Premier commentaire sur le site, et je me sentais déjà le devoir de critiquer cette monstruosité télévisuelle qu'est Soda. Rien que le pitch de base sentait pas bon, ça puait le cliché à 100km: - un ado attardé et gros loser amoureux de la plus belle fille du lycée qui en a RAF de lui - fait - des parents puérils - fait - la petite soeur favorite des parents qui mène la fabuleuse double vie de peste auprès de son frère - fait - des potes inutiles - fait - les méchants profs qui puent le caca et qui sont pas sympas avec les ados attardés - fait Ajoutez à cela des blagues digne d'un Carambar goût barbe à papa (la niaiserie, c'est important quand même), et vous obtenez ce déchet radioactif du rire. Tout cela je l'ai déduit d'un seul épisode, et ça m'a suffit. Le seul point positif, c'est que... non, non, j'ai rien dit. N'empêche, moi ça me fout les jetons de voir que la télé française "pour les masses" (parce que je suis un peu snob sur les bords, je regarde plus la télé aussi) n'est capable de produire que de la daube intergalactique comme ça, et qu'on doit subir ça, en espérant tomber sur des pépites une fois de temps en temps (parce qu'on est bien trop pauvre pour Canal+) En conclusion: de la merde en boite. Et je suis censée faire partie du public visé par la série, alors j'ajouterai que M6 prend les ados pour des cons.

Ca fait plaisir de revoir enfin des extraterrestres dans Doctor Who, histoire que les costumiers s'amusent enfin, j'en ai marre de Londres moi! On creuse un peu le personnage de Clara (suis-je la seule à trouver les acteurs interprétant ses parents horribles?), et je la trouve assez sympathique, surtout dans sa relation avec la petite fille, et dès le départ, elle a une alchimie de fou avec le Docteur. Matt Smith, comme d'habitude est grandiose dans son discours face au "dieu" mangeur de souvenirs. Et il maîtrise la technique du "je me retourne pour dire quelque chose de super dramatique" comme personne. Par contre l'intrigue, il m'a fallu du temps pour la comprendre: beaucoup de bonnes idées + temps limité = on fout tout dans le coffre et on espère qu'il va pas s'ouvrir quand on sera sur l'autoroute. Heureusement que Koss a expliqué dans son commentaire l'histoire de la feuille parce que j'ai compris que dalle à son histoire. La photographie sauve le tout, parce que l'épisode est juste magnifique, mais il m'a fallu m'y reprendre à deux fois avant de tout comprendre. Malgré ce souci mineur (je suis lente à la détente et alors?!), c'est une jolie histoire, sur Remarques diverses - ils ont de sacrés micros là bas si on les entend chanter d'un astéroïde à l'autre - Clara se souvient du cimetière et pas de la fois où elle a balancé un ballon dans sa gueule? Je suppose que le premier est un peu plus important mais bon. (Et pas cool Docteur, carrément creepy même) - Les gardiens font vachement traquer - j'ai un vrai problème avec les monstres qui chuchotent ou parlent à voix basse en général - Sympa la petite référence à Susan, qu'on a tendance à ignorer plus que raison, même si elle était ultra chiante et redondante (si vous voulez un petit aperçu, regardez n'importe quelle aventure du premier Docteur dans sa première saison, elle crie beaucoup. Mais alors, beaucoup TROP, et pas d'une manière mignonne, elle y va à fond dans l'irritant celle-là) Le Docteur est grand-père quand même! Je me demande si elle est toujours vivante d'ailleurs

Ben c'était pas si mauvais que ça! On revoit les Ice Warriors, avec un costume réhaussé (à la base ils ont des bras de Playmobil et des hanches de bouteille d'Orangina, c'est drôle à voir) et toujours leur casque super cool. Si la saison 7 est un hommage, c'est un bel hommage au Second Docteur, une très grande influence pour le personnage de Matt Smith dans son côté clown qui peut quand même exploser ta planète en trois secondes si tu le cherches. Ce huis clos est un hommage clair aux nombreuses histoires de Two où une base militaire et/ou scientifique est assiégée par un alien qui veut dominer le monde (ici, le détruire), et ça fonctionne bien ici avec le sous-marin soviétique à deux doigts de sombrer dans l'abysse. Je n'ai pas décroché une seconde de mon écran, la tension est maintenue tout le long, et contrairement à d'autres, je n'ai pas l'impression que l'action s'est arrêtée lorsque Skaldak est sorti de son armure. Il joue avec l'équipage en créant un sentiment d'insécurité tout en se renseignant sur l'ennemi, et moi même j'étais un peu parano. Les personnages sont tous au top, l'exception peut-être de Stepashin, un peu trop caricatural dans le rôle du "méchant" qui accuse le Docteur d'espion (ou peut-être que c'est parce que j'ai vu beaucoup trop de fois ce personnage dans les vieux Doctor Who). La tentative d'humanisation arrive bien trop tard, et il est rapidement oublié. Quant au capitaine, que peut-on espérer d'autre quand on a Liam Cunningham? Ce mec pourrait jouer une courtisane à la cour de Louis XV ce serait quand même la personne la plus badass de l'assistance. Il pue l'honneur et le charisme, je suis juste fan de l'acteur et de son jeu de sourcils, phénoménal. Le Docteur assure le spectacle, Clara continue de me plaire, ça fait plaisir de voir un compagnon terrifié par la situation et qui fait ce que dit le Docteur au lieu de foncer tête la première dans le danger alors qu'il a deux aventures au compteur. Ses scènes avec le Professeur apportaient une dose de touchant et d'humanité bienvenues dans une situation critique. Quant à la résolution, ben c'est un deus ex machina comme la série nous a habituée, c'est pas super ingénieux mais ça fonctionne quand même. Un bon épisode pour moi. Remarques diverses: - peu importe le capitaine, le MVP de l'épisode c'est le professeur! "Oh Professor, I could kiss you!" "If you insist." - le capitaine qui voit le Docteur comme un soldat, une référence au thème de la saison 6 sur le Docteur-guerrier - on parle pas du mystère Clara, et tant mieux en fait. Je préfère la voir comme un personnage, et pas comme un ressort scénaristique.

