On l'avait déjà constaté avec la saison 2, "Homeland" peut être très inégale. C'est encore le cas avec la saison 3: une première partie de saison poussive, une seconde qui monte en puissance et qui captive. En fait "Homeland" ne passionne pas quand elle se concentre sur la famille Brody. Le personnage de Dana, en particulier, est comme un boulet qui plombe tout sur son passage. Mais dès que les scénaristes la mettent de côté et qu'ils se concentrent sur les affaires de la CIA, on retrouve de l'intérêt. A partir de l'entrée en scène de Javadi et ce jusqu'au dernier épisode, "Homeland" nous offre à mon avis une suite d'épisodes "crescendo", très bons voire excellents (les 3 derniers). Dans cette seconde partie de saison la série montre ce qu'elle sait faire de mieux, et ferait presque oublier le moins bon, c'est-à-dire le reste. La fin de saison est donc particulièrement réussie, pour moi un point fort de l'ensemble de la série, qui aurait parfaitement pu la conclure. Du coup, on se demande s'il faut voir l'annonce d'une saison 4 d'un bon œil ou non...

Une photographie très soignée; Des décors somptueux; Un acteur principal génial; Des personnages vite attachants; Une histoire originale; Des dialogues réalistes. Un des meilleurs pilots jamais réalisés. Une série unique est crée. 15

Dans d'autres séries, moins bonnes, la disparition des corps auraient rapidement été éclipsés. Pas dans Breaking Bad. Ici les scénaristes assument leurs choix et vont jusqu'au bout de leurs idées. Le réalisme est naturellement là, tout comme l'humour d'ailleurs, même dans les situations les plus glauques. C'est la preuve que la série sait jouer dans le subtile. Et Aaron Paul est vraiment bon aussi! 15

C'est vraiment une drogue cette série en fait! Cet épisode est dans la lignée des précédents, la suite directe, et c'est toujours aussi passionnant. L'aspect cinématographique et le jeu des acteurs sont excellents, le dilemme de Walt est mené de main de maître, et même si la conclusion semblait inévitable, elle était incertaine. Le rythme est lent mais convient parfaitement à l'atmosphère de la série. 15

Après trois épisodes mouvementés, celui-ci calme le jeu. En quelque sorte, jusqu'alors tout n'était qu'un prologue. C'est maintenant que toute l'intrigue de la série semble commencer. Jesse et Walt sont chacun de leur côté, avec chacun leurs problèmes. On les redécouvre dans d'autres situations, les personnages s'étoffent. De nouvelles bases sont posées, notamment la question du traitement du cancer de Walt, mais de nouvelles emmerdes pointent aussi le bout de leur nez dans la scène d'intro. Bref, même si j'ai préféré le 3 au 4, ça reste du très bon et c'est surtout un épisode indispensable. (Le duo Jesse/Walt me manque déjà) 14