Il y a beaucoup de bonnes choses dans cet épisode, qui met ses pions en place, mais sans jamais être lourd ou désagréable. Tous les personnages trouvent plus ou moins leur place, même si un coup de balai pourrait un peu dégager du temps d'écran.

Décidément, Chloé et les voitures c'est pas ça cette saison...

Moins de reproche ici, l'épisode est particulièrement impeccable avec beaucoup de bonnes scènes, surtout entre Chloe et Lucifer et entre Maze et Amenadiel. L'intrigue policière est bien intégrée, les enjeux parfaitement claire et la présence de la mère apporte enfin le chaos attendu, même si Tricia Helfer deçoit un peu en surjouant un tout petit peu trop.

Les ruptures de ton sont bien gérés, et surtout le casting fait toute la différence, s'amusant clairement à des situations aussi rocambolesques que réjouissantes. Le jeu sur le noir et le blanc est aussi remarquable, petite idée visuelle qui, au lieu de se limiter à un simple gimmick, pousse la logique jusqu'à l'autoparodie, signe que Lucifer est LA série actuelle qui sait le plus rire d'elle même.

Cette capacité à l'autodérision, ce sens du décalage comique fait tout le charme d'un show qui retrouve ici enfin ses qualités premières en assumant sa propre absurdité. L'autre show qui sait faire cela à merveille est Supernatural, un bon exemple à suivre pour Lucifer, la seule série capable de donner de l'humanité aux êtres célèstes.

Lucifer ou l'art de sortir le balais dans le cul des créatures bibliques... je viens de comprendre l'intérêt de Tom Kapinos pour ce projet. Amen à ça, brother, amen à ça.