Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Finalement, le pitch de la série est facile à résumer : c'est Ned Flanders des Simpsons qui devient entraîneur d'un club de Premier League.
Et c'est d'ailleurs là où le série risque de patiner un peu avec son personnage principal dont la naïveté et la bonhomie éternelle peuvent lasser. Par contre, c'est d'ailleurs assez original comme idée de base, car beaucoup de séries privilégient l'inverse, soit le personnage détestable qui s'humanise au contact des autres. J'aime beaucoup ce principe de success-story (car cela en sera une, à ne pas douter), à savoir la gentillesse tendance bisounours comme sauveuse du monde (du moins qui va empêcher la relégation). De plus, la série s'aide en donnant un peu d'épaisseur à Rebeca, en ne la limitant pas qu'à la méchante unilatérale sans cœur (très belle scène où elle subit les flashs des journalistes et leurs questions sur l'infidélité de son ex-mari). Le gag du "blowjob" et la pique contre l'impérialisme américain étaient très bon.
Par contre, j'aime bien Higgins, il m'amuse beaucoup, mais le voir danser, il ne fallait pas, c'est trop tôt, c'était vraiment gênant, je n'étais pas prêt.
Cela commence très fort avec la chanson Connection du groupe Elastica, mais après cela fait un peu dans les bons sentiments à mon goût. Gare à l’excès de guimauve, gare au diabète, gare à l’indigestion.
Ted est trop sympa, tout le monde l'aime déjà trop, Rebecca est déjà trop proche de Keeley, Roy baisse déjà trop sa garde de gros ours grincheux, Jamie est trop insupportable, les autres joueurs sont trop inexistants, Higgins danse trop, bref la série, toujours sympa à suivre, fait un peu trop vite dans le trop (et les bons sentiments). Calmos les gars, il reste encore beaucoup d’épisodes.
Un peu de nouveauté dans l’univers très sage de Ted Lasso : ce dernier s’est fait larguer, il commence à s’énerver sur les gens et un nouveau joueur apparaît, Dani Rojas, le chien fou.
Côté moins : cette histoire de malédiction qui tombe un peu du ciel et manque de folie.
Côté plus : l’hommage à Calvin et Hobbes.
Par contre, beaucoup de gag sont sur les dialogues et jeux de mots. Mais comme je suis nul en anglais et que la traduction fait ce qu’elle peut, pas mal de l’humour de la série me passe au-dessus de la tête.