En fait si, il y a peut être un seul petit défaut à la construction de la série : ces périodes ou elle fait intervenir LE MÊME MÉCHANT de nombreuses fois en très peu de temps. Le risque étant, au delà d'un effet overdose, de faire pâtir l'épisode en question de la comparaison avec son/ses prédécesseur(s) encore bien fraîches dans nos têtes. Et c'est un peu le cas ici, avec ce cher Joker, qui réapparait ici pour la 3ème fois en 9 épisodes. Et si ce coup là, c'était mieux que le précédent, ça reste bien en dessous de sa première apparition qui avait mis la barre très haut.
En fait ça va être court, car le reproche principal que je fais à l'épisode est dans le fond pratiquement le même que pour l'épisode 4, "Morts de Rire" : c'est une confrontation Batman / Joker purement classique avec pleins de bouffonneries (et qui là encore, se fait d'une seule traite, limitant ainsi considérablement les rebondissements), mais qui ne propose rien à côté, et donc le résultat est le même : ici, ça reste divertissant car les scénaristes sont encore parvenus à trouver toute une panoplie de coup fumeux qui ne fait pas dans le répétitif avec les deux précédents et qui reste géniale, mais vraiment sans plus.
Cet épisode s'en sort toutefois mieux que son prédécesseur "Jokerien" pour deux principales raisons :
- L'environnement principal de l'affrontement. Là ou on était dans une déchèterie dans "Morts de Rire", quelque chose d'assez original mais sans véritable écho particulier, ici on est dans une fête foraine abandonnée, le truc tout con, mais qui colle si parfaitement avec Le Joker que ça permet des situations géniales et vraiment en phase avec le personnage et l'ambiance de l'épisode.
- L'épisode développe tout de même quelques points, essentiellement du background sur un personnage tertiaire, le Maire Hill, qui n'est pas dépeint ici comme un maire honnête ou bien un politicien véreux, mais comme un être humain que sa condition et nature de politicien oblige à commettre des erreurs (provoquer ouvertement le Joker, "cracher" sur Batman alors qu'il lui a sauvé la vie pour respecter le principe de lutter contre les hors-la-loi, se servir de la moindre occasion pour peaufiner son image et ses relations politiques, même l'anniversaire de son fils, qu'il oblige, pour l'image, de renoncer à ses jeux d'enfants, mais aussi celui d'un homme qui comprend ses erreurs et qui sait les réparer). C'est toujours agréable de voir à quel point cette série soigne tous ses personnages, mais l'importance trop faible de ce dernier ne permettra pas à ceci de transcender l'épisode.
Mais bon, c'est un épisode sympatoche quand même. Par contre, soyez gentils, laissez le Joker au placard pour les 10-15 prochains épisodes minimum, on vous en sera reconnaissant ...
Attention, grand épisode. Très grand épisode.
La série nous avait déjà prouvée qu'elle excellait quand elle s'intéressait à son héros. Elle nous montre ici qu'elle excelle tout autant sinon davantage quand elle fouille la psychologie de ses "méchants". Cet épisode en est l'exemple parfait, puisqu'il est en fait pour son spectateur une longue séance de psychiatrie ayant pour patient Harvey Dent, et entrecoupé de quelques scènes d'action.
C'est aussi le premier double épisode de la série, et quoi de mieux pour introduire ces derniers que de montrer la génèse d'un homme chez qui tout est double ? D'autant plus que cela permet un découpage qui met merveilleusement en avant la dualité de cet univers en général, aussi bien en matière de point de vues qu'au niveau des personnages eux mêmes, car les scénaristes ne louperont pas, pour notre plus grand plaisir, dans la partie suivante d'exploiter aussi la dualité de Bruce Wayne que Double Face lui renvoie perpétuellement à la figure. Non, vraiment, tout dans cet épisode est magnifiquement orchestré. Le spectateur en prend conscience très vite, et n'a plus qu'a contempler cette tragédie poignante de 40 minutes.
