Les Season Premier et Finale ne sont pas le fort de GoT, cet épisode vient nous le démontrer. On constate cette incapacité chronique à démarrer ses saisons, aucune planification, une triste suite de scènes sans saveur et utilité, le vide total. Pour ceux qui attendent Monts et Merveilles de GoT, il faudra repasser, cette série joue par coup de Butoir, une étincelle ponctuelle pour jeunes Fanboy puceau et décérébré. D. B. Weiss et David Benioff tentent avec beaucoup de mal de nous ressortir la vielle recette : monologue de 2 minutes saupoudré de noms propres indéchiffrables et une musique standard du pauvre Ramin Djawadi pour accoucher de la triste et bien célèbre punchline pour rattraper tout le monde. Dsl messieurs, l'enfumage s'arrêtera là pour moi. Ce qui est grave, s'est d'observer le gouffre abyssal entre cette chose et un chef d'oeuvre comme Breaking Bad et True Detective récemment. Surpromotion quand tu nous tiens...

J'ai vraiment mal à mon GoT. La note est proportionnelle à l'importance du rendez vous, on dit "qu'un grand joueur est là dans les grands matchs" ce n'est pas le cas de GoT une fois de plus. Le problème latent de la série réside dans son incapacité à bien filmer les scènes d'action, le gouffre avec le cinéma est plus que jamais présent. Rappelez vous Blackwater, la pire bataille jamais filmée, on est très loin des standars auxquels HBO nous avait habitué. "... Je pensais à cette vieille blague, vous savez, ce type va chez un psychiatre et dit: "Doc, euh, mon frère est fou. Il se prend pour un poulet." Et, euh, le docteur dit: "et bien, pourquoi ne le faites-vous pas enfermer ?" et le type dit: "J'aimerais bien, mais j'ai besoin des œufs." Tout est dit.