Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Bizarrement, malgré de grandes scènes (Candy qui se faire mettre à la porte des discussions entre hommes sur son film) ou grand moment (l'épopée de Vincent), j'ai trouvé le temps un peu long lors de cet épisode.
Dans les Sopranos aussi, la mort d'un personnage important pouvait arriver à chaque instant, voire même à un moment où on s'y attendait le moins. Ainsi, au choc de la surprise venait rapidement se mêlait une certaine déception. Même pour les ordures les plus irrécupérables. Comment un tel personnage pouvait mourir ainsi, comme une crotte ? C'est un peu ce que je ressentis à la mort de CC. C'était certes une pourriture absolue, mais je pense qu'il va, d'une certaine manière, manquer à la série. Sauf si cela envoie Frankie et Bobby dans une storyline intéressante.
Sinon, avant ce choc, la série était égale à elle-même, sublimement anecdotique. Et une nouvelle fois, ce sont quand les femmes sont au coeur d'une scène qu'elles sont les passionnantes à suivre.....même s'il ne s'y passe pas toujours un millier de choses.
Perso, j’ai surkiffé cet épisode. Je pourrais presque faire pause sur chacune des scènes présentées et dire pourquoi elle m’a plu ou touché. Mention à Charlene, Lori et Candy dont le parcours progresse drastiquement chacune.
Et la mort d’Ashley m’a mis un coup de poignard. Un cadavre anonyme avec des asticots, puis on apprend via une photo son identité ! Shocking. Si un jour, on devrait écrire un article collectif sur les morts marquantes des séries, je pense que je parlerai d’elle. Et comme Philo, je ne pense pas qu’on en reparlera dans la saison 3. Après tout, il s’agit probablement de Rodney qui l’a tué. En tout cas, son meurtre m’a ébranlé, surtout de la manière dont on nous l’a présenté.
En tout cas, vivement la saison 3 !
Je n’ai pas compris pourquoi mes deux compagnons de serie-all aient noté aussi bas cette reprise, je suis choqué/déçu car moi, j’ai bien pris mon pied et j’ai directement replongé dans l’univers de la série.
The Deuce a donc une nouvelle fois fait un saut dans le temps, donc le début est un peu déstabilisant, il faut retrouver qui est qui, s’habituer aux nouvelles coiffures/nouveaux looks et comprendre ce que les personnages sont devenus durant cette ellipse temporelle. En fait, on comprend assez vite que ces derniers n’ont pas réellement évolués, chacun continue de galérer à sa manière. L’une des moins bien lotie est Lori qui a quitté le trottoir pour une nouvelle forme de proxénétisme (voire comment l’homme qui va la chercher à la sortie de la cure de desintox lui parle comme lui parlait CC).
On retrouve aussi les rues sales de NYC, mais cette fois la violence a pris ses quartiers. Cela donne une ambiance de fin d’époque, ce qui est le cas, car nous savons que ce New York, libre, sauvage et dangereux va disparaître avec Guiliani qui nettoiera la ville, faisant perdre, askip, une partie de son âme. Prendre les années 80 comme toile de fond est très prometteur (en plus de la BO qui sera forcément top), car c'est vraiment l'époque des germes du mal, la période où la société de consommation étendra durablement ses tentacules et transformera tout en produit qui se vend ou s'achète. Le porno qui était déjà à la base un moyen de se faire de l’argent, mais qui proposait parfois en sus (^^) des aspects artistiques, voire revendicatifs suivra cette tendance et ne proposera plus des productions standard, répondons uniquement aux désirs de plus en plus extrêmes du consommateur.
Sinon pas de trace de Larry dans ce premiere, tandis que Alston semble promis à une meilleure intrigue que l'année dernière qu’il a passé les bras croisés dans une voiture. Il retrouve par ailleurs un transfuge de The Wire, Domenick « Herc » Lombardozzi.
L'épisode finit en zappant de réveillons en réveillons, du populaire aux bourgeois en passant par le gay, avec toujours cette impression que les personnages dansent sur un volcan qui va entrer prochainement en éruption.
"Le meilleur reste à, venir" dit Candy à Vincent dans le plan final. Pour les personnages, sans doute pas, mais nous, spectateur, probablement.