Revenons donc à cette première moitié, qui est vraiment très différente de la deuxième. En effet, là ou dans la plupart des épisodes doubles il s'agit d'une même histoire divisée en 2 parties, cet épisode dépasse cela en nous offrant deux histoires complètes qui ensemble forment un même tout. Déjà, on joue dessus au niveau de la narration : Pour la première fois dans l'histoire de la série (mais pas la dernière, loin de là), si on excepte le cas particulier de P.O.V. qui reste très différent de ce dont je vais parler, ce n'est pas Batman qui est au centre de l'épisode. Car oui, on se fout bien de tout le reste, ici c'est d'Harvey Dent dont on se soucie. Notre héros n'apparait d'ailleurs quasiment pas de l'épisode, et ses apparitions plus nombreuses en tant que Bruce Wayne ne sont elle aussi là uniquement dans le but de fouiller et de faire avancer le personnage d'Harvey.
Et c'est là qu'éclate encore plus le génie des épisodes précédents qui auront très subtilement mais génialement mis en avant le personnage, car ça nous a permis tout d'abord de nous attacher quelque peu à lui, mais donne aussi l'impression que tout est lié, et on peu remercier l'épisode 5 de cela. En effet, après quelques apparitions dans les premiers épisodes, c'est dans ce dernier, introduisant Poison Ivy, qu'on s'était un peu attardé sur le personnage en le mettant déjà en danger, et en donnant vie à l'idée géniale de faire de Bruce et Harvey, dans leur combat contre le crime, involontairement les créateurs de l'Empoisonneuse. Cette même femme qui, en agressant Harvey, aura, bien que cela ne soit pas dit ici, surement permis de fragiliser le procureur et de faciliter la ressortie de ces démons intérieurs, et devenant donc à son tour en partie créatrice d'un "méchant". Dommages collatéraux, quand tu nous tiens ...
En effet, on apprend ici que Dent, plus jeune, après un incident, s'est mis à contenir sa rage, ce qui lui a fait forger deux personnalités différentes. Il avait réussi à faire s'effacer l'agressive par la positive, mais ces derniers temps, cette stabilité n'est plus, et il a de plus en plus de mal à contenir son alter ego. Voilà déjà ce que j'aime dans cette version du personnage. Contrairement à beaucoup d'autres, ici, le mal est présent dès l'origine, et la défiguration ne viendra qu' empresser l'avènement d'une destinée qui serait tôt ou tard venue frapper à la porte de Dent, la seule échappatoire de ce dernier ayant été de suspendre sa campagne de procureur pour pouvoir réellement soigner cette névrose, et se confier à ses amis. Ce qui l'aura définitivement poussé dedans, c'est son obstination dans son combat contre le crime, et, dans cet épisode, celle de cacher son secret à la vue de tous. Le parallèle avec Bruce est ici évident, bien que ce dernier soit plus modéré que Dent.
D'ailleurs, le fait d'en avoir fait des amis est très intéressant, car, au delà du fait de permettre des scènes émouvantes chez ces personnages, cela rend l'épisode génial avec tous les liens qu'on peut faire entre eux. Bref, nous avons le droit ici à un personnage fascinant fouillé de fond en comble, et exploité de la meilleure manière possible, entre ces scènes de rêves glaçantes d'effroi (la pièce, là pour faire croire que tout n'est le fruit que d'un mauvais hasard alors que l'épisode prouvera que non, tout est lié) et ses accès de colères dans moultes scènes mythiques qui forgerons un peu plus le criminel que nous connaissons. Le meilleur épisode de la série qu'on ait eu pour l'instant en terme d'analyse de personnage, incroyablement riche et passionnante.
