J'ai été content de regarder chaque épisode de cette saison. Bien entendu, ça manque de cohérence. Oui, les storylines sont balancées artificiellement et terminées encore plus artificiellement simplement pour donner une aire de jeux aux deux actrices, mais... peu importe. C'est mignon, ça fait régulièrement sourire, ça met de bon humeur. Ca me suffit.

Cette série est une escroquerie. Elle part très bien, une ambiance vraiment intéressante, on a même l'impression que les passages "scientifiques" vont être crédibles. Et puis ça part en vrille, de plus en plus de clichés ridicules, de plus en plus de "mystères" qui n'ont aucun sens, de plus en plus de clif ultra prévisibles, jusqu'à devenir un sombre nanar. A partir du 105, on se demande comment chaque épisode parvient à être plus navrant que le précédent. Pourtant, tous y parviennent de façon implacable.

Plus cette série avance, plus elle me consterne. Autant la première saison était intéressante et presque subtile, autant là, ça commence à franchir les limites du ridicule. En gros, cet épisode, comme toute la deuxième saison, en fait, se divise en deux trames quasi indépendantes. D'une part, les histoires sentimentales / psychologiques qui traaaaaiiiiiinent tant qu'on a juste envie que ça s'arrête et, d'autre part, l'aspect "thriller". Ce dernier tenait debout au début de la saison, mais, sur la fin, c'est juste aberrant. On en a marre que la nevrosée ne respecte jamais aucune consigne et que ça surprenne tout le temps tout le monde, on en a marre que les "gentils" soient des abrutis (le gars de la tac team entre tout seul dans le repaire du méchant, sans prévenir personne par radio et il se dit juste "tiens, c'est bizarre, il n'y a personne", juste avant de se faire égorger), on en a marre que tout soit tellement "gros". Enfin, vous, je ne sais pas, mais, moi, j'en ai marre et la saison 3 se fera sans moi.

Une série exceptionnelle. Le début est un poil lent, mais, franchement, ça vaut le coup de persévérer. Cela fait très, très longtemps que je n'avais pas autant accroché à une série.

Au début, ça fait un peu peur, ça semble plutôt mal jouer et cheap. Ensuite, on oublie ces défauts (qui, en plus, s'estompent) pour se plonger dans l'une des toutes meilleures séries de l'année. Ultra prenante, une grande réussite.

C'est mou, mais c'est mou... Dans une série, c'est bien d'avoir des épisodes de transition entre ceux qui importent vraiment. Mais quatre épisodes de transition de suite, ça fait beaucoup. Quant au revirement de Rick, c'est d'un prévisible et d'un convenu... Et quelqu'un peut m'expliquer pourquoi ils restent dans cette prison, à part parce que sinon il n'y aurait pas de saison ? Non parce qu'ils ont quand même l'air de pouvoir partir en balade avec un canif et 20cm de ficelle comme seules armes, et de ne pas tellement être en danger. Alors même avec un bébé, pourquoi il ne vont pas se chercher un autre endroit ? Et à quel moment Rick a pu se dire que c'était une bonne idée de trahir un de ses meilleurs soldats dans un "échange" qu'il est évident que le super méchant (qui est méchant... parce queeee) ne respectera pas ? Au final, seul Merle sauve l'épisode, je trouve que c'est le seul personnage intéressant. C'est moche.

Et hop, un cinquième épisode de transition de suite. Il ne se passe toujours pas grand-chose (hormis une mort leeeente de la greluche) et on a droit à des tas de dialogues fourrés aux bons sentiments. Vivement le final de la saison, histoire qu'il se passe enfin quelque chose. Hmmmm... Attendez... C'était le final ça ? En fait, ce n'est pas "the walking dead", c'est "the very static never moving dead". Sinon, chaque épisode est l'occasion de compter le nombre de clichés scénaristiques sortis tout droit du recueil "Les scénarios pour les nuls" avec : - Un gamin sorti de nulle part qui pop spontanément devant Carl. - Une armée suréquipée repoussée par un demi fumi aromatisé à la fraise et deux gaziers en tenue anti émeute (idéal contre les balles et les lance grenages). Sans aucune perte. Dans aucun des deux camps. - Une fille cachée sous un corps qui est sauvée car le super méchant vient d'utiliser la dernière balle de son pistolet sur le mort 1 m à côté. Et qu'il oublie qu'il a un fusil d'assaut dans l'autre main. - Andrea qui met 2 heures 47 à s'enfuir alors que, pas de bol, Milton a mis pile poil 2 heure 46 minutes et 53 secondes à se transformer en zombie. C'te pas de chance quand même. Si ça se trouve, si elle avait pensé à enlever ses bottes plus tôt, elle aurait pris de vitesse Milton de 20 secondes. - L'attaque de Woodbury à trois en frontale, en faisant bien un maximum de bruit... et en tombant justement sur les deux sympas ! Non, mais pitié, halte au massacre. Moi je suis pour les zombies, allez les zombies, massacrez tout le monde ! Je veux un "Z", je veux un "O", je veux un "M",...

TWD alterne le bon et l'affligent. J'ai vraiment aimé le début de la saison, avec un huis clos bien exploité. Et là, bam, on se retrouve avec le délire de la troisième saisons et un méchant qui est méchant parce queeee. Deux épisodes inutiles pour présenter la "psychologie" d'un personnage de comics ultra caricatural et sans autre intérêt que de servir de méchant pour développer les autres personnages. Ces efforts sont inutiles, vains et franchement pénibles à supporter. En avant pour une nouvelle fusillade qui n'a d'autre justification que le fait qu'il faut bien utiliser le budget et faire du grand spectacle. C'est moche, après ces six premiers épisodes, je commençais à m'attacher de nouveau à cette série.