurs soirées coquines.
+ Homer commence à être suspicieux des activités de Marge et cette dernière va certainement se sentir coupable.
+ "Card counting is not gambling.
It is math."
+ L'église a assez d'argent pour être sauvée, mais Homer se fait enlever. Ça c'est du twist !
- Un peu dommage que la promo révélait la tournure du troisième acte avec l'image d'Homer enchaîné...
Acte III :
+ "God isn't some video gamer up there controlling us like we were Pac-Men and Dig Dugs. God isn't Sky Police. God didn't do this. I lied to my husband. And made my kids lie, too. We did this." Excellente petite tirade de Marge.
+ Homer est très drôle dans l'épisode. "Oh, if anything happens to Marge... we'll all be orphans !"
+ La réflexion sur le comptage de cartes commence à être poussée un peu plus loin.
Homer : "How is counting cards stealing?"
Vigile : Well, it's not really stealing."
Homer : "Is it even cheating?"
Vigile : "No, but it's just not allowed."
Homer : "I don't get it. Football players can do the quarterback sneak and baseball players can steal bases. Why can't I just remember which cards have been played?"
+ La prière de Marge. Putain que l'écriture est excellente franchement ! : "Maybe we got it all wrong, praying for you to give us things we selfishly want. Maybe prayer is just taking a moment to tell yourself that there is good in the universe. And I'm going to sit here and focus on that good, and maybe, just maybe, I'll get my husband back."
- Conclusion avec le guest un peu bancale pour résoudre la situation. Il manquait un peu de temps, sans doute.
+ Image de fin gentillette et parfaite comme touche finale. "Homie, after all this, do you still believe in God ? On a beautiful night like tonight, how could I not ?"
Acte IV : un petit montage final sur le jetpack de Wiggum.
Que dire ? le scénario est original et les rebondissements s'enchaînent. Le débat autour du blackjack est bien traité, et le dilemme moral qui s'en suit également.
Le groupe paroissien (entres autres) permet de nous montrer de nombreux Springfieldiens qu'on voit trop peu souvent, qui apportent quelque chose à l'épisode, et cela permet de sortir du cadre habituel de la série dans la maison Simpsons, à l'école ou à la centrale. La réal va avec, la simple vision de leurs déguisements m'a fait rire et les montages au casino sont visuellement géniaux également.
La réal devient même un des meilleurs points de l'épisode. Le jeu de lumières est excellent, que ce soit la fin au crépuscule ou quand Homer est enfermé dans la salle à torture. Des tas de détails apportent un plus visuel à l'épisode, comme les reflets dans les caméras du casino ou la scène où Marge fait sa prière. Rob Oliver a réalisé cet épisode et est vraiment excellent, il avait déjà réalisé Holidays of Future Passed, le Treehouse of Horror pourri mais magnifique de la saison 25 et Blazed and Confused cette saison. Tous ces épisodes se démarquent par une certaine esthétique et je suis très impatient de voir ses futures contributions.
C'est peut-être un peu moins fin que Steal This Episode par exemple, au sujet de la prise de position dans le débat : rien dans l'épisode ne va en faveur des casinos, l'épisode prend parti pour un des deux camps, et c'est ce qui l'empêche de s'inscrire parmi les plus intelligents de la série. Mais les deux épisodes sont pour moi au même niveau grâce à un humour et une réalisation meilleur dans Sky Police. Le scénario et la satire reste aussi très intelligents. Les deux épisodes possèdentle défaut d'utiliser un guest à la fin pour sortir du scénario. Ce n'est pas la prestation du guest en lui-même qu'il faut blâmer mais juste le fait que ce soit un peu facile. Défaut mineur cela dit. Et puis l'émotion juste avant et juste après rattrape l'histoire.
Pour finir, j'adore le titre. Sky Police : Wiggum et son jetpack, les caméras du Casino et Dieu. Une triple-signification rendue explicite et très bien trouvée, résume joliment tout le propos du scénario : l'humour, le débat autour du blackjack et la religion.