5 mois 1 semaine 6 jours 2 heures 21 minutes devant l'écran
Moyenne
12.85
Nombre de notes
6192
Nombre d'avis
5497
3875
Favorables
1136
Neutres
486
Défavorables
Avis sur les séries
Avis sur les saisons
L'avis de nicknackpadiwak sur
American Horror Story / Saison 1
Un seul mot pour définir cette série : dommage.
car le pitch est bon, le cast est bon mais trop de surenchère tue la surenchère.
Trop de fantômes, trop de morts , trop de fausses pistes pour ne pas être malhonnête, trop de grand guignolesque.
Et surtout pas assez de frisson.
En fait, avec le recul, la seule chose qui me glace le sang, me fait claquer des dents et transforme mes jambes en coton tige est lorsque je vois, grâce aux notes que cette première saison est la meilleure, la plus cohérente.
Hou je viens de voir passer un fantôme.
L'avis de nicknackpadiwak sur
Masters of Horror / Saison 1
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
L'avis de nicknackpadiwak sur
The Shield / Saison 5
fin de saison glaçante et tragique, désormais plus possibilité de faire marche arrière pour la Strike Team et leurs chutes n'ai plus très loin. Cet épisode finit sur un note intense cette saison de haute volée dans laquelle Forest Whitaker aura beaucoup apporté
L'avis de nicknackpadiwak sur
The Spoils of Babylon / Saison 1
Quoi? Une parodie de Dallas et des feux de l'amours avec Tobey Maguire, Kristen Wiig, Val Kimer, Tim Robbins et Jessica Alba en perruques et costumes kitch, évoluant devant des décors en carton pâte, présenté par Will Ferrell qui se plait à balancer les pires saloperies, le tout écrit par des scénaristes sous LSD, ça existe??
Et oui! et ça vaut le coup d’œil
.
Dommage que tous les gags ne sont pas à la hauteur, notamment le comique de répétition qui étire certaines scènes au delà du raisonnable, jusque dans le lourd.
Avis sur les épisodes
L'avis de nicknackpadiwak sur
American Crime / 1.03 Episode Three
L'onde de choc continue de se répandre aux familles des victimes et accusés.
AC devient doucement addictif, car passionnant et imprévisible.
Même les affreux tics de la réalisation (omniprésent jusqu'à l’écœurement dans l'épisode précédent) se font plus rare.
L'avis de nicknackpadiwak sur
American Crime / 1.04 Episode Four
Le langage cinématographique, mes amis.
Plan a : un homme regarde l’horizon. Plan B : une vache. Instinctivement, on comprend que l’homme regarde la vache. C’est ça, le langage cinématographique, une façon d’agencer les plans, afin de raconter une histoire et rendre l’intrigue compréhensible, voir donner une autre grille de lecture.
Mais, certains ont oublié cet art élémentaire et à l’heure actuelle, 3 maux touchent le cinéma et les séries.
1 – le je m’en foutisme. Pour parler des pires : Danny Boon. Danny boon n’a aucune connaissance (conscience) du langage cinématographique. Il se contente de mettre les acteurs dans le cadre de sa caméra, sans imagination. Ce qui fait que ses films sont si laids, qu’ils ressemblent à un téléfilm France 3 Picardie. Idem pour les gags, qu’il filme platement. Ce qui fait ses films soient si peu drôle, contrairement à un Tati, qui malgré que ses films aient un peu vieilli, s’aide de sa mise en scène pour créer de vrai gag.
2- le bourrinage. Pour parler des pires : Mickael Bay. Bay se contrefout aussi du langage ciné. Il alterne des plans elliptiques, montant des scènes de 5 secondes maxi. Cela donne un coté frénétique aux films, le cerveau devant tant d’info, ne peut plus tout intégrer. Du coup, il s’endort et ne réalise pas le vide sidéral du scénario.
3- le m’as-tu-vu ou l’esthétique publicitaire. Pour sortie du lot, certains chiadent des plans beaux ou des cadrages originaux, sans soucis de cohérence avec ce qui se raconte à l’écran. C’est juste pour faire classe ou intello.
American Crime souffre (et fait souffrir) du 3ème défaut.Accusées, ces scènes où sont montés plusieurs prises différentes ou deux scènes séparés par un laps de temps.
Quand Lars Von Trier faisait ça dans l’hôpital et ses fantômes, cela avait but, cela renforcé le coté étrange et déstabilisant (jusque dans ses scènes les plus banals) de la série.
Ici, je n’ai pas compris le but. Je pense en fait qu’il n’y en a pas, que c’est juste de la masturbation intellectuelle, pour faire jolie. Manque de bol, c’est moche et irritant.
Et c’est gonflant, car la série a suffisamment de la matière avec ses personnages et ses thèmes pour se passer de ça !
L'avis de nicknackpadiwak sur
American Crime / 1.05 Episode Five
Le parti pris du froid clinique et de la distance vis à vis des personnages a des limites, ici exposé : à savoir que lorsqu'un drame touche un personnage, on le regarde avec le regard d'un entomologue sur des insectes, avec curiosité, effroi.
Mais sans empathie, ni émotion.
Comme ce couple d'amoureux toxiques pour eux même.
Mais cela ne remet pas en cause les qualités de la série, qui se remet à avancer, ici.
(et pas un mot sur le montage....)
L'avis de nicknackpadiwak sur
American Crime / 1.10 Episode Ten
Le dénouement approche et on a aucune certitude sur le sort des protagonistes.
Maline, la série montre aussi que plus que eux, ce sont les familles qui sont les plus touchées par le crime.
Par contre, autant j’ai pesté contre les effets de styles des monteurs, autant, je trouve très bonne l’idée de ne jamais montrer la tête des interlocuteurs (police, avocat, personnel administratif).
Car là, il y a une utilité : permettre de renforcer le sentiment de solitude et d’isolement des personnages.