Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Un épisode bien divertissant.
La scène du fœtus était du nawak assumé et elle m’a fait rire. Notons aussi un Mathieu Kassovitz qui, pour une fois dans la série, ne joue pas son propre rôle, mais interprète Malotru du Bureau des Légendes, ce qui permet à Eric d’en faire une parodie assez marrante. Et enfin, les vacheries que se lancent Forestie et Judor sont savoureuses.
Bref, j’ai passé un bon moment.
Il n'y a vraiment aucune continuité dans cette saison. Exit Florence Foresti et la baffe envoyée, exit aussi la fille d’Éric, tout comme l'histoire de la réincarnation d'Hitler ou les pommes qui pourrissent. On passe vraiment du coq à l'âne ("comme une partouze à la ferme" comme le chante Orelsan (qui est cité dans l'épisode (ça c'est un avis méta))).
Pauline aussi souffre, elle tangue, elle menace à tout moment de se faire dévorer par les catastrophiques tics d'écritures d'Eric Judor lorsqu'il met une femme avec qui il en couple en personnage central dans une intrigue. Heureusement Stéphanie Crayencour est forte (et belle) et elle arrive à rester debout, loin de Lana ou de l'horrible Diane de la saison 2.
Sinon Jamel m'a paru un peu fatigué, mais il a eu ses bons moments, tout comme Gilles Lelouche et je me pose la question de l'utilité du retour de Virgil si c'est pour lui donner deux lignes de dialogue. Bravo à l'excellent Monsieur Fraize (déjà vu dans Problemos) remarquable en Évêque chelou et relou.
Et big up pour l'anecdote de la voiture vendu par Eric à Jamel où "il ne faut pas freiner à plus de deux". Cela m'a bien fait rire.
De manière très peu subtilement méta, il est évoqué dans l'épisode l’importance du dernier épisode d'une saison (série ?) sur le ressenti qu'on gardera du show. Et comme si Éric s'était mis involontairement la pression, le début est très poussif. Certaines scènes (le procès, le prêtre italien, le mec "je rigole/je rigole pas") traînent en longueurs et plombent la première moitié de l'épisode. Heureusement, cela démarre enfin avec le mariage (l'anecdote sur Bébé Caca) et avant de devenir énorme avec l'hommage funéraire de Flex ("Pour moi, tu étais comme un frère, frère.") et la dernière scène qui m'a bien fait rire dans le resto avec Mathieu Kassovitz.
Voilà, Platane termine une troisième saison nettement plus constante et drôle que les deux premières.
Depuis Fargo, j'ai une appétence pour les thrillers se passant dans un environnement enneigé....
Le début de ce premier épisode m'a un peu inquiété. Une fois passé l'efficace introduction et la découverte de l'oreille, j'ai ensuite un peu étouffé sous la trop forte accumulation de références (Fargo et Seven), tout comme le personnage de Jean-Paul Rouve m'a vite refroidi. S'exprimant en voix-off et clairement trop présent, y compris sans l'enquête, j'ai failli lâcher l'affaire, je ne me sentais pas la force pour visionner un nouvel Pamela Rose. Mais heureusement, la pression se dissipe ensuite, les personnages semblent avoir plus d'épaisseur que les pantins de la série avec Kad & O, même Guillaume Rousseau laisse entrevoir un développement un peu plus poussé que ce que j'ai craint. Enfin, la présence de Guillaume Gouix et ses grands yeux hallucinés m'ont fait tenir bon et même commencer à prendre un certain plaisir.
Pile au milieu entre True Detective et Pamela Rose, allez pourquoi pas ?