Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…

On continue d’attaquer les nouvelle activités modernes, avec maintenant les jeux sur téléphone « gratuit » où l’on doit payer pour bénéficier de bonus. Mais je ne me plains pas trop, c’est assez drôle, et pas mal délirant (le Satan canadien).

Ce coup-ci, c'est les Oculus Rift qui sont à l'honneur de la satire pour un épisode qui démarre mollement, mais qui finit par délirer gentiment (qui la parodie d'Inception ou le SAV). 

Je reste néanmoins moins enthousiaste ques mes camarades (disparus) du dessous.

En voyant le père de Kyle qui ne comprends plus son fils, puis celui-ci qui ressent la même chose vis-à-vis des nouveaux hobbies de son jeune frère, j'ai eu un déclic. J'ai mis le doigt sur ce qui m'embêtait avec cette saison qui parle des technologies récentes : les auteurs de South Park sont en train de devenir des vieux cons, totalement perdus dans un monde qu'ils ne comprennent plus. C'est presque un aveu ou du méta. C'est dingue d'ailleurs, car SP, à ses débuts, sous ses côtés provoc-pipi-caca, égratignait férocement la société dans laquelle nous vivions. Or là, j'ai un peu le sentiment qu'ils sont dépassés, jouant la moquerie par habitude et un peu par peur. 

Mis à part ça, l'épisode n'est pas fameux et ne vaut vraiment que en tant qu'introduction pour le dernier. 

A l’image de cette saison, un final un peu fatigué à qui il manque le cœur. C’est sympa, il y a de bons moments (Bill Crosby ou les flics racistes), mais rien de transcendant. De plus, on y fait un peu trop lourdement référence à la saison passée à mon goût. 

Je suis content que ce concept de saison ne se fera plus à South Park