Un bon retour en forme pour notre Diable chéri, dans ce qui correspond à la première partie d'une trilogie d'épisodes.

Comme dit chevrere, tous les personnages présents sont très bien utilisés et la scène d'interrogatoire est extrêmement touchante. Pareil pour la scène sur la plage, même si j'ai tendance à surnoter les scènes tournées en extérieur.

J'aime beaucoup cette série, qui de divertissement fun s'est transformée en quelque chose de meilleur.

L'introduction m'a beaucoup réjoui car les scénaristes de Lucifer aime jouer de leurs propres contradictions et c'est encore le cas ici avec Lucifer, tiraillé par la possibilité d'une évolution. Plus qu'une simple enquête, cet épisode va servir de veillé funèbre pour le Lucifer du début du show, ce démon qui a réussi à s'arracher de son archétype de départ.

L'épisode va opérer le même cheminement avec Maze, offrant pour la première fois une parfaite gestion des différents personnages du show. Chacun a son épiphanie, son instant de grâce et sa petite séquence de comédie, comme si Tom Kapinos ne pouvait dissocier l'un de l'autre.

Comme d'habitude, l'intrigue poliicière est bâclée et peu crédible, mais il devient évident que ce show préfère ses personnages et leurs évolutions à sa mythologie. Les acteurs s'amusent, l'alchimie fonctionne, Lucifer devient le divertissement intelligent idéal, celui qui extrait d'une situation fun une profondeur inattendue.

La séquence où Lucifer assiste au témoignage de ses anciennes conquêtes est, de ce point de vue, remarquable.

Mais, mais, c'est un peu trop parfait et l'enquête du jour est rempli de facilités scénaristiques. Ainsi, si le personnage de la fan de Lucifer est une réussite en tant que tel, son apparition dans le récit est une grosse ficelle particulièrement voyante.

Au final, c'est très satisfaisant et réussi, parfaitement dans les habitudes du show, mais la façon donty la mythologie du show est traité dans la scène finale me gêne un peu. Enfin, syndrome Clair de Lune activé... un mal nécessaire, à l'image de son héros.