5 mois 1 semaine 5 jours 11 heures 34 minutes devant l'écran
Moyenne
12.85
Nombre de notes
6200
Nombre d'avis
5504
3882
Favorables
1136
Neutres
486
Défavorables
Avis sur les séries
Avis sur les saisons
L'avis de nicknackpadiwak sur
American Horror Story / Saison 1
Un seul mot pour définir cette série : dommage.
car le pitch est bon, le cast est bon mais trop de surenchère tue la surenchère.
Trop de fantômes, trop de morts , trop de fausses pistes pour ne pas être malhonnête, trop de grand guignolesque.
Et surtout pas assez de frisson.
En fait, avec le recul, la seule chose qui me glace le sang, me fait claquer des dents et transforme mes jambes en coton tige est lorsque je vois, grâce aux notes que cette première saison est la meilleure, la plus cohérente.
Hou je viens de voir passer un fantôme.
L'avis de nicknackpadiwak sur
Masters of Horror / Saison 1
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
L'avis de nicknackpadiwak sur
The Shield / Saison 5
fin de saison glaçante et tragique, désormais plus possibilité de faire marche arrière pour la Strike Team et leurs chutes n'ai plus très loin. Cet épisode finit sur un note intense cette saison de haute volée dans laquelle Forest Whitaker aura beaucoup apporté
L'avis de nicknackpadiwak sur
The Spoils of Babylon / Saison 1
Quoi? Une parodie de Dallas et des feux de l'amours avec Tobey Maguire, Kristen Wiig, Val Kimer, Tim Robbins et Jessica Alba en perruques et costumes kitch, évoluant devant des décors en carton pâte, présenté par Will Ferrell qui se plait à balancer les pires saloperies, le tout écrit par des scénaristes sous LSD, ça existe??
Et oui! et ça vaut le coup d’œil
.
Dommage que tous les gags ne sont pas à la hauteur, notamment le comique de répétition qui étire certaines scènes au delà du raisonnable, jusque dans le lourd.
Avis sur les épisodes
L'avis de nicknackpadiwak sur
The X-Files / 11.07 Rm9sbG93ZXJz
Ainsi soit-il : le meilleur épisode d'X-files de cette saison sera peut être un épisode humoristique. C'est toujours un peu dommage.
Mais délaissant la parodie au mortier du 11.04, ce numéro 7 propose une histoire gentiment loufoque et sympathique à suivre. Et si les scénarios des autres épisodes semblaient venir tout droit des années 90, celui-là est bien connecté à son époque (au risque d'être méga-démodé dans 10 ans, mais ça c'est un autre problème).
Alors oui, le motif de la révolte des machines se devine très rapidement et la fin tombe dans le nawak avec le gros robot, mais l'épisode est vraiment très plaisant et le duo phare semble même donner l'impression qu'ils s'amusent.
Dans cette saison anesthésié, je ne vais pas bouder mon bonheur.
L'avis de nicknackpadiwak sur
The X-Files / 11.08 Familiar
Dans la grande Histoire d'X-Files, il y en a eu un paquet d'épisode de ce type : les stand-alone de seconde zone.
Pas totalement mauvais, mais moyen et convenu, ces épisodes ont souvent le même schéma : une intro efficace (très Ça dans l'esprit avec son clown bizarre et son gamin en ciré jaune), puis une enquête à deux de tension, avec pleins de fausses pistes ou de suspects, avec Mulder qui parle surnaturel et affaires non résolues vieilles de 20 ans et Scully qui rationalise jusqu'au dénouement où les deux compères résolvent l'affaire. Cela se termine par une scène plus légère, mais on nous fait comprendre que le Mal/danger/monstre n'est pas totalement disparu.
Donc un épisode sans ambition ni originalité qui n'apporte rien et qu'on peut regarder d'un œil peu attentif. Quand il était présent dans une saison de 24 épisodes, on passait au suivant. Mais sur une saison de 10 numéros seulement, c'est plus embêtant.
(Par contre, j'ai pas compris qui avait tué Rick Eggers? Strong? Mais alors pourquoi?)
L'avis de nicknackpadiwak sur
The X-Files / 11.09 Nothing Lasts Forever
Les épisodes qui parlent de la Foi de Scully ne sont jamais très convaincants.
