Deuxième épisode qui confirme les qualités déjà remarquées dans le pilot. Le cynisme dont fait preuve la série est désarmant tellement il se fond parfaitement dans l'univers. C'est subtilement drôle grâce aux dialogues savoureux mais surtout grâce au jeu des acteurs.

• Nate, le type en vacances qui débarque en short dans l'univers des pompes funèbres, prend beaucoup de place et c'est normal : tout comme lui, nous apprenons à appréhender ce métier particulier où il faut savoir doser business et sensibilité. Sa générosité et sa spontanéité fonctionnent très bien, et d'autant plus en étant opposées à l'autorité de David.
• David nous en montre un petit peu plus, notamment sur ses relations, et surtout sa souffrance. La résistance qu'il montre est frappante, et on se doute que l'acceptation de son homosexualité sera l'un des thèmes forts de la saison. En terme de caractère, sinon, il m'apparait moins détestable que lors de mon premier visionnage (et j'avais vraiment du mal), mais je trouve Michael C. Hall excellent et il y a quelque chose de touchant chez ce personnage, dont les facettes opposées me charment totalement.
• Claire poursuit sa vie d'adolescente, avec quelques petits indices dénotant d'une relation quasi inexistante avec sa mère. Elle est en retrait dans cet épisode, mais c'est aussi la raison d'être de son personnage. Elle ne peut trouver sa place et se questionner si elle est investie dans la société familiale ; elle représente la bouffée d'air frais, le « et si... »
• Ruth entre dans une période de remise en question, voire crise existentielle, subissant ce qui se passe autour d'elle sans parvenir à s'en détacher. Une réplique m'a fait tilt, d'ailleurs, car elle résume tout le personnage de Ruth et son chemin sur cinq ans :

I was 19 when I got married. I've never been on my own. I wouldn't even know how. 

• En parallèle, Brenda entre peu à peu chez les Fisher et reste le personnage le plus mystérieux du groupe. Bon sang, ce qu'elle est intrigante aux débuts de la série !

L'écriture est parfaite. C'est fluide, intelligent, jamais prétentieux. C'est simple et ça aborde pas mal de trucs ordinaires pourtant si complexes. Les personnages ne sont peut-être pas attachants mais ils semblent réels. Leurs relations sont ultra bien exploitées, la qualité des dialogues est indéniable. Alors oui, ce deuxième épisode reste le deuxième épisode. Un peu d'exposition encore, l'histoire se lance doucement. Mais c'est bien.

• Les fausses publicités ont disparu, ouf !
• L'idée d'une mort par épisode est bonne. Cela permet d'ancrer le concept de la série, ainsi on ne peut jamais oublier le fond de l'histoire. Et cela permet également de lier plusieurs destins : les clients et les vendeurs, ceux en deuil et les Fisher.
• J'aime les apparitions des morts, enfin du père dans ce cas-là. C'est ce qui participe à créer le charme de la série à mon sens, mais j'avais trouvé cela assez dérangeant (peut-être inutile) à l'époque.

We're all wounded. We carry our wounds around with us throughout life and eventually they kill us. Things happen that leave a mark in space, in time, in us. — Brenda (à Nate)

Claire: Great, I have to miss another day of school? What am I, like some poor knocked-up Victorian waif who has to stay hidden from view? 

Ruth: Fine. Go to school. Stay out all night. Live in the streets. See if I care. 

Claire: Was she like this when you were growing up?  

Nate: No, not really, but she was well on her way.

Me voila déja conquis par la série après 2 épisodes seulement :) . J'ai adorer les différentes scènes des personnages, notamment Claire meme si on la voit peu par rapport au pilot.

Nate prend de l'importance, pour le moment c'est le personnage principal de la série je trouve, je l'apprécie bien.

Quand au personnage de Dave je le trouve assez détestable pour le moment notamment la scène ou en bon vautour il vend un cercueil hors de prix a la veuve... mais l'acteur est excellent.

J'espère qu'à force je ne serai plus aussi mal à l'aise devant les gens dans les cercueils car c'est une sensation assez dérangeante.

Sinon je trouve la série vraiment prenante, les personnages deviennent de plus en plus intéressants (bien que j'ai encore énormément de mal avec la gente féminine de la famille Fisher). David et Nate sont tellement différents mais en même temps tellement complémentaires. Comme dit Koss c'est parfaitement écrit au niveau relationnel. Et j'adore vraiment Nate, le mec un peu touriste des pompes funèbres qui permet du coup d'adoucir le climat assez lourd.

Par contre les apparitions du père, même si peu pertinentes, sont nettement moins gênantes que dans le pilote.

Même chose que pour le pilot : quelques notes d'humour, un bon jeu d'acteur,... Vivement demain que je regarde à nouveau un épisode.

La bonne nouvelle, c'est qu'ils ont viré les fausses pub. La mauvaise nouvelle, c'est que les flash-mind sont toujours là. Et j'ai particulièrement eu du mal avec ceux-ci dans cet épisode (celui avec Nate notamment).

Par contre, les relations entre les personnages sont écrits avec une perfection que je n'avais vu dans une série. Tout est d'une finesse sans nom et d'un sens du détail total. C'est très fort.

Le pilot m'avais plus et ce second épisode confirme la qualité de cette série ! Bon je m'emballe peut etre un peu c'est que le début de la série mais en 2 épisode elle a su me séduire malgres un thème assez gloque ! Déjà tous les acteurs sont bon (dexter très bien), j'aime bien aussi cet humour noir avec tous ces flashback ou rêve, et puis les dialogues sont bons ils sont simples c'est bien expliqué, et pour finir c'est vrai que cette série est tres sentimentale et ça j'aime bien !

L'intro m'a fait marrer, la mère risque de finir tarée, c'est pas gégé encore mais ca va se suivre facilement.

Par contre 51 minutes d'épisodes j'aime pas trop.

Dans la continuité du pilot, toujours aussi prenant. Apparemment je suis un peu moins sensible que la moyenne à toutes ses histoires de deuil, de morbide, de cadavres puisque cela ne me procure pas plus de gène voire d'émotions que cela. Pour l'instant j'aime bien la relation entre les 3 frères et sœur, et surtout l'humour cynique qui se dégage de leur univers (le mec qui possède Beauty Vision et qui se bute en sautant dans sa piscine notamment m'a fait assez marrer).