Eh bien ce début de saison nous réserve beaucoup de choses spéciales. On a eu un treehouse of horror anniversaire, un opener événement, maintenant un crossover... On peut dire qu'on alterne entre épisode classique et qui sort de l'ordinaire et c'est tant mieux.

Donc, il est enfin là, le crossover tant attendu entre les Simpsons et Futurama ! A se demander pourquoi il n'est pas arrivé plus tôt, quand on sait que l'homme à l'origine de ces deux show est une seule personne : Matt Groening...

+ "A show out of ideas teams up with a show out of episodes". Ça c'est de l'intro !

Acte I :

+ Bart : "Remember when this country didn't suck ? Cause I don't." De très bonnes lignes dans ce premier acte.

+ Homer lisant dans son lit un livre intitulé "How to Read a Book in Bed". De très bons visuels gags aussi !

+ Introduction réussie pour Bender qui soigne son entrée ! J'apprécie déjà le fait qu'il y ait déjà des références à Futurama (je me suis renseigné) mais qu'on puisse apprécier chaque scène quand même pour ce qu'elles sont.

+ On a mêmes des vannes méta avec Lisa qui explique la ressemblance visuelle entre Homer et Bender.

+ J'aime que l'Univers des Simpsons, très ancré dans la réalité, soit respecté. On se demande comment un robot peut parler, entre autres.

+ Bender veut tuer Homer ! Ça c'est ce que j'appelle un cliff.

Acte II :

+ Bender : "My ass is about to project something.

Homer : "You don't have to announce it. Just do it quietly and blame the dog."

+ Leela, Fry et les autres commencent à faire leur apparition. Bender est revenu dans le passé pour tuer Homer afin d'empêcher une horde de lapins fous détruire le monde dans le futur. Le scénario se complique un peu.

- L'ensemble fait déjà un peu trop surchargé en personnages...

+ Mais les "duos" formés (Frink et le professeur de Futurama, Fry et Marge, Homer et Bender bien sûr...) sont efficaces.

+ Le chien de Futurama est là.

+ Sympa l'explication pour la fin du monde dans le futur, ça rend légitime l'introduction de l'épisode avec la time capsule à l'école.

Acte III :

+ "Meanwhile, in the past (or the present if you're a simpson fan)"

- J'ai l'impression que depuis que les Simpsons ont été téléporté dans le futur les gags sont moins inspirés.

- De plus le professeur de Futurama a à mon goût trop d'importance alors qu'il n'est pas aussi emblématique que Leela ou Fry (d'un point de vue d'un fan de Simpsons avant tout).

+ A côté de ça les aventures entre Bender et Maggie sont bien plus drôles à Springfield. Maintenant c'estp peut-être juste car je suis plus du côté Simpsons.

+ Il faut quand même avoué que l'esthétisme de l'épisode est très réussi.

- La résolution pour se débarrasser des monstres est assez vite expédiée. C'est simple je ne m'en rappelle même plus.

+ D'un autre côté la touche finale entre Homer et Bender qui se met en veille pour un millénaire chez les Simpsons est une très bonne image de fin.

Acte IV : Kang et Kodos font une apparition guest, on soulève l'idée qu'ils soient peut-être lesbiennes et Homer chante sur le générique de Futurama. Tout cela est sympa même si on aurait pu sauvegarder ce temps supplémentaire pour faire une meilleure conclusion à l'intrigue principale.

En définitive c'est un très bon crossover, quoique pas parfait. Le temps est ce qui a le plus manqué à ce crossover, la fin de l'épisode étant donc un peu bâclée pour le scénario fin du monde et certains personnages n'ayant pas eu assez de temps d'écran. Avec un extra de 20 minutes en plus, comme The Simpsons Guy, ce crossover aurait été parfait.

Cela dit cela reste un épisode ultra bien écrit, très dense en gags/gags méta ou en références et donc au rythme très rapide. Il sort clairement du lot dans une saison normale et était pour le moins très créatif. Difficile de retourner à un épisode classique après ça.

Je suis un Simpsonix : je regarde les épisodes seulement lorsqu'ils sont "importants".

Et c'était très bon. Les gags sont drôles (j'ai ri devant les Simpsons incroyable !) et les vannes méta sont parfaites (celle du chien surtout). La fin est peut-être un peu juste, mais ça ne gâche rien à l'ensemble.