Bon après, Double Face n'a pas surgit par sa seule obsession (que Bruce parvient à modérer en aidant son ami), mais à l'aide également d'une cause extérieure qui va provoquer son horrible accident. Et la série à la encore choisi les ennemis parfait, car c'est aussi le premier épisode qui met en avant la criminalité de Gotham avec le mafieux Rupert Thorne, qui, voulant piéger le procureur afin de l'enrouler dans le système de la corruption, découvrira son secret et le menacera de chantage. Le personnage de Thorne, qu'on aura bien l'occasion de revoir plus tard, est déjà dépeint comme le parfait parrain de Gotham : vicieux, fourbe, puissant et manipulateur. Cet homme n'a qu'à claquer ses doigts pour obtenir ce qu'il veut, et ainsi , le secret de Dent était certain de tomber entre ses mains. L'air de rien, là encore, un putain de schéma tragique se construit sous nos yeux :
- Dent est un obstiné dans sa lutte contre le crime, à tel point qu'il est prêt à négliger sa santé pour s'y consacrer
- Batman aussi
- Leurs succès mutuels poussent la pègre dans leurs retranchements et les incitent à frapper plus fort. Notons que sur ce plan là, il s'agit d'une spirale infernale : quand ce n'est pas Batman qui fait le succès des forces de l'ordre et donc indirectement de Dent, c'est ce dernier qui le fait, et donc indirectement celui de Batman aussi (alors que pourtant, dans cette version, si Dent et Bruce sont amis, le chevalier blanc de Gotham est loin d'admirer Batman comme Aaron Eckart). Et donc, infligent de cuisantes défaites à la pègre, qui l'obligent à réagir dans une ville trop corrompue pour pouvoir garder des secrets médicaux.
- Et même si Bruce parvient à le convaincre de mettre en suspens sa campagne le temps de se faire soigner, cela reste inutile tant que Batman ne fait pas une période de pause dans sa lutte contre le crime. Car le succès de Dent va monter, il restera dans le jeu, et sera la proie de Thorne.
On a donc belle et bien à faire à une énorme tragédie (oui j'insiste, mais c'est vraiment ce point là qui sublime totalement cet épisode). Bruce étant incapable, même pour un ami (faut dire qu'en fait il ne s'en rend bien sur pas compte, et qu'il n'est pas à blâmer), de stopper sa croisade et de sortir de ses propres principes moraux, Dent était forcé de poursuivre la course, et Thorne de venir tout foutre en l'air.
Bah ça, des séries d'animations (voire des oeuvres audiovisuelles tout court) capable d'atteindre un tel niveau de richesse et de lecture en même pas 20 minutes, on n'en voit pas tous les jours ! Et ça justifie d'autant plus la crise interne de Bruce face à sa responsabilité de la chute de son ami dans la deuxième partie.
Pour finir, bien évidemment, comme vous vous en doutez, la personnalité de Dent fait qu'il n'acceptera pas de céder au chantage du truand, et qu'il laissera son double agressif prendre sa place pour les affronter. S'en suit une bagarre monumentale à laquelle se joindra Batman et qui se concluera sur l'un des moments forts de la série, le dit accident, d'autant plus tragique qu'on peut considérer qu'il soit techniquement parlant de la faute du Chevalier Noir, au delà de sa responsabilité inconsciente dans le sort de son ami.
L'épisode s'achève sur l'une des scènes les plus fortes de la toute la série, celle de la naissance de Double Face, une scène à la fois d'une beauté à en pleurer et d'un effroi dégoutant. Une fin double pour un épisode divisé, à l'image de son personnage central. Il nous restera plus à présent qu'à attaquer le second côté de la pièce ...
La grande tragédie se poursuit et se conclut dans une seconde partie tout aussi réussie que la première. Si on devais me demander ma préférence entre les deux, j'aurais toutefois peut être une très légère (mais vraiment infime) préférence pour cette dernière, mais c'est définitivement du même tonneau et ça livre tout autant de sublimes passages que son prédécesseur, qui font vraiment définitivement partie de la fine fleur de la série.
