Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Un formidable petit film d’action retro et emballant, hommage évident à l’esprit James Bond, qui sur la forme en jette énormément. Les marionnettes offrent une touche gentiment surannée, les maquettes sont travaillées, la bande son digne des films d’actons des années 60 et c’est mené tambour battant. Il est facile de se prendre au jeu de se sauvetage d’un avion expérimentale atomique dont lequel a été placé une bombe et cette intervention d’un lieutenant, sorte de missions suicide où il passe d’un avion à un autre en plein vol, puis après cet échec, un plan d’atterrissage de fou.
Bon cette organisation des Sentinelles de l’Espace est un peu chelou, cette structure ultra secrète qui veille sur la Terre et formée de papounet et de ses fistons, qui n’hésitent pas à tirer sur un espion qui a juste pris des photos interdites, sans sommation et sur une autoroute, tout comme on sent que les créateurs du show ont une fascination un peu prononcée par les technologies militaires.
Mais, je ne vais pas bouder et j’ai été happé pendant 50 minutes par cette histoire de marionnettes.
Les premières limites de la série, avec un scénario en forme de copie collé du piloté (tous les prototypes militaires sont basés sur l’atome, alors ?), les périphores s’enchainent, mais l’ennuie n’est pas loin, on ne tremble pas pour les personnages, ces frères en mode gentil boys scout, lisses et à la personnalité à peine esquissée.
Visuellement, c’est toujours chouette, mais j’ai des doutes sur la capacité à la série à évoluer et proposer autre chose que le même schéma.
Je voulais le voir celui-là, car il promettait de sortir du schéma des 2 premiers et surtout car il faisait un focus sur Miss Pénélope, personnage très en retrait pour l’instant. Et si elle est une espionne très active, force est de constater que systématiquement, elle se retrouve en danger (qu’elle affronte, il faut le noter, avec un flegme olympien) et c’est aux hommes (le flippant Parker notamment) de venir la secourir. Je suis un peu déçu.
A côté de ça, il est très facile de se prendre au jeu, les 50 minutes passent plutôt bien et même si on a aucun doute sur la fin, il y a quelques moments de suspenses bien amenés (Miss Pénélope et le train qui va foncer sur elle ou l’homme du train qui tente (en vain) de prévenir Parker après sa chute).
Il est aussi à surligner pour cet épisode la présence de beaucoup de mains humaines lorsqu’il faut que les personnages prennent des objets. L’effet est à chaque fois assez déroutant.
Le The Wire anglais ! Et en effet, il y a de ça, mais un The Wire qui ne concentrerait que sur les trafiquants de drogue, une sorte de The Corner où on ne verrait pas le quotidien des drogués.
En tout cas, même si cela n’apporte rien de neuf ou de déjà-vu, c’est efficace, immersif et très rapidement on est pris à suivre les mésaventures de Dushane et Ra’Nell.