Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Ok, les scénaristes s'amusent donc beaucoup avec l’idée des épisodes en deux temps et ont décidé d'exploiter le procédé jusqu'au bout, même si cela ressemble plus à un gimmick qu'à une chose qui apporte réellement. Cela dit, c'est efficace.
Sinon, un épisode une nouvelle fois magnifiquement photographié (les lumières sont magnifiques) et qui fait vraiment froid dans le dos avec cette armée de la mort. L'attaque du bus est hyper-traumatisante et j'ai ressenti un pic d'angoisse quand le mec du commando annonce aux prisonniers qu'ils seront sacrifiés. Puis, on continue de s'intéresser à Quinterra, personnage vraiment ambivalent qui passe du tueur impitoyable au mec timide et maladroit avec la veuve de son coéquipier.
Ce qui est extraordinaire avec 000 est que les frontières entre le Bien et le Mal sont totalement poreuses. En effet, nous avons envie que la cargaison d’Emma et de Chris arrive à bon port, en oubliant qu’il s’agit d’une quantité énorme de drogues et que l’argent découlant financent les commandos de la mort sud-américains. De même, que
J’ai été touché par le sacrifice de Chris pour sa sœur, mais en même temps, cela pourrait impacter mortellement Lucia et son fils. Ou Stephano, dont on a envie de lui d’une vengeance sanglante, alors qu’il est un monstre absolu et qu’il vient de tuer Chris, soit le personnage le plus touchant du show et dont la destinée est la plus tragique.
Bref en faisant parler assez brillamment les causes et les causalités de ce trafic international, ZZZ arrive à son but : à savoir créer un flou émotionnel chez le spectateur.
Même si le bouchon est poussé un peu loin lors de la dernière scène
Avec une Emma reçue entre les cadavres des frères Leyra puis heureuse du nouveau deal trouvé et déambulant tout sourire parmi les cadavres dont d’enfants.
Un final attendu, donc noire, sombre, immorale et sans l’ombre d’une lumière (à la rigueur Don Minu persévérant qui tente un rapprochement avec son arrière-petit-fils). L’attaque lors de la party est très marquante, mais aussi très symbolique : cette guerre des drogues touche et tue tout le monde, pas que les criminels, mais aussi les plus innocents (les enfants, les clowns).
Zero Zero Zero est une série hyper-efficace, une nouvelle claque sèche en pleine face et un constant hyper déprimant des dérives de notre monde de consommation où le fric est roi.