Après une ellipse certaine entre les deux parties (ce qui est très inhabituel, voire peut être même unique dans les doubles épisodes de la série), cette seconde partie s'introduit en nous montrant la version finale de l'antagoniste qui s'est crée tout au long de la partie précédente et qui est maintenant prêt à faire du dégât : le tristement bien nommé Double Face. En une scène, le personnage s'impose d'emblée, tour à tour froid, intimidant, touchant et intriguant. Toute la dualité de son être, du criminel tenant toutefois à une certaine forme de justice, au vengeur à la cause juste mais aux méthodes douteuses, est magnifiquement exposé dès cette scène et la suite ne déméritera pas. Le personnage étant pour le spectateur à la fois terriblement effrayant de par l'imprévisibilité de ses réactions, et terriblement poignant de par la tragédie qui le touche. Entre autre, la scène où il joue à pile ou face son droit de revoir son amour arracherais sans doute une larme à ce coeur glacé de Mr. Freeze, c'est pour dire ...
Mais Double Face étant ici dans sa version définitive (le personnage ne sera d'ailleurs que trop rarement aussi bien exploité dans ses réapparitions suivantes), l'épisode ne serait pas aussi bon que son prédécesseur s'il ne s'était contenté que de faire cela, le personnage aurait été trop statique pour faire tenir l'épisode à lui seul. C'est pourquoi après avoir été presque absent de la première partie, Batman reviens sur le devant de la scène d'une excellente manière, en explorant sa culpabilité face au sort de son meilleur ami. Car même si ce n'est pas le premier des ennemis dont il est responsable de la création et qu'il est d'ailleurs bien moins responsable de la création de ce dernier que d'autres (cf. Poison Ivy), c'est sans doute le premier dont il se sent responsable du sort, lui faisant notamment écho dans une magnifique scène de rêve qui renvoie directement à celle de Dent dans la première partie au sort de ses parents dont il s'est toujours rendu responsable.
La chauve souris est ici plus émouvante qu'elle ne l'a jamais été auparavant dans la série, et en ce sens, les personnages de Batman et de Double Face se répondent ici en permanence : deux hommes brisés par une tragédie ayant fait d'eux des êtres doubles pour qui la vie n'a plus de sens que dans la vengeance envers ceux (où plutôt "ce") qui ont provoqué les évènements qui les auront transformés : des malheureux hasards, où le mal et le hasard se mêlent. Car tout comme la défiguration d'Harvey qui est une conséquence imprévue d'un acte motivé par le mal mais qui aurait très bien pu ne pas avoir lieu, les parents de Bruce sont eux aussi tombé sur la mauvaise personne, au mauvais endroit et au mauvais moment. Dans le fond, les personnages sont pareils et ont en plus connu pratiquement le même chemin pour en arriver là où ils en sont. La seule différence restante entre eux, c'est que là où Batman à choisi de focaliser sa vengeance sur le mal en général, Double Face à préféré la fixer sur le hasard. Là où l'un combat le fond de ce qui à crée cet évènement tragique dans sa vie, l'autre en combat la forme. Et c'est pourtant cela qui fait toute la différence entre eux et qui en font donc dorénavant des ennemis.
Rajoutez à cette passionnante, puissante et émouvante tragédie un troisième adversaire malicieux en la personne de Rupert Thorne, soit l'objet même de la vengeance de Dent (voir de Batman car étant celui qui a aussi contribué à la perte de son ami) qui va forcer nos deux grandes figures à confronter leurs méthodes, le très touchant personnage de Grace, ainsi qu'une noirceur assez incroyable pour un programme qui visait à l'époque le jeune public (il est quand même très fortement sous entendu que les plutôt attachants malgré leur conneries sbires de Double Face aient été tués par les hommes de mains de Thorne, le simple fait qu'on laisse de l'ombre sur ce qui arrive à ce dernier sur la fin de l'épisode, sous-entendant qu'il ait pu s'en sortir sans la moindre contrepartie (vu qu'on ne sait pas ce qu'il est advenu du dossier et qu'il reviens de suite dans l'épisode suivant en plus) laissant un goût bien amer dans la bouche, ou ne serait-ce que Double Face lui même dont le simple design et agressivité peut aisément se révéler absolument terrifiant pour ces derniers) et vous obtiendrez le déluge de scènes sublimes qu'est cet épisode, et même ce double épisode, définitivement un des plus grands moment de cette excellente série.
