Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Avis sur les épisodes
Je crois que la série est terminée. Ted n'est plus à l'écran, mais il a distillé sa mentalité à tous les autres personnages, qui tour à tour, vont fermer leur arc. Toujours en réparant ce qui a été cassé.
Il y a notamment ce discours de Rebecca. Un discours cliché entendu mille fois. Ce monologue aurait été asséné en début de série, ça n'aurait jamais pris. Mais là, on a parcouru tout le trajet avec ces personnages et forcément, nous aussi, on a été convaincu par "Football is life". C'est terriblement émouvant. Le cynisme ambiant a été vaincu. Et même si rien de tout cela ne serait possible dans la vie vraie, on veut y croire, ne serait-ce qu'un instant, que l'énergie Lasso parvienne dans notre monde. Believe, et cette fois, pour de bon.
Superbe épisode.
Je crois que la série est terminée. Ted n'est plus à l'écran, mais il a distillé sa mentalité à tous les autres personnages, qui tour à tour, vont fermer leur arc.
Il y a notamment ce discours de Rebecca. Un discours cliché entendu mille fois. Le discours aurait été asséné en début de série, ça n'aurait jamais pris. Mais là, on a parcouru tout le trajet avec ces personnages et forcément, nous aussi, on a été convaincu par "Football is life". C'est terriblement émouvant. Le cynisme ambiant a été vaincu. Et même si rien de tout cela ne serait possible dans la vie vraie, on veut y croire, ne serait-ce qu'un instant que l'énergie Lasso parvienne dans notre monde. Believe.
Superbe épisode.
On s'attend pendant tout l'épisode que la mère de Ted lui avoue un cancer ou une autre grave maladie, mais non, elle nous pointe l'évidence. Il a fallu tout ce chemin au personnage, se perdre à Amsterdam, faire une psychothérapie, s'effacer au profit des autres, dire les choses à sa mère, pour enfin trouver la bonne clef.
L'épisode m'a mis plusieurs fois les larmes aux yeux. C'est dingue comme dans une série aussi irréaliste et impossible, tout sonne juste. Tout l'arc sur Jaime est extrêmement touchant (l'épisode précédent où il vient célébrer l'anniversaire de Roy, c'était du caviar). Et enfin, le show pour la première fois va se permettre une touche de "film de sports" avec cette victoire 2-0. Il a fallu presque 30 épisodes pour que cette série délivre ce que tout le monde attendait d'elle. Tout ça a été minutieusement construit pour que s'abattent tour à tour les murailles du doute et du cynisme chez les personnages et le spectateur.
C'est une véritable leçon d'écriture et ça porte la série tout en haut de mes séries préférées. Il n'y a plus qu'à réussir la sortie désormais.
Je me suis toujours demandé ce que faisait Ted Lasso, seul dans la générique. Il semblait attendre quelqu'un, mais qui ? La réponse est venue dans ce dernier épisode. Rebecca vient le voir pour le faire renoncer et bien sûr, cela ne sert à rien. À la fin, il reste seul. "It's was never about me" écrit-il à Trent. Et en effet, le propos de la série a toujours été de montrer comment Ted, déclencheur scénaristique, a permis aux autres d'évoluer, à convertir une par une les chaises bleues en chaise rouge. Son rôle est désormais terminé et il est intéressant de noter que depuis quelques épisodes, le bavard Ted est devenu complètement mutique.
Si tout le monde a critiqué (à raison) la dernière saison de Scrubs, la plupart oublient que les dernières saisons patinaient pas mal. Même chose pour Spin City, après le départ involontaire de Michael J Fox. Bill Lawrence a compris qu'il fallait s'arrêter à temps et nous livre un bloc de trois saisons, dont (quasi) rien n'est à enlever. C'est dingue comme tout semble si juste, alors qu'avec un minimum de recul, tout est en réalité entièrement n'importe quoi : McAdoo qui tire le pénaltie; Coach qui se fait évacuer de l'avion, etc. Je crois que c'est ça la vraie force de la série (au-delà de son discours sur la nécessité de la thérapie), d'avoir rendu l'impossible, crédible. D'avoir même voulu pour les spectateurs que cet impossible ""guimauve"" devienne davantage partie intégrante de leur réalité. D'avoir rendu un peu de nos vies plus Ted Lasso. Non pas "Football is life", mais plus "Life should be more Football".
Très grande série. Elle nous manquera à tous, je crois.