Et cet épisode confirme cette loi. Dès l'intro où trop de choses se mêlent (une opération de chirurgie gore, une mystérieuse ado qui prend des poses comme les super-héros et des pieux dans le cœur), le ton est donné : ce 11.09 sera un patchwork non maitrisé.
Et en effet, l'épisode part dans tous les sens, comme si il était incapable de se choisir une direction claire.
On a donc le droit à une secte, une diva givrée qui est une sorte de vampire, des cannibales ayant des malformations physiques et un docteur chirurgien fou à la Human Centiped.
Mais aussi à de la psychologie de bazar sur Dieu, une référence à une théorie du complot, à une actrice qui le sosie de Juliette Lewis jeune qui s'appelle ... Juliet et un fil rouge "humoristique" (Mulder porte des lunettes de vue parce qu'il est vieux XPTDR).
Tout cela fait déjà mal à la tête, mais le gros soucis est la paresse honteuse avec laquelle le scénario est écrit :
- Juliet recherche sa sœur. Entre un échange avec le curé, le bracelet et la carte postale, cela nous ai lourdement appuyé.
- Manger des organes humains permet de garder la jeunesse éternelle. Il semblerait, car cela ne sera jamais développé.
- Pour finir le plus énorme de tous : Juliet qui fréquente la même église que Scully. Carrément. Bien pratique pour faire avancer l'enquête. Ce niveau de fainéantise est un exploit.
Finalement, il n'était pas si mauvais le précédent....
L'avis de nicknackpadiwak sur
The X-Files / 11.10 My Struggle IV
Au vu de la saison catastrophique, j’avais, j’avoue, peu d’espoir que ce final soit une éblouissante réussite
Et ce n’est en effet pas terrible, ni en tant qu’épisode, ni en tant que fin ultime et définitive d’une série culte qui aura duré plus de 25 ans, ni même en tant que fin de la saison 11 (toute la partie épidémie mortelle/fin de l’Humanité sauf quelques élus riches qui partiront dans l’Espace est carrément abandonné en cours de route)
On a le droit à 35 minutes de Scotland Yard (ancien jeu de société, pour ceux à qui cela parle), soit une course poursuite géante à travers les état unis pour retrouver William et où les participants font des bonds parfois impressionnant (Mulder qui a deux heures de retard sur le camion, mais le rattrape les doigts dans le nez). Avouons tout de même que s’il a été reproché aux épisodes mythologiques un rythme très mou, cela a été entendu cette fois, car l’épisode est assez dynamique, notamment dans ses scènes d’action. On ne s’ennuie pas trop, même si cela est un peu vain.
Puis sont arrivés les dernière minutes où tout le monde passe à la trappe, y compris
… Mulder !
Sauf que non, il s’agit d’un leurre. Une nouvelle fois. (L’ultime fois ?)
D‘ailleurs, je déplore un manque de risque totale, puisqu’à part Monica Reyes, on peut douter de la mort véritable des protagonistes tel Skinner (ma théorie souvent vérifiée est que si on ne voit pas clairement un cadavre, c’est qu’il n’est pas complètement mort) voire l’homme à la cigarette (n’a-t-on pas le sentiment qu’il porte un gilet pare-balle ?). Le dernier plan confirme l’absence d’audace d’un Chris Carter se gardant bien d’éliminer définitivement ses personnages, au cas où (même si les audiences sont en chute libre et que je doute qu’on nous fasse subir une douzième saison).
Reste cette fin, la seule vraie conclusion de l'épisode, celle du duo Mulder & Scully (Gillian Anderson a maintes fois dit qu’elle ne participerait pas à une éventuelle nouvelle saison). Chris Carter et sa team ne se sont pas trop cassé la tête et sans trop de conviction ont offert aux fans (en reste- t-il ?) un dénouement très attendu, sans surprise et bâclé. Déjà il est étonnant que Scully tourne quasi-immédiatement la page William. Puis il y a cette main sur un ventre, ce « mais, c’est impossible » auquel on répond « oui, je sais ». Voilà, point, pas d’autre forme d’explication. On est plus proche d’un pet de souris que d’un bouquet final de feu d’artifice pour notre (ex) duo favori.
X-Files nous offre donc un final creux sans enjeux, ni émotion (la mort de l’homme à la cigarette m’a fait ni chaud ni froid tant le personnage était devenu un croque-mitaine sans relief) que j’ai suivi par curiosité, par voyeurisme même.
Mon amour pour la série étant mort depuis longtemps.