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"When i was in El Chapo Youth League". La série tente un maximum de vannes, comme toujours chez Bill Lawrence. Ça ne fonctionne pas toujours, mais quand ça prend, ça prend à plein tube.
Je rejoins complètement Nick sur cette histoire de rupture dont on se fout. L'intrigue de Keeley, qui doit diriger une équipe tout en n'étant pas Ted Lasso, est bien plus intéressant. En attendant, l'ajout de Trent Crimme et de ce Zava (la créativité du nom ^^), futur kryptonite de Ted, promet de belles choses.
Zava est très bien géré. Tout le monde a les yeux rivés sur lui, tandis que l'essentiel se passe, en réalité, à côté. L'épisode est en effet repli de moments où les personnages ne se disent pas ce qu'ils devraient se dire : Colin, son homosexualité aux autres joueurs, Ted à sa femme, Keeley à son ex, Rebecca à son, Jaime à Zava, etc.
La méthode Lasso basée sur la communication est complètement détruit, au fur et à mesure que Zava prend toute la lumière et que l'équipe gagne. Une approche simple aurait été de montrer Zava, inapte à la cohésion d'équipe, et Ted le forçant dans le moule pour obtenir la victoire. C'est l'inverse qui se passe et disparait ainsi le pouvoir magique de Ted. C'est vraiment brillamment écrit, car ce n'est jamais formulé par un des personnages du show. Il est d'ailleurs notable de souligner que la seule personne qui dit la vérité dans cet épisode est celle qui parle avec les morts et qu'on ne comprend pas. Comme si toute capacité d'écoute était définitivement impossible désormais. Un épisode central. Je pense qu'on est parti sur une grande saison.
La méthode Ted est belle et bien détruite et c'est pour le mieux. Il ne prend même plus la peine de discuter à la mi-temps avec ces joueurs et ces deux assistants prennent une direction complètement opposée, afin de combler le vide. Sassy a raison : Ted is a mess. Mais les autres personnages aussi ont tous quelque chose de cassé, qu'il va falloir réparer, et cette fois, sans la psy. C'est Ted qui finalement ouvre la voie, à la fin de cet épisode, en faisant quelque chose de bien plus important qu'un simple match de football.
Zava s'en va, de la plus improbable des façons (il n'est pas exclu qu'il revienne) et laisse - enfin - le champ libre à Ted pour reconstruire la série qu'il a lui-même détruite. "Believe" est complètement en miette et c'est le message absolument central de cette saison où chaque personnage va devoir se réparer pour aller de l'avant. Et c'est ça qui est précisément génial en terme d'écriture, c'est cette capacité incroyable de relier toutes les histoires dans un bloc unique et vers une seule direction.
PS : Je ne pense pas que Ted termine coach à la fin de la saison.