Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Un dernier épisode plutôt pas mal, les deux subplots (Garrison retombe dans ses travers lors d’un séjour de vacances avec Rick, sauf qu’il s’agit de dérives politiques et Randy essaie de préserver la masculinité toxique de son fils) tiennent la route et m’ont bien amusé.
Une saison 4 atypique, probablement plombée par le confinement et constituée uniquement de 4 épisodes de 45 minutes.
Cette durée d’épisode fait peur, car souvent, des histoires de South Park ont du mal à tenir les 20 minutes sans s’essouffler, mais il est intéressant de voir ce que la série a pensé de la pandémie Covid. Et bah, grosse surprise, c’est vraiment top, je n’ai pas vu le temps passer, il y a de bons moments (l’école en mode confinement), de bons gags (la couche pour menton) et le rythme est alerte.
Mais c’est Randy qui est une nouvelle fois le Monsieur Plus du show, le voir coucher avec le pangolin/patient 0 puis se masturber dans ses plants de beuh, c’est vraiment formidable et bien rigolo.
Et limite, il manque une dizaine de minutes (what ?!) à l'épisode pour proposer une conclusion plus acceptable, car ici, le dénouement est très soudain.
La durée de 45 minutes est moins bien géré dans ce deuxième épisode et celui-ci patine un peu parfois. Néanmoins, il reste très divertissant, Troy Parker se moque de la politique de vaccination et la hiérarchisation des catégories de personnes à traiter en premier (très bon, en passant, l’idée du centre de vaccination présenté comme une discothèque VIP). Si le parallèle des enfants & Kenny avec les couples qui se sont séparés après le confinement est une bonne idée, c’est de subplot qui est responsable des baisses de rythme. Plus convaincant est le délire autour des complotistes de QAnon, d’autant que le scénario s’amuse à se moquer d’eux férocement en donnant raison à l’une de leurs idées majeures.
Du très bon South Park qui exploite très bien ce saut dans le temps, avec les personnages devenus adultes et prolongement astucieusement les deux spécials sur la pandémie. Si le running-gag du "dans le futur, on fait comme ça, dorénavant" est un poil lassant, les références à Blade Runner sont réussies, tout comme le stand-up "politiquement correct" de Jimmy. Mais c'est, évidemment, le Cartman adulte, devenu rabbin et chef de famille qui est savoureux.
Je le redis, un vraiment chouette épisode durant lequel on ne voit pas le temps passé, happé par les deux suspenses "qui a tué Kenny ?", mais surtout les "que sont-ils devenus" vraiment bien gérés (Butter...)