Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Il y a toujours des parties dans les productions de Simon qui ne me touchent pas, m’ennuient presque, très souvent en rapport avec la politique ou le financier. Ici, c’est la storyline d’ Alston dont je ne comprends pas les tenants et les aboutissants.
Sinon, c’est top encore, la force tranquille de l’excellence. Beaucoup de deuils, y compris de manière métaphorique (la carrière de Lorie) et de très bonnes scènes (notamment Eilen et le patriarcat).
Ça sent très mauvais pour Vincent
C’est la fin. Du point de vue intimiste ou du point de vue communautaire.
C’est bientôt la fin de The Deuce, la rue telle qu’elle était présentée depuis 3 saisons. Gene et sa politique de nettoyage vont bientôt la rendre plus « présentable », mais moins humaine.
C’est la fin aussi pour la « prostitution » à l’ancienne représentée par Bobby et ses salons, sans que cela ne signifie que l’exploitation des femmes s’arrêtent.
C’est la fin du porno à l’ancienne, mélange d’hédonisme, d’art et d’un peu de militantisme comme le vivaient Eileen et Harvey.
C’est la fin aussi du monde du crime à l’ancienne personnalisé par Ruby, avec des principes et un certain code d’honneur (même si le fond restait sacrement puant). Les Tommy prennent le pouvoir.
C’est la fin de Mike, probablement de Paul qu’on n’a pas vu de l’épisode et du couple Vincent et Abby.
Puis Lori qui nous quitte comme ça, sans prévenir, sans nous préparer. Comme Jo_, je suis aussi tombé dans le piège des scénaristes, lorsqu'elle repose la coke et qu'on se dit "ça y est, c'est gagné".
Chienne de vie. Putain de grande série
En toute honnêteté, j’allais mettre 20/20 à cet épisode, avant même de le regarder.
Une fois visionné, il le mérité amplement. C’est beau, triste, mélancolique, lucide (les politiciens qui ne font qu’à chaque fois déplacé les problèmes), mais en même temps plein d’espoir et d’humanité.
Loin des fins traditionnelles des séries de Simon (à savoir la séquence musicale où on fait un dernier tour des personnages), le saut dans le temps et la balade de Frank qui dit au revoir aux fantômes de son passé est une réussite, terriblement touchante.