Et un petit mot sur la musique de la série déjà excellente de base mais vraiment parfaite dans cet épisode, des thèmes musicaux habituels à ceux accompagnant Double Face qui sont vraiment somptueux (bien plus que la partie 1 sur ce terrain là pour le coup), et surtout sur la dernière scène de l'épisode qui est une de mes préférées de toute la série car elle la représente à merveille : à la fois sombre, pleine de tristesse et de mélancolie, mais aussi magnifique d'espoir, de tendresse et de beauté.
Passer après le mastodonte qui l'a précédé n'était pas chose aisée, et pourtant cet épisode, sans atteindre pour autant ne serait-ce qu'une seconde le niveau de ce double épisode (mais bon, à l'impossible nul n'est tenu) s'en tire très honorablement et qui plus est sans vraiment avoir recours à la formule alors habituelle et dans un certain sens sécurisante de la série (même si les épisodes de ce type deviendront plus fréquents sur la seconde moitié de la série).
En effet pas de bad guy vraiment connus (ou du moins haut en couleurs comme ont pu l'être Le Joker, Poison Ivy ou Double Face) ou particulièrement intéressants comme ennemis du jour (la mafia de Gotham quoi) pour un affrontement assez classique contre Batman (quoi que le fait qu'il s'agisse d'une guerre de gangsters donne un côté hommage aux films de gangsters des années 30/40 ainsi qu'une ambiance très réaliste qui sied bien à l'épisode) avec juste comme point de point de départ un intéressant retournement des rôles en la personne du personnage d'Arnold Stromwell, un mafieux de longue date qui sous le coup de l'âge et de la trahison se met finalement à douter de son mode de vie. Et pourtant, cet épisode réussira à être d'aussi bonne facture voire même meilleur que certains avec des ennemis plus forts de l'homme chauve souris en nous offrant un magnifique premier épisode de rédemption, un genre d'épisode qui, s'il ne sera ni le meilleur ni le dernier que fera la série (si mes souvenirs sont bons la dernière saison raffole de ce genre d'histoires) aura le mérite, pour une première monture, d'être bien réussie.
C'est d'ailleurs assez curieux qu'en ayant malgré tout aucun lien scénaristique direct avec son prédécesseur (hormis la réutilisation de Rupert Thorne comme ennemi du jour), cet épisode, dans le fait qu'il survienne avec ces thèmes là juste après le précédent, semble presque répondre en quelques sorte à la note sur laquelle on était resté à la fin de ce dernier. Après la chute et la culpabilité, on passe à la rédemption (qui était suggérée par le dernier plan du précédent épisode en plus).
Mais bon, revenons à nos moutons. Ce qui rend cet épisode bien réussi; au delà de son aspect atypique à ce stade de la série, c'est bien évidemment une excellente écriture du personnage de Stromwell. En moins de 20 minutes, la série parviens à faire de ce personnage totalement inconnu jusqu'alors du spectateur à dresser son portrait d'une magnifique manière. On comprend qui est le personnage, comment et pourquoi il s'est construit, et les raisons qui l'ont fait poursuivre dans cette voie et maintenant douter de cette dernière, en distillant par petites gouttes des scènes phares sublimes, du passage où il va voir son fils en proie à la drogue, à ceux des flashbacks très intelligemment gérés car laissant complètement planer le doute sur la conséquence de la scène (d'ailleurs, personnellement, j'ai cru que son frère était mort, et la fin m'a énormément surpris en ce sens).
Le reste est bien plus classique mais de très bonne facture également, il règne une tension assez constante lors de l'épisode dû au fait que le positionnement de Stromwell n'est pas toujours clair, et le suspense est maintenu jusqu'au bout à tous les niveaux.
En résumé, un bel épisode que voici qui a trop tendance à être sous-estimé pour son absence de super-méchants, alors qu'il n'a vraiment pas à rougir de sa performance. D'ailleurs, le prochain, qui met justement en scène un de ces supers-méchants, est bien moins réussi ...