Ce qui est très fort, c'est que l'impression est là que la série a continué sans nous. 25 ans se sont écoulés et cela se sent à chaque instant, non seulement sur le visage des personnages, mais aussi dans la manière qu'ils ont d'interragir entre eux. On manque d'éléments pour tout comprendre (surtout sur le personnage de Jeffries qui intéragit avec Dale). La majorité des nouveaux personnages d'ailleurs sont plus intriguants que les anciens sur lesquels (Dale excepté) Lynch et Frost s'attardent peu. La dernière scène du second épisode (avec le fantôme de Jacque Renault en arrière plan, parce que pourquoi pas) donne dans ce ton là de la mélancolie ambiante où ce sont toujours les mêmes personnages qui tombent amoureux les uns des autres et qui n'ont strictement pas changé de place en 25 ans (Lucie Brennan).

Se faisant, Lynch opére une synthèse de l'ensemble de son oeuvre : les scènes comiques avec le flic renvoit à "Une histoire vraie) et le "fantôme plein de suie" dans la prison était apparu dans Mullhollande Drive. Et tout est comme cela. Il n'y absolument aucune concession fait de la part de Lynch sur son oeuvre (il cite même les Missing pieces). Il faut être calé et même en l'étant un peu, on est quand même largué.

Pas sûr que cela tienne la distance, mais pour l'instant, je suis dans les strating blocks.

Alors qu’on pouvait craindre que David Lynch et Mark Frost aient perdu la foi et allaient revenir avec un Twin Peaks édulcoré, voire indigne de la série mère, il n’en est rien. Au contraire, cette troisième saison pousse d’entrée les manettes de l’abscons, de l’étrange et du décalé à fond, au risque de perdre ses spectateurs en route ou tomber dans le grotesque. Twin Peaks fait du Twin Peaks, ce qui est un vrai soulagement. C’est aussi ce qui était attendu et c’est pour cela qu’on ne crie pas tout de suite au génie. Car l’ensemble est pour l’instant assez froid, sans véritable accroche émotionnelle ; l’œuvre, comme toujours chez Lynch, devra attendre d’être arrivée à son terme, pour qu’on puisse la juger dans son ensemble.

En tout cas, avec ces deux épisodes fous, tout est sur les rails pour qu’on (re)devienne accro à notre dose d’étrange et de décalé hebdomadaire.

Il aura fallu une série télé (et donc la suite de sa série culte) pour se rendre compte à quel point l'essentiel David Lynch nous manquait.

Quelle audace ! Quel culot ! Prendre le contre-pied de ce que tout le monde attendait pour faire une oeuvre totalement originale et pas un simple duplicata de la série des années 90. Dérangeant, brillant. Une claque !

Pardonnez mon surnotage, il est dû à ce "pincez moi je rêve" qui ne m'a quitté le long de l'épisode.

TWIN PEAKS. 25 ans après.

Et le pilote (season premiere?) ne tombe pas dans la facilité. Du bon vieux Lynch de derriere les fagots (les bûches).

M. Lynch m'a surpris, fait sursauté, mis très mal à l'aise, donné mal au cœur, fait sourire, m'a fait m'interroger.

Je n'ai pas tout compris mais quel pied! Et dire que c'est juste une mise en bouche et qu'il reste 17 épisodes.

Et que dire de ce sentiment de fou lorsque la musique du générique s'est fait entendre ...

Ah, ce générique <3 je pourrais l'écouter en boucle toute la journée, il me fait toujours le même effet <3

25 ans plus tard, Twin Peaks reprend du service. Que c'est bon de revoir les anciens persos, de découvrir les nouveaux, et de parfois avoir l'impression de regarder de l'art contemporain tellement on ne capte rien !

Episode introductif, servant sans doute à poser les bases de la saison. Je suis impatiente de voir la suite et de savoir à quelle sauce je vais être mangée !

Superbe reprise ! Complètement WTF, pas de fan service (malgré les 25 ans!) et ils n'ont pas oublié Bob malgré la mort de l'acteur, c'est tout ce que j'espérais.