Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Il était certain que Gaddis aurait le droit à son histoire, car on le voyait en figurant dans quasi tous les autres épisodes.
Encore du très bon, cet épisode arrive à magnifier son sujet en une heure, plus que Living with Yourself en une saison complète. Comment réagirait-on si on se rencontrait soi-même ? On s'aimerait ? On deviendrait pote ? On serait jaloux de l'autre nous ? Bref, un beau questionnement pour une belle histoire très touchante. Sous ses allures froides, la série est très humaine et évite systématiquement le manichéisme. J'aime aussi que jamais on ne retourne à la fin de l'épisode au statu-quo du début et certains personnages ne reviennent pas de leurs voyages (le pire étant Jakob).
Par contre, je peux comprendre que 56 minutes, certains peuvent les sentir passer....
Un épisode moins « fantastique » que les précédents, à qui il manque un petit sentiment d’âme.
Même si l’histoire de ce robot abandonné et assez touchant. Par contre, je me demande comme George va repartir de l’Ile, avec un bras en moins et une ambarcation à rames.
« Sad and beautiful » est la description d’un livre par Cole. Ces deux qualificatifs illustrent à merveille la série et ce final. Car j’ai rarement vu une série aussi cruelle avec ces personnages, chaque voyage via le Loop est sans retour et on y laisse systématiquement des plumes. Oui, mais voilà, TFTL n’est pas Black Mirror (autre série impitoyable), car elle aime ses personnages. C'est peut-être un détail pour vous, mais cela permet de rendre les histoires racontées vraiment poignantes, ce qui est un vrai tour de force, car les personnages ne sont pas les plus chaleureux du monde.
Cet épisode est la suite directe du 2ème, celle avec le pauvre Jakob et sa famille, famille qui aura été le ciment commun à tous les épisodes et c'est une nouvelle fois très dark, tout en étant très aérien, comme un conte de fée pas revisité par Disney. Une nouvelle fois, ce qui est frappant est le côté naturaliste du show où la nature est hyperprésent, à peine "balafrée" par les constructions en métal qui traînent un peu partout. Dans cette série, l'être humain n'est qu'un rouage du cycle de la vie, il vit, il vieillit, puis il meurt. Fatalement. Et tous son apport technologique qu'on pourrait voir représentés par les machines du loop et leurs conséquences fantaisistes n'y changent pas grand-chose.
Cette première saison est donc terminée, emmenant avec elle nombre de mystères sur le Loop notamment, sa nature exacte (tant mieux, on n'a pas envie de savoir), mais elle fut frappante par son mélange de contemplatif et d'idées fantastiques toute simples (un changement de corps, un temps qu'on peut arrêter ou un saut dans un monde parallèle), mais terriblement efficace qui nous offert de magnifiques (mais tristes) voyages poétiques.
Un pilote très prometteur avec Jason Sudeikis, alias Mike le frère de Phil dans The Last Man on Earth.
Au début, j'ai eu un peu peur, car je n'arrivais pas à adhérer au concept de base, à savoir l'idée qu'on puisse prendre comme entraîneur de foot pro un totale novice en le sport Mais la série a donné la vraie raison, du coup, ça me va. Et c'est d'ailleurs assez amusant qu'en jouant tout de même sur le choc des cultures, la série joue avec les clichés attendus et que ce soient l’Américain, un peu naïf et précieux, qui découvre la rudesse du monde anglais et non l'inverse.
Sinon, le pilote réussit tout ce que Space Force a loupé. C'est à dire ne pas chercher à être drôle immédiatement, ne pas montrer du doigt un personnage en hurlant "lui, il est marrant, vous allez l’adorer". Non, ce pilote, tout en distillant quelques vannes ou gags tout de même, cherche surtout à poser les bases, présenter les personnages et préparer les futurs enjeux (se faire accepter du capitaine de l’équipe ou des supporters). Tout comme la situation familiale de Ted est présenté simplement en une scène où l'acteur parle à un téléphone (allez, on aurait pu enlever le piano en fond sonore, on avait compris que c'était une scène émouvante). Du coup, en plaçant calmement le décor, la série se montre très sympathique et avec plein de personnages prometteurs (Nathan).