Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Cette saison 3 a fait un étonnant coup de balais de ses personnages. Exit la gentille Sandy, le Psy, Roxy ne sera plus que juste évoquée et Anne est apparue en coup de vent dans l'épisode 1. D'un côté, c'est assez réaliste (quand une stagiaire part ou qu'on arrête de voir un psychiatre, ils disparaissent de nos vies effectivement), mais de l'autre, ce trio de femmes apportait beaucoup de lumière à Tony et à la série. Et ça manque.
Car, on se retrouve avec ce genre d'épisodes tristes et gratuitement méchants, à l'humour las et flirtant avec le méga-glauque (la cohabitation James & Brian).
La bonne nouvelle est qu'il n'y a aucun film de Lisa dans cet épisode, procédé grotesque qui donnait l'impression que Tony avait passé sa vie de couple à filmer sa compagne. Bon, c'est devenu des flashbacks, mais c'est mieux tout de même. Autre bonne chose : une scène m'a fait rire, celle de la comédie musicale sur Taxi Driver.
A part ça, Gervais continue de vomir sa série, entre moment gênant (la "blague" de Brian qui dure, qui dure...) et portrait méchant (le date de Kath). Allez, pour garder espoir, il faut signaler tout de même le retour de quelques moments tendres sous cette pluie acide (le couple d'amoureux octogénaires et le final où Kath rejoint Tony et Lenny).
Le truc avec les productions estampillées Ricky Gervais est, qu’après des épisodes de condescendances et de vomissements de l’humanité, il sent comme obligé sur le final d’offrir de la lumière tombée du ciel et un happy-ending forcé et peu dosé. After Life en prend le chemin. Allez Rick, sois cohérent, pond nous un final où Tony achète une kalash et élimine tout le monde.
Comme je m'y attendais (car il fait toujours cela), Ricky Gervais a sorti la grosse louche de bons sentiments et d'effets tire-larmes (la musique triste, des enfants malades de cancers) pour son final, avec cependant d'étranges valeurs. En effet, le bonheur n'est pas, selon After Life, dans l'épanouissement personnel ou communautaire, mais dans l'argent (la prime de Lisa reversée à tous) et dans l'Amour, du moins, le couple, car il ne faut pas être seul, quitte à former des couples improbables ou bancales (Kath et le facteur ou la pauvre Coleen qui s'intéresse à ce gros détraqué sexuel de Brian).
Là, où ce final échoue aussi est
dans l'absence total d'évolution et d'arc narratif pour Tony. Je pensais que la série allait nous montrer un homme faire le deuil de sa femme adorée, mais il n'en est rien et le personnage termine plus ou moins le show, après 3 saisons, dans l'état où il l'avait commencé (allez un poil moins suicidaire, encore que la toute fin prête à confusion).
Bref After Life aurait pu continuer encore 5 saisons ainsi (car ce final donne vraiment l'impression de tout précipité, car il fallait conclure), tout elle n'aurait pu ne jamais exister. Drôle de série....