Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…

Un avant dernier épisode qui se recentre sur la famille Diggs et qui démontre que malgré le succès, la célébrité et l'argent, les membres du crew reste de petites frappes qui peuvent très vite rechuter dans leurs travers de thug life. Mais heureusement, les femmes veillent aux grains et gardent leurs hommes (ou fils) dans le droit chemin. 

Donc rien de fondamentalement neuf ni original, mais un épisode chaleureux. Seule personnage de femme dans ce monde de brutes, Sherrie est un formidable protagoniste, malheureusement trop sous-exploitée, je tenais à lui rendre un dernier hommage.

J'ai été un peu en trainant des pieds dans le visionnage de ce dernier épisode de la série, craignant qu'elle me refasse le coup de la genèse du deuxième album du Wu en mode fiction. Heureusement, ce ne fut pas le cas, le rythme et la chronologie s'accélérant pour ce final qui montre les premières dissensions du groupe avec les égos qui commencent à aller chacun dans des directions différentes. Mais forcément, il fallait un happy-end et l'épisode se termine sur un Triumph, puis une dernière scène de partage et d'amour, tandis que ODB termine la série vivant, la série terminant avant son trépas, ce qui est un peu dommage, car c'est le seul événement dramatique qui a touché le groupe ces dernières années.

En conclusion, Wu-Tang : A American Saga est un biopic classique, sans grande originalité, et qui, à mon avis, édulcore souvent les événements et les rappeurs, une série qui disparaitra dans l'oubli assez rapidement et conçue quasi uniquement pour les fans du crew. En tout cas, le show donne méga envie de se replonger dans les premiers albums du groupe et les solos qui ont suivi, ce qui est toujours une bonne chose.

De tous les comics Marvel que collectionnait l'ado que j'étais, mon préféré était Special Strange car il y avait les X-Men, clairement le groupe de super-héros que je trouvais le plus intéressants, très loin devant les ennuyeux Avengers qui étaient trop puissants, mais aussi trop lisses.

J’aimais chez les X-Men leurs faiblesses, leurs doutes et leur humanité, choses qu'on retrouve dans cet épisode très sympathique à regarder. De plus, je connais surtout la première formation des X-Men (enfin, la 2ème, pas celle de 1960, mais celle avec Colossus et Diablo entre autres), donc il y a dans cette série pleine de nouveaux mutants que je vais prendre plaisir à découvrir. Et si j’ai bien aimé le twist de fin avec Magnéto, je trouve très bien le traitement des groupuscules anti-mutants qui avec leur peur d'un potentiel Grand Remplacement et leurs fantasmes d'une Guerre Civile rappellent tous les parties d'extrême droite pullulants actuellement partout dans le monde, ce qui donne à la série un propos très contemporain.

Il était temps que les X-Men reviennent lutter contre ce fléau.

Le look de Magneto, notamment ses cheveux long, lui donne l'impression d'être un personnage issu de Dragon Ball Z, je trouve.

Sinon, je partage l'intégralité des points et de l'avis de Koss (peut-être suis-je un poil plus bas dans le degré de l'enthousiasme) auquel j'ajouterai le destin tragique de Tornade et le cliff assez fou qui sont top aussi.