"I'm the Doctor, and I'm afraid!" Quel épisode! J'ai adoré de bout en bout! C'est drôle, ça fait peur, y'a de l'émotion, on creuse les personnages, et la TARDIS lance des piques à Clara, que demander de plus?! Je ne suis vraiment pas très exigeante quand il s'agit de Doctor Who, je demande une histoire qui tienne de bout en bout, assez intéressante pour creuser des thèmes assez adultes mais tout de même capable de toucher l'âme d'enfant qui est en moi, et Dieu sait que mon moi enfant aurait adoré cet épisode, et m'aurait fait peur également (les apparitions épisodiques des monstres et de Hila, ça marche toujours avec moi). Le Docteur apeuré, on le voit pas souvent, et c'est bien dommage parce que Matt Smith maîtrise à fond ce rôle! Quant à Clara, je suis complètement fan, j'ai bien aimé la voir affectée par le voyage à travers l'histoire de la Terre, alors que pour le Docteur c'est juste un autre jour de boulot. On avance pas trop concernant son mystère, mais c'est pas grave, comme je l'ai dit dans l'épisode précédent, le personnage me suffit amplement sans la couche de mystère (d'ailleurs on a pas eu de compagnon "normal" depuis Martha; j'aimerai bien en voir un, mais pas du Londres actuel s'il vous plait, à la limite d'une autre époque ou pourquoi pas un alien, ça serait drôle!) Les personnages secondaires sont intéressants, on passe assez de temps avec eux pour s'attacher à eux, et j'ai bien aimé le fait qu'Emma ne soit pas totalement gagnée par le Docteur. Très bon épisode, du Doctor Who comme je l'aime. Remarques diverses: - Petites références à Three: l'histoire se déroule pendant les années 70, pile pendant sa période de consultant scientifique avec l'UNIT et le Brigadier (le plus grand BAMF que la série ait jamais connu), et il se présente comme apparentant à la "military intelligence" (ce qui correspond pas mal à UNIT); le cristal bleu de Metebilis III qu'il avait offert à Jo Grant en cadeau de départ - les hardcore fans étaient d'ailleurs pas content parce qu'il le prononçait pas comme Pertwee, mais c'est le Docteur, il fait ce qu'il veut, jeez! - "Look, I'm giving you a face!" - La gueule du monstre amoureux - la réaction du Docteur m'a fait hurler de rire!

C'est marrant, le Docteur qui garde un livre sur la Time War - est-ce qu'il l'a écrit lui-même? Est-ce qu'il a juste complété la dernière partie? Et puis c'est quoi cette manie à la télé d'ouvrir les livres en plein milieu?! C'est comme si un mec trouvait une édition géante de Germinal et commençait en plein milieu. C'est con! Mis à part ça, j'ai bien aimé cet épisode, même s'il est en dessous du précédent. On voit pas énormément de la TARDIS, mais ce qu'on voit est assez cool (la bibilothèque, la piscine, l'Oeil de l'Harmonie - une étoile en implosion comme moteur, c'est énorme!), surtout la scène où on voit le moteur éclaté en suspension, magnifique. Le reste du temps c'est beaucoup de couloirs, de courses poursuites dans les couloirs, et c'est moins cool. Quant aux personnages secondaires; j'ai un seuil de tolérance aux connards vicieux très bas, et les deux frères l'ont explosé! J'aurais plus de sympathie pour un Dalek que pour eux. Ce qu'ils ont fait c'est juste dégueulasse, cruel, vicelard, j'ai pas de mots, et j'attendais avec impatience leur mort on-screen. Enfin bref, Matt Smith est juste phénoménal ici, tour à tour menaçant puis comique, puis inquiet, pus encore menaçant, cette saison c'est vraiment SA saison, et si y'a des gens qui doutent encore de son talent, qu'ils aillent brûler dans la salle des moteurs avec l'Oeil d'Harmonie parce que je ne peux plus rien pour eux. La scène où il confronte Clara est tout simplement terrifiante - j'ai du mal à voir comment elle passe autre chose aussi rapidement mais bref - et même si on apprend rien de neuf, c'était nécessaire. Dommage qu'on ait eu un reset à la fin, même si on se doute qu'il y a forcement quelques traces résiduelles de cet événement. Il y a un peu de méfiance entre les deux personnages, c'est intéressant à voir. Beaucoup d'incohérences déjà pointées par mes camarades gâchent le plaisir, mais on ne s'ennuie pas, c'est le principal, j'imagine? Pas de remarques pour cette fois, je pense avoir